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[ NEUVAINE DES SAINTS POUR LA VIE ] 25 oct: Sainte Jeanne Beretta Molla

En ce 3ème jour de la neuvaine, prions pour la Vie par l’intercession de Saint Jeanne Beretta Molla. Née le 4 octobre 1922 près de Milan, en Italie, Jeanne tout comme ses 12 frères et sœurs reçoit une éducation profondément chrétienne. Jeune étudiante elle s’engage au sein de l’Action Catholique Italienne, ainsi qu’auprès des pauvres et des personnes âgées avec la Conférence Saint Vincent de Paul.

Docteur en médecine et en chirurgie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Milan. Dès 1952 elle se spécialise en pédiatrie et se met jour après jour et de plus en plus au service des plus petits et des plus faibles.

En 1955 elle épouse Pierre Molla avec qui elle aura d’abord trois enfants. En 1961, alors enceinte du quatrième, on lui détecte un fibrome à l’utérus. L’opération est inévitable. Mais Jeanne supplie le chirurgien de ne pas recourir à l’avortement et de sauver la vie de l’enfant qu’elle porte. L’opération est une réussite mais Jeanne est affaiblie. Elle s’abandonne pleinement à la Providence et quelques jours avant l’accouchement elle a ces mots : « Si vous devez décider entre moi et l’enfant, n’hésitez pas : choisissez, et je l’exige, l’enfant. Sauvez-le. » Et c’est le 21 avril 1962 que nait la petite Jeanne-Emmanuelle, saine et sauve. Le 28 avril au matin, malgré les efforts des médecins pour freiner les hémorragies et l’infection, Jeanne rend son âme à Dieu après avoir répété « Jésus, je vous aime ! ». Elle avait 39 ans.

Ste Jeanne Beretta-Mola ou la « simple messagère de l’amour divin » (JP II, cérémonie de la canonisation, 16 mai 2004), à l’image du Christ, a donné sa vie pour en sauver une Sainte Jeanne Beretta-Molla, « simple messagère de l’amour divin » (JPII, cérémonie de canonisation le 16 mai 2004) a aimé les siens jusqu’à la fin, héroïquement.

Sainte du quotidien, de l’amour conjugal chaste et fécond, du don de soi aux plus pauvres et aux plus petits, qu’elle nous guide par son exemple sur le chemin du Ciel, et que par son intercession les malades soient secourus, et plus particulièrement les mères vivant une grossesse difficile…

Père, créateur du Ciel et de la terre, Ton Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ, que tu as envoyé pour nous sauver, a promis de nous accorder tout ce que nous Te demanderions en Son Nom. En ces temps où les forces du mal s’attaquent toujours plus à la vie, à Ta Paternité Divine, par la mise à mort quotidienne de tes enfants, nous te supplions tout particulièrement en cette neuvaine, par le Nom de Jésus, Ton Fils Bien aimé. Par l’intercession de sainte Jeanne Beretta Molla, et du Cœur immaculé de Marie, nous t’offrons cette neuvaine pour la Vie afin que de nombreuses âmes puissent être sauvées et chantent ta Miséricorde dans l’éternité.   Particulièrement ce jour, nous t’offrons nos prières pour les malades et plus particulièrement pour des mères ayant une grossesse difficile.

[Nous pouvons maintenant commencer la prière du chapelet ou d’une dizaine de chapelet à ces intentions]

Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré Saint Pierre de sa prison à la prière de l’Église, étends dans ta Miséricorde ton bras tout – puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen

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[ NEUVAINE DES SAINTS POUR LA VIE ] 24 oct: Sainte Marie-Euphrasie Pelletier & la Vénérable Rosalie Cadron-Jetté

En ce 2ème jour de la neuvaine, nous prions pour la Vie avec deux fondatrices du 19e siècle ayant à cœur le soin des femmes : Ste Marie-Euphrasie Pelletier et la Vénérable Rosalie Cardon-Jetté.

Ste Marie-Euphrasie Pelletier

Rose-Virginie Pelletier naît en 1796 à Noirmoutier. Pensionnaire à Tours à 14 ans, loin de chez elle, elle apprend le décès de sa mère et elle fait l’expérience de la souffrance et de la solitude… mais aussi de la tendresse de Dieu. Dès lors, son choix est fait. Elle deviendra religieuse pour aider les adolescentes désemparées. À 18 ans, elle entre dans la communauté de Notre-Dame de Charité fondé par Saint Jean Eudes. Les sœurs y accueillent de jeunes femmes que la vie avait blessées et que la société rejetait. Elle y aura le nom de Marie-Euphrasie.

Ayant une vision très positive de la personne humaine, elle croit non seulement dans la dignité absolue de toute personne mais encore dans ses potentialités, sa capacité d’évolution. Pour mieux répondre aux besoins la société, elle n’hésitera pas à reformer sa congrégation en créant des couvents reliés les uns des autres et deviendra ainsi la fondatrice de la congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur. Pour soutenir cette œuvre par la prière, elle fonde également les sœurs contemplatives.

Marie-Euphrasie a franchi avec audace les mers, les océans, les continents, afin de porter son œuvre partout où il y avait des besoins. Toujours tournée vers l’avenir, elle n’a jamais reculé devant les obstacles, combattant les résistances de l’Eglise et les préjugés sociaux de son époque, les incompréhensions, les contradictions. Son dynamisme et sa ténacité ont permis l’expansion universelle de sa congrégation. A sa mort en 1868, elle laisse 110 maisons sur les cinq continents.


Rosalie Cadronnait à Lavaltrie, Québec, en 1794. En 1811, elle épouse Jean-Marie Jetté, ils eurent 10 enfants dont 6 iront jusqu’à l’âge adulte. En 1831, le couple Jetté reçoit en pleine nuit une prostituée qui fuyait les matelots du port. Ils la cachent dans leur cave jusqu’à ce que la menace soit passée. Rosalie l’invite ensuite à demeurer chez elle le temps de se prendre en main et de refaire sa vie.

Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc, chapitre 7

Tout à l’image du Christ devant la femme pècheresse, ils ne condamnent pas le pécheur mais invitent à la conversion.

 « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
(…) « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »

Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Evangile de Jésus-Christ selon Saint Jean, chapitre 8

A Montréal, Rosalie participe à un groupe de prière pour la conversion des pécheurs, institué par Mgr Bourget. L’épidémie de choléra de 1832 emporte Jean-Marie le 7 octobre. Il laisse Rosalie seule avec sept enfants et sa mère à charge. Après le décès de sa mère, Rosalie décide de s’investir dans des œuvres de charité. Elle enseigne le catéchisme aux enfants, visite des pauvres et s’occupe de quelques filles-mères qu’elle accueille dans sa maison.  Dès 1840, Mgr Bourget fait appel à Rosalie lorsque des mères célibataires se confient à lui et sont dans le besoin. C’est ainsi qu’entre 1840 et 1845, Rosalie place plus de vingt-cinq femmes chez des personnes disposées à les recevoir dans le secret. Après chaque naissance, Rosalie Cadron-Jetté fait baptiser le nouveau-né et en devient la marraine. Elle s’impliquera également dans le suivi de chacune des grossesses, des naissances et les accompagnera dans leur rétablissement. En 1945, avec l’aide de Sophie Desmaret, elle fonde l’hospice Sainte Pélagie.

Le 16 janvier 1848, la communauté franchit l’étape de sa fondation par la profession religieuse de la fondatrice et sept consœurs et collaboratrices, formant l’Institut des Sœurs de la Miséricorde. Les sœurs subissent à leur début, injures et mépris de la part des habitants. Malade, Rosalie meurt en 1864.  A son décès, Rosalie laisse une communauté de plus de 33 religieuses et de nombreuses maisons se déploieront à travers l’Amérique du Nord.

Marie-Euphrasie et Rosalie ont toutes deux été sensibles à la détresse et aux besoins des femmes de leur époque, audacieuses, et pleines d’espérance, elles ont su être des ouvrières de la Miséricorde et de l’Amour de Dieu. Seigneur, par leur mérite, rend nous attentif aux femmes en détresse, non pas en répondant par la facilité, mais en sachant être le ferment de Salut que tu offres au monde, puisse la sainteté de leur vie servir d’exemple à chacun de nous.

Nous avons toujours des œuvres similaires en France qu’il faut soutenir…

Père, créateur du Ciel et de la terre, Ton Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ, que tu as envoyé pour nous sauver, a promis de nous accorder tout ce que nous Te demanderions en Son Nom. En ces temps où les forces du mal s’attaquent toujours plus à la vie, à Ta Paternité Divine, par la mise à mort quotidienne de tes enfants, nous te supplions tout particulièrement en cette neuvaine, par le Nom de Jésus, Ton Fils Bien aimé. Par l’intercession de sainte Marie-Euphrasie et de la vénérable Rosalie Cadron Jetté, et du Cœur Immaculé de Marie, nous t’offrons cette neuvaine pour la Vie afin que de nombreuses âmes puissent être sauvées et chantent ta Miséricorde dans l’éternité. Particulièrement ce jour, nous t’offrons nos prières pour les maisons d’accueil pour mères en détresse, pour qu’il en fleurisse partout en France.

[Nous pouvons maintenant commencer la prière du chapelet ou d’une dizaine de chapelet à ces intentions]

Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré Saint Pierre de sa prison à la prière de l’Église, étends dans ta Miséricorde ton bras Tout – Puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen

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[ NEUVAINE DES SAINTS POUR LA VIE ] 23 oct: Saint Joseph et les Saints Innocents

En ce 1er jour de la neuvaine, prions pour la Vie par l’intercession de Saint Joseph et des Saints innocents.

Annonciation de Joseph par Philippe de Champaigne

Saint Joseph, époux de la Vierge, père adoptif de Jésus, est avant tout « un homme juste », à l’écoute de Dieu.

Lorsque Joseph, sans doute informé par Marie elle-même, apprend que celle-ci est enceinte, il décide de la renvoyer en secret. Mais ayant formé ce projet en son cœur, l’ange lui apparut :

«Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; (…) Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit »

(Mt 1, 20).

Après la naissance de Jésus, « l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte (…) »(Mt 2, 13-14)

En effet, Hérode, devant la menace de ce « Roi » annoncé par les mages, envoie tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans, à Bethléem et dans toute la région. C’est le massacre des Saints Innocents. S’accomplit alors la prophétie « Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. » (Mt2, 15)

Prenons quelques minutes pour contempler cette Parole et entendre les pleurs de ces mères… Ne font-ils pas échos aux pleurs de toutes ces femmes que l’on trompe au sujet de l’avortement ?

Que nous montrent ces évènements? Joseph aurait pu suivre ce qui est prescrit dans la loi, c’est-à-dire lapider Marie (Dt 20, 22), mais il a su aller au-delà de la loi pour ne pas aller contre la charité. En écoutant le Seigneur, il a compris Sa volonté et Son amour, et c’est en cela qu’il est juste. De même, lorsque l’ange l’avertit de fuir en Egypte, Joseph obéit avec confiance, laissant de côté les craintes d’un départ si précipité à l’étranger, mettant ainsi tout en œuvre pour protéger cet enfant si fragile, cet enfant qui n’est autre que le Verbe de Vie.

De nos jours, lorsque l’on sait que l’on conseille l’IMG quand l’enfant est malade, l’IVG si l’on estime que la mère ne pourra pas élever son enfant, cela nous renvoie directement à la question que Joseph a dû se poser « Qu’est ce qui est véritablement juste ? ». Et, devant la mort de ces innocents qui est annoncée « moi, choisi par le Seigneur, serais-je prêt à me lever, dans la nuit, pour protéger ces innocents condamnés à mourir ? ».

Saint Joseph, apprenez-nous la confiance et l’obéissance à Dieu, la justice et la douceur, la prudence et l’audace.

Seigneur, Toi qui as choisi Joseph, un homme juste, pour qu’il soit le père de ton Fils et Toi pour qui les enfants de Bethléem ont donné le témoignage de leur sang, purifie-nous de tout péché, accorde-nous de témoigner de toi devant les hommes, de servir nos frères qui sont le corps du Christ et de protéger les innocents de notre temps.

Père, créateur du Ciel et de la terre, Ton Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ, que tu as envoyé pour nous sauver, a promis de nous accorder tout ce que nous Te demanderions en Son Nom. En ces temps où les forces du mal s’attaquent toujours plus à la vie, à Ta Paternité Divine, par la mise à mort quotidienne de tes enfants, nous te supplions tout particulièrement en cette neuvaine, par le Nom de Jésus, Ton Fils Bien aimé. Par l’intercession de saint Joseph et des Saints Innocents, et du Coeur immaculé de Marie, nous t’offrons cette neuvaine pour la Vie afin que de nombreuses âmes puissent être sauvées et chantent ta Miséricorde dans l’éternité.   Particulièrement ce jour, nous t’offrons nos prieres pour la vie menacée dans le sein maternel…


Prions un chapelet
ou une dizaine de chapelet à ces intentions

Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré Saint Pierre de sa prison à la prière de l’Eglise, étend dans ta Miséricorde ton bras tout-puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.

Pour aller plus loin , nous vous invitons à découvrir le film Unplanned :

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Bonne fête de la St Jean-Paul II

Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie

pour le service de la vie.On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des

communautés chrétiennes elles-mêmes.Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence.

St Jean-Paul II dans Evangelium Vitae au n° 95 & 100 est assurément le grand-père du mouvement des Veillées pour la Vie !

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On demande des Veilleurs !

Mgr François Touvet, évêque de Châlons, recherche des Veilleurs… De même, de nombreux diocèse n’ont pas encore de veillée déclarée alors n’hésitez pas à vous lancer car nous n’iront pas aux périphéries de l’Eglise si nous ne sommes pas au clair au sein de nos paroisses sur le renouveau de la culture de Vie… une dizaine de veillée est seulement déclarée pour l’instant… Où sont les 330 veillées de 2019 ?

On demande des Veilleurs !

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Une Toussaint pour la Vie !

Cette année encore, à l’occasion de la fête de la Toussaint (où nous ne fêtons pas les morts mais tous les saints!) nous vous proposons de redécouvrir certains saints qui se sont sanctifiés en annonçant l’évangile de la Vie !

Des laïcs comme la Pr. Jérome Lejeune, des religieux comme Sainte Marie-Euphrasie et la Vénérable Rosalie, tous témoignent par leurs actions que le Christ est le pain de Vie ! A leur exemple, suivons-les sur le chemins de la sainteté, chemin au service de nos frères.

” Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Mt 25, 40

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L’urgence de construire une culture de vie

” Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de la vie: nouvelle, parce qu’elle sera en mesure d’aborder et de résoudre les problèmes inédits posés aujourd’hui au sujet de la vie de l’homme; nouvelle, parce qu’elle sera adoptée avec une conviction forte et active par tous les chrétiens; nouvelle, parce qu’elle sera capable de susciter un débat culturel sérieux et courageux avec tous. “

 On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. “

” Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! “

St Jean-Paul II Evangelium Vitae n° 95 & 100

Cette grande prière pour la vie qui traverse le monde, le mouvement des Veillées pour la Vie y apporte une réponse avec des veillées en Europe aux Amériques, en Afrique, dans l’océan indien et dans le Pacifique, jusqu’au Japon !

Et si vous y contribuiez aussi, en organisant une veillée pour la vie dans votre paroisse ? Il y a un kit d’organisation prêt à l’emploi en libre service sur notre site…

“Veillons, prions, formons-nous et agissons pour donner un témoignage ecclésial commun afin de demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et le renouveau de la culture de Vie et de l’amour dans notre société…” Cf Lettre du Vatican de 2010

Que disait Ste Mère Térésa

Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.


C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer e
t d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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Que disait Ste Mère Térésa, prix Nobel de la Paix ?

Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.


C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer e
t d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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