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Veillée pour la Vie à Paris

Comme chaque année, les diocèses d’Île-de-France organisent à Notre-Dame de Paris une grande Veillée de prière pour la vie. L’ensemble des évêques confient les uns et les autres dans la prière pour œuvrer toujours plus en faveur du respect de la vie humaine (début et fin de vie, handicap, exclusion des plus faibles, des plus âgés, des malades…).

Cette année, la 10e Veillée de prière pour la vie aura une dimension particulière, en raison des débats liés aux États généraux de la bioéthique et à la révision des lois qui suivra.

C’est la raison pour laquelle tous les évêques d’Île-de-France se mobilisent dans une courte vidéo. Ils nous interpellent :

« Les techniques médicales et les biotechnologies apportent des possibilités formidables, elles posent aussi des questions, que nous devons regarder en face.  »

« Comment encourager en toute circonstance le respect de l’être humain dans sa dignité et dans sa vulnérabilité, et comment éviter le risque de fabriquer des êtres humains selon nos désirs ? »

«  Accepterons-nous de rester présents aux personnes et de nous entraider dans les situations douloureuses ? »

«  Nous osons croire qu’un monde fraternel est possible  »

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Ne rêvons pas…

Double jeu :

Ne soyons pas trop machiavélique mais quand même, soyons prudent et observons le double jeu des instances au pouvoir :

D’un côté, le Président de la République Emmanuel Macron appelle les catholiques au “don de leur engagement”. “Je dois me soucier que ceux qui travaillent au cœur de la société française, ceux qui s’engagent pour soigner ses blessures et consoler ses malades, aient aussi une voix sur la scène politique.” Selon un éditorialiste catho, il parait que le discours d’Emmanuel Macron fera date dans l’histoire du #DialogueEgliseEtat… En effet !

Oui, ce n’est plus la même stratégie… Là ou François Hollande était bêtement brutal, avec force CRS et gaz lacrimo, il semblerait qu’Emmanuel Macron soit beaucoup plus diplomate. Un semblant de dialogue par-ci, une main tendue par là… Sans compter les états généraux de la bioéthique qui vont donner une illusion de démocratie participative et canaliser la participation citoyenne sur le net pour mieux l’étouffer…

Au final, on ne soulève pas les foules. Il est vrai que François Hollande a eu le mérite de lever toute une génération de militants qu’il serait bon de renvoyer à leur canapé… Ainsi, le discours de Macron aux Bernardins semble un bel écran de fumée, conforté par la horde des laïcards qui crient au scandale à cause d’un dialogue avec l’Eglise… Et si tout ce cinéma n’était qu’une belle diversion ?

L’envers du décor :

1/ Le CHU de Reims annonce le même jour vouloir l’arrêt des traitements de Vincent Lambert, autrement de dit de le faire mourir en le déshydratant et en l’affamant, une décision qui n’a pas pu être prise sans en référer en haut lieu, évidemment. La consolation des malades, c’est maintenant. 

Mgr Aupetit a été très clair à ce sujet dans ce communiqué : http://eglise.catholique.fr/actualites/378339-regard-mgr-michel-aupetit-cas-m-vincent-lambert/


2/ Le lendemain, le CESE se saisit d’une pétition de 250.000 personnes pour prononcer un avis en faveur de “la sédation explicitement létale”, après avoir rejeté les 750.000 signatures demandant la révision de la loi Taubira. Seul le chrétien Joseph Thouvenel s’y est opposé. Le respect de l’engagement citoyen, c’est maintenant.

Que penser des mouvements catholiques JOC, SGDF et MRJC qui n’ont pas pris part à ce vote alors qu’ils le pouvaient ?


3/ Et pour faire bonne mesure, un ministre du gouvernement proclame sur une radio nationale : “En République française tous les couples se valent. Seul l’amour compte. Les parents, qu’ils soient deux papas deux mamans ou un papa et une maman… doivent pouvoir accueillir leur enfant dans les meilleures conditions.” Le respect de la justice envers les plus faibles, c’est maintenant.

Chers catholiques de France, “je vous salue avec infiniment de respect“…

Et pendant qu’il nous salue tendrement, personne ne bouge, et les pions de l’euthanasie, de la PMA-GPA avancent…

Que penser de toutes ces manœuvres politiques ?

Quelle confiance pouvons-nous donner à ces belles paroles ?

Nous pourrions nous poser encore beaucoup de questions mais si dans le fond, nous le prenions au mot et si nous nous engagions dans la cité ? Si nous nous jetions nous aussi dans l’arène du combat politique ? Si nous décidions enfin d’être sel de la terre et lumière du monde ?

Ne rêvons pas mais prions et engageons-nous dès maintenant pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société ! 

Saint Jean-Paul II est très clair à ce sujet dans l’exhortation apostolique, « Les laïcs fidèles du Christ » : « Pour une animation chrétienne de l’ordre temporel […, pour] servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la politique, à savoir l’action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir le bien commun. Les Pères du Synode l’ont affirmé à plusieurs reprises : tous et chacun ont le droit et le devoir de participer à la politique […]. Les accusations d’arrivisme, d’idolâtrie du pouvoir, d’égoïsme et de corruption qui bien souvent sont lancées contre les hommes du gouvernement, du parlement, de la classe dominante, des partis politiques, comme aussi l’opinion assez répandue que la politique est nécessairement un lieu de danger moral, tout cela ne justifie pas le scepticisme ni l’absentéisme des chrétiens pour la chose publique. »

Pour aller plus loin : http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/index.php?id=6976

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Prions pour Vincent Lambert

Réflexion publié en 2014 de Mgr Michel Aupetit, alors évêque de Nanterre, médecin et membre du Conseil Famille et Société, sur la décision du Conseil d’Etat d’arrêter le traitement de Vincent Lambert. Décision suspendue par la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

M. Vincent Lambert est un homme de 38 ans victime d’un traumatisme crânien à la suite d’un accident. Son état correspond à ce que les médecins appellent l’état pauci-relationnel qu’on appelle aussi état de conscience minimale qui est à distinguer d’un état végétatif permanent. M. Lambert n’est pas en fin de vie. Il s’agit seulement de savoir si on arrête sa vie en supprimant l’alimentation et l’hydratation. La première question qui se pose est de savoir si le fait de nourrir et de faire boire constitue un traitement ou un soin.

Certains affirment que, s’il s’agit d’un traitement, l’alimentation et l’hydratation peuvent être considérées comme un acharnement thérapeutique si elles sont maintenues. En revanche, s’il s’agit d’un soin, le fait de lui donner à boire et à manger n’entre pas dans le cadre une obstination déraisonnable mais d’une attention à autrui qui est le propre de l’humanité.

Certes, M. Lambert ne peut pas boire et manger tout seul étant donné son état de conscience voilà pourquoi le médecin qui le suit avait décidé d’arrêter.

La deuxième question est de savoir si ce que l’on fait en donnant à manger et à boire est vraiment au bénéfice de la personne soignée. Par exemple, il arrive que certains patients puissent faire une fausse route à la suite d’une alimentation invasive. Dans ce cas, cette alimentation lui est plus nuisible qu’utile. Tant que la personne n’est pas en fin de vie et que son alimentation et son hydratation lui sont plus bénéfiques que nuisibles, le fait de l’arrêter devient alors un acte grave puisqu’il entrainera inéluctablement et délibérément sa mort.

Il est impossible actuellement de dire ce qu’un patient peut vivre encore de relations interpersonnelles dans un état de conscience minimale. Celles qui se tissent encore révèlent la profondeur de notre humanité qui est à l’origine de sa dignité.

L’Académie Nationale de Médecine a rappelé que le droit des patients d’avoir accès à l’alimentation ne peut être conditionné par leurs capacités relationnelles. Cette position rejoint celle de l’Église qui persiste à défendre la dignité immuable de l’homme. Cette dignité ne vient pas d’un droit octroyé par un tiers : la société, les médecins ou les juges.

Enfin, il faut savoir que le cas de M. Vincent Lambert est un cas particulier à partir duquel il est difficile de légiférer. Il y a plus de 1500 personnes qui sont dans le même état. Ce que l’on va décider pour lui va-t-il impacter sur les autres patients ? On a voulu donner aux juges la décision finale. Or, s’il appartient aux juges de dire le droit, ils n’ont pas autorité pour définir le bien ou le mal.

L’Église, protectrice de la vie et de la dignité, estime qu’« un patient en « état végétatif permanent » est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles ».

Mgr Michel Aupetit
archevêque de Paris

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« La Belgique en marche pour la Vie »

Chaque année, des milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la Vie, et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle.
La 9ème édition de la Marche pour la Vie aura lieu à Bruxelles le 22 avril 2018, à 15H, du Mont des Arts au Palais de Justice. Nous vous espérons nombreux !
Cette année, nous marcherons spécialement pour que toutes les personnes fragiles à qui on préfère enlever la vie plutôt que de leur offrir l’amour et les soins dont elles ont besoin, soient protégées et accueillies dans une société solidaire et bienveillante. Nous serons là pour défendre la dignité de toute vie humaine et pour montrer que différence rime avec richesse et non avec problème !
Nous marcherons aussi en soutien aux personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la Vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, qui assistent les mères en détresse et leurs familles, et qui accompagnent les personnes en fin de vie jusqu’à leur mort naturelle.

Contact : communication@marchforlife.be

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Belle fête de l’Annonciation !

L’Annonciation a la Vierge Marie est d’abord la fête de l’Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira Jésus jusqu’à la Croix et la Résurrection, jusqu’à la Gloire de Dieu.
Elle est célébrée par les catholiques le 25 mars. Lorsque le 25 mars tombe au moment de la Semaine Sainte, elle est célébrée le lundi qui suit l’Octave de Pâques. En 2018, le 25 mars étant le dimanche des Rameaux, la fête est reportée au 9 avril.

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui  dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »

L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ‘la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. »

Marie dit alors :

Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole.

Alors l’ange la quitta.

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1er prix du concours d’affiche 2017 !

L’usage veut que le samedi in albis (dernier jour où les nouveau baptisés de Pâques avaient la robe blanche), l’évêque dit alors :
Visitez, Seigneur, votre peuple dans vos desseins de salut; voyez-le tout illuminé des joies pascales ; mais daignez conserver dans nos néophytes ce que vous v ayez opéré vous-même, pour qu’ils fussent sauvés. Faites qu’en se dépouillant de ces robes blanches, le changement ne soit en eux qu’un changement extérieur; que l’invisible blancheur du Christ soit toujours inhérente à leurs âmes ; qu’ils ne la perdent jamais; et que votre grâce les aide à obtenir par les bonnes œuvres cette vie immortelle à laquelle nous oblige le mystère de la Pâque.
Nous avons remis le premier prix de notre concours d’affiche à M. l’abbé Vincent Pinilla (FSTB) Vicaire de la paroisse Saint-André de Saint Maurice. Il en en fait don à la petite Sophie-Hélène pour son baptême !  Quel beau symbole de la naissance à la Vie divine !

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