Le 26 octobre 2021, Monseigneur Centène, évêque de Vannes a rédigé une lettre de soutien aux veillées pour la vie.
Voici l’intégralité de son courrier:
A l’occasion des veillées de prière pour la vie naissante et de l’entrée dans le temps de l’Avent, le 27 novembre 2021
Dans un discours prononcé à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, le Pape François disait : « Aller à la rencontre des plus fragiles permet de lutter contre la logique “de la compétitivité et de la loi du plus fort” qui “considère l’être humain en soi comme un bien de consommation que l’on peut utiliser et jeter”, ouvrant la voie à “la culture du déchet”. […] Seulela véritable fraternité «sait regarder la grandeur sacrée du prochain, qui sait découvrir Dieu dans tous les êtres humains, [qui] sait supporter les tracas de la vie ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, [qui] sait ouvrir son cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le cherche leur Père qui est bon » (EG, n. 92) ».
En cette nouvelle mobilisation des Veillées pour la Vie, nous sommes invités à prendre conscience de notre responsabilité missionnaire dans la défense de la vie, dont nous sommes responsables de par notre humanité et de par notre baptême. En ces temps d’épreuves et de crises, habités par l’Espérance, nous sommes conduits par l’Esprit à devenir témoins de l’amour du Père pour toute personne, amour qui donne à chacun une dignité admirable et inaliénable, de sa conception à sa fin ultime.
Saint Jean-Paul II, appelant à édifier la civilisation de l’amour, « à la base de laquelle se trouve la reconnaissance de la souveraineté universelle de Dieu le Père en tant que source intarissable d’amour », exhortait ainsi les hommes et femmes du troisième millénaire : « Acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. Vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères.
Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. Toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour : “Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es” ».
Dans nos paroisses, dans nos quartiers, dans nos villes et nos villages, dans nos communautés et nos familles, quelle réponse allons-nous donner à cet appel ? Quelle civilisation voulons-nous : celle fondée sur le Christ ou celle basée sur la confiance en nous-même, en nos facultés, en nos techniques, en notre génie ? Osons témoigner en actes et en vérité de la vie que Dieu nous donne. Sachons aller relever le faible, consoler l’affligé, secourir le désespéré, défendre l’opprimé, particulièrement ceux qui, parmi nous, n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix.
Veillons et prions : laissons la grâce sanctifiante de Dieu pénétrer nos cœurs, nous permettant d’accueillir la vie, notre vie comme celle de notre prochain, puisons en Dieu foi et espérance pour faire grandir en nous et autour de nous la civilisation de l’amour.
À la suite de Sainte Mère Térésa, exemple de charité chrétienne, mettons la prière à la première place.
À l’âge de 36 ans, le 10 septembre 1946, Sainte Mère Térésa reçoit « l’appel dans l’appel ». Déjà religieuse, elle quitte sa mission d’enseignante dans une école de filles pour suivre Jésus dans les bidonvilles de Calcutta et dans le service des plus pauvres. Alors que sa petite communauté de sœurs croule sous le travail, une décision est prise : une heure supplémentaire d’adoration. C’est un grand changement dans leur vie qui leur permet d’approfondir leur amour pour les pauvres.
Devant le monde entier, le jour où elle reçoit le Prix Nobel de la paix, Sainte Mère Térésa n’hésite pas à s’engager pour la vie et nous invite à cette prière « Seigneur, donne-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! ».
À l’appel de Benoit XVI, partout en France et à l’international, depuis plus de 10 ans, des veillées pour la vie sont organisées à la veille de l’avent. Cette année, ce sera le 27 novembre. (http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101127_vespri-avvento.html)
Nous avons tous les outils sur ce site pour agir. Alors maintenant, retroussons nos manches pour aider nos prêtres à en organiser une dans nos paroisses, nos communautés, ou nos foyers. Remettons la prière au centre de notre vie.
Nous servirons d’autant mieux notre société en ayant ce cœur à cœur avec le Christ avant. Soutenons les centres d’accueil pour les futures mères. Proposons notre aide aux jeunes mamans. Développons cette culture de vie autour de nous.
Nous pouvons aussi nous former en bioéthique pour répondre aux questions de notre époque si nous en avons la possibilité.
” Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de la vie: nouvelle, parce qu’elle sera en mesure d’aborder et de résoudre les problèmes inédits posés aujourd’hui au sujet de la vie de l’homme; nouvelle, parce qu’elle sera adoptée avec une conviction forte et active par tous les chrétiens; nouvelle, parce qu’elle sera capable de susciter un débat culturel sérieux et courageux avec tous. “
“ On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. “
” Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! “
St Jean-Paul II Evangelium Vitae n° 95 & 100
Cette grande prière pour la vie qui traverse le monde, le mouvement des Veillées pour la Vie y apporte une réponse avec des veillées en Europe aux Amériques, en Afrique, dans l’océan indien et dans le Pacifique, jusqu’au Japon !
Et si vous y contribuiez aussi, en organisant une veillée pour la vie dans votre paroisse ? Il y a un kit d’organisation prêt à l’emploi en libre service sur notre site…
“Veillons, prions, formons-nous et agissons pour donner un témoignage ecclésial commun afin de demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et le renouveau de la culture de Vie et de l’amour dans notre société…” Cf Lettre du Vatican de 2010
Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?“
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?
L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !
C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”
Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.
Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?“
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?
L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !
C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”
Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.
Le mercredi 23 juin sera débattu au Parlement européen le projet du rapport Matić qui vise entre autre à faire de l’avortement un “droit” universel et qui menace l’objection de conscience des professionnels de santé à ce sujet. Le vote de se rapport imposerai l’avortement dans les lois de tous les pays européens .
Quelques extraits du texte :
” considérant que, dans certains États membres, il existe toujours des lois interdisant l’avortement, sauf dans des circonstances strictement définies, forçant les femmes à subir des avortements clandestins, à se rendre à l’étranger ou à mener leur grossesse à terme contre leur volonté, ce qui constitue une violation des droits de l’homme et une forme de violence sexiste; considérant que, même dans les cas où l’avortement est autorisé, des obstacles limitent son accessibilité; (…)
[Le parlement européen invite à :] -La contraception moderne en tant que stratégie pour parvenir à l’égalité entre les hommes et les femmes -Un accès sûr et légal à l’avortement fondé sur la santé et les droits des femmes
La législation nationale permet souvent aux professionnels de santé de choisir de ne pas fournir les produits et services auxquels ils sont moralement opposés, y compris l’avortement ou la prescription, la vente et les conseils relatifs aux méthodes contraceptives, au nom du «refus de participer à une activité qu’une personne considère comme incompatible avec ses convictions religieuses, morales, philosophiques ou éthiques». (…)Un grand nombre d’États membres prévoient le droit à l’objection de conscience (…) Il convient toutefois de noter il ne s’agit pas d’un droit absolu et que la CEDH a jugé qu’elle ne devait pas être utilisée pour bloquer l’accès aux services auxquels il existe un droit légal.”
L’aveuglement de ce rapport à de quoi choquer : non, aucune femme n’est forcée d’avorter , donner la mort n’est pas un droit , restreindre l’avortement n’est pas une violence, la contraception n’est pas la solution à tout, et aucune sage-femme ne devrait être obligée d’agir contre la sagesse.
Donner la mort d’un bébé n’est il pas la véritable violence ? Protéger la Vie le véritable droit ?
Le fœtus est plus potelé, sa peau se déplie et devient plus lisse. Elle est aussi plus rouge en raison des nombreux petits vaisseaux sanguins qui la parcourent.
Comme il fait beaucoup d’efforts, ses besoins nutritionnels sont très importants. Il a besoin d’une bonne quantité de protéines, de vitamines et de minéraux (surtout du calcium et du fer) qu’il puisera à même l’alimentation de la Maman. À travers elle, il enregistre un éventail de saveurs ! Aussi, il continue à boire beaucoup de liquide amniotique et au début du 3ème trimestre, son appareil digestif est fonctionnel.
À cette étape, ses os sont complètement développés, mais ils sont encore mous. À l’intérieur de l’utérus, l’espace dont dispose le fœtus est limité donc ses mouvements deviennent plus restreints, mais pas moins nombreux.
Les structures du cerveau se renforcent. La gaine qui entoure les fibres nerveuses (myéline) continue de se développer et cela se poursuivra intensément pendant les premières années de vie extérieure. Vous le noterez entre autres par le développement d’habiletés telles que la marche, le langage et l’apprentissage à la propreté. De plus, le système nerveux central est maintenant en mesure de contrôler la température de son corps, grâce aux réserves de graisses corporelles qui ont bien grandi. D’ailleurs, l’apparence du fœtus a changé : il est plus rond!
Son cœur bat toujours rapidement au rythme de 130 à 140 battements par minute. Il mesure 37 cm et il pèse 1,5 kilo. Le diamètre de sa tête est de 8,2 cm.
La culture de la mort
« Dieu n’a pas fait la mort, Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; Ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui. » Sg 1, 13 ; 2, 24
« Seul Satan peut s’en réjouir [de la mort] ; par son envie, la mort est entrée dans le monde. Lui qui est homicide dès le commencement est aussi menteur et père du mensonge : trompant l’homme, il le conduit jusqu’au péché et à la mort, présentés comme des fins et fruits de vie. » (Evangelium Vitae n°53)
Dans le récit de la Genèse, le Créateur recommande à Adam et Eve de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance, et ce, pour la simple raison qu’ils en mourraient. Mais Dieu a beau les avertir, c’est le discours du Serpent qui l’emporte. Et c’est là toute sa ruse : faire passer pour un fruit de vie ce qui, en réalité, apporte la mort. « Pas du tout, vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux! » leur dit-il. Et c’est ainsi que la mort est entrée dans le monde.
« En réalité, si de nombreux et graves aspects de la problématique sociale actuelle peuvent de quelque manière expliquer le climat d’incertitude morale diffuse et parfois atténuer chez les individus la responsabilité personnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous sommes face à une réalité plus vaste, que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle ” culture de mort “. » (Evangelium Vitae n°12)
« Mais aujourd’hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de sa gravité [celle de l’avortement] s’est progressivement obscurcie. L’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d’une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Dans une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d’appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par des facilités ou à la tentation de s’abuser soi-même. » (Evangelium Vitae n°58)
Cette perversité tactique du langage est toujours à l’œuvre aujourd’hui, surtout dans nos sociétés modernes baignées dans la culture de mort. C’est notamment par les structures de péché que la confusion morale est entretenue. Ces structures finissent par atteindre la conscience collective en appelant par exemple « droits » des maux moraux, en utilisant des sigles aseptisés pour désigner des réalités tragiques ou encore en facilitant l’accès à des procédures de mort. Il ressort de tout cela que les balises morales sont souvent brouillées et que parfois, nos consciences ont perdu le sens de la valeur exacte de nos actes. C’est pourquoi redonner une place à la culture de vie commence par le fait d’ « appeler les choses par leur nom » comme le dit l’encyclique.
Seigneur Jésus, Toi la Vérité, fais-nous entrer dans le dynamisme d’une authentique liberté intérieure à la recherche de ce qui est bon et vrai. Soutiens-nous dans l’épreuve de la conversion de nos mentalités. Signale-nous nos erreurs et donne-nous la force d’accueillir la Vérité avec générosité.
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.
Bonus. Découvrez les Guetteurs, groupe de reggae engagé pour le renouveau de la culture de Vie :
Les temps vont changer, le peuple va se lever, La mort ne va plus être glorifiée. Nous avons forcément loupé quelque personnalité, Quelque sainteté à force d’exterminer, Ces enfants, ces innocents. Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer. Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Le monde s’est handicapé par cette société, Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer. Je veux démontrer que la vie est une beauté, Que la paix est une réalité, Non pas un symbole, non pas une parabole, Une réalité il faudrait l’appliquer ! Le monde s’est handicapé a force de tuer, Il s’est privé de nombreux bienfaits. Des discours d’honneur et de fraternité,
Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité. De ces enfants qui n’ont rien demandé, A part vivre sous le ciel étoilé. Vous qui vous plaignez des assassins, Toi qui en est là, tu en es un ! Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien pour toi ? Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien mais pourquoi ? Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli. Arrangements : Les Guetteurs (c) 2014 Rejoyce Musique.
L’entrée en avent, c’est dans un mois : Mobilisons-nous !
Dans un mois, nous aurons l’occasion d’apporter un témoignage ecclésial commun à notre société. De combien de veillée la France et le monde va se couvrir pour témoigner de notre espérance ? Ce témoignage sera aussi un temps de prière pour demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et la renaissance de la culture de vie dans notre société. Vous retrouverez ces grandes lignes dans la lettre introductrice de l’initiative de Benoît XVI en 2010. Cette initiative avait été rêvé par St Jean-Paul II en 1995, dans son encyclique Evangelium Vitae (au n°95, au n°100) et deux fois béni et encouragé par le pape François, en 2013 et 2017…
Il y avait 280 veillées pour la vie en 2017, 300 en 2018 : combien en donnerons-nous en 2019 ??
A vous de devenir des apôtres de l’Evangile de la Vie en organisant votre veillée pour la vie dans votre paroisse… Tout est sur notre site internet pour vous aider à organiser votre veillée pour la Vie dans votre paroisse…. N’hésitez pas aussi à participer à notre grand concours d’affiche : de nombreux lots sont à gagner…