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Mere theresa

Organisons des Veillées pour la Vie et engageons-nous dans notre société.

À la suite de Sainte Mère Térésa, exemple de charité chrétienne, mettons la prière à la première place.

À l’âge de 36 ans, le 10 septembre 1946, Sainte Mère Térésa reçoit « l’appel dans l’appel ». Déjà religieuse, elle quitte sa mission d’enseignante dans une école de filles pour suivre Jésus dans les bidonvilles de Calcutta et dans le service des plus pauvres. Alors que sa petite communauté de sœurs croule sous le travail, une décision est prise : une heure supplémentaire d’adoration. C’est un grand changement dans leur vie qui leur permet d’approfondir leur amour pour les pauvres.

Devant le monde entier, le jour où elle reçoit le Prix Nobel de la paix, Sainte Mère Térésa n’hésite pas à s’engager pour la vie et nous invite à cette prière « Seigneur, donne-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! ».

À l’appel de Benoit XVI, partout en France et à l’international, depuis plus de 10 ans, des veillées pour la vie sont organisées à la veille de l’avent. Cette année, ce sera le 27 novembre. (http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101127_vespri-avvento.html)

Nous avons tous les outils sur ce site pour agir. Alors maintenant, retroussons nos manches pour aider nos prêtres à en organiser une dans nos paroisses, nos communautés, ou nos foyers. Remettons la prière au centre de notre vie.

Nous servirons d’autant mieux notre société en ayant ce cœur à cœur avec le Christ avant. Soutenons les centres d’accueil pour les futures mères. Proposons notre aide aux jeunes mamans. Développons cette culture de vie autour de nous.

Nous pouvons aussi nous former en bioéthique pour répondre aux questions de notre époque si nous en avons la possibilité.

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L’urgence de construire une culture de vie

” Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de la vie: nouvelle, parce qu’elle sera en mesure d’aborder et de résoudre les problèmes inédits posés aujourd’hui au sujet de la vie de l’homme; nouvelle, parce qu’elle sera adoptée avec une conviction forte et active par tous les chrétiens; nouvelle, parce qu’elle sera capable de susciter un débat culturel sérieux et courageux avec tous. “

 On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. “

” Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! “

St Jean-Paul II Evangelium Vitae n° 95 & 100

Cette grande prière pour la vie qui traverse le monde, le mouvement des Veillées pour la Vie y apporte une réponse avec des veillées en Europe aux Amériques, en Afrique, dans l’océan indien et dans le Pacifique, jusqu’au Japon !

Et si vous y contribuiez aussi, en organisant une veillée pour la vie dans votre paroisse ? Il y a un kit d’organisation prêt à l’emploi en libre service sur notre site…

“Veillons, prions, formons-nous et agissons pour donner un témoignage ecclésial commun afin de demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et le renouveau de la culture de Vie et de l’amour dans notre société…” Cf Lettre du Vatican de 2010

Que disait Ste Mère Térésa

Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.


C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer e
t d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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Que disait Ste Mère Térésa, prix Nobel de la Paix ?

Il y a 42 ans, le 17 octobre 1979, Ste Mère Térésa était nominée pour le prix Nobel de la Paix ! Que disait-elle à la remise de son prix ?
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous.
Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.


C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !

C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer e
t d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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Rapport Matic: non donner la mort n’est pas un droit !

Le mercredi 23 juin sera débattu au Parlement européen le projet du rapport Matić qui vise entre autre à faire de l’avortement un “droit” universel et qui menace l’objection de conscience des professionnels de santé à ce sujet. Le vote de se rapport imposerai l’avortement dans les lois de tous les pays européens .

Quelques extraits du texte :

” considérant que, dans certains États membres, il existe toujours des lois interdisant l’avortement, sauf dans des circonstances strictement définies, forçant les femmes à subir des avortements clandestins, à se rendre à l’étranger ou à mener leur grossesse à terme contre leur volonté, ce qui constitue une violation des droits de l’homme et une forme de violence sexiste; considérant que, même dans les cas où l’avortement est autorisé, des obstacles limitent son accessibilité; (…)

[Le parlement européen invite à :]
-La contraception moderne en tant que stratégie pour parvenir à l’égalité entre les hommes et les femmes
-Un accès sûr et légal à l’avortement fondé sur la santé et les droits des femmes

La législation nationale permet souvent aux professionnels de santé de choisir de ne pas fournir les produits et services auxquels ils sont moralement opposés, y compris l’avortement ou la prescription, la vente et les conseils relatifs aux méthodes contraceptives, au nom du «refus de participer à une activité qu’une personne considère comme incompatible avec ses convictions religieuses, morales, philosophiques ou éthiques». (…)Un grand nombre d’États membres prévoient le droit à l’objection de conscience (…) Il convient toutefois de noter il ne s’agit pas d’un droit absolu et que la CEDH a jugé qu’elle ne devait pas être utilisée pour bloquer l’accès aux services auxquels il existe un droit légal.”

L’aveuglement de ce rapport à de quoi choquer : non, aucune femme n’est forcée d’avorter , donner la mort n’est pas un droit , restreindre l’avortement n’est pas une violence, la contraception n’est pas la solution à tout, et aucune sage-femme ne devrait être obligée d’agir contre la sagesse.

Donner la mort d’un bébé n’est il pas la véritable violence ? Protéger la Vie le véritable droit ?

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Neuvaine_Jour 7: jeudi 26 nov.

Le 7 ème mois de la Vie

Le fœtus est plus potelé, sa peau se déplie et devient plus lisse. Elle est aussi plus rouge en raison des nombreux petits vaisseaux sanguins qui la parcourent.

Comme il fait beaucoup d’efforts, ses besoins nutritionnels sont très importants. Il a besoin d’une bonne quantité de protéines, de vitamines et de minéraux (surtout du calcium et du fer) qu’il puisera à même l’alimentation de la Maman. À travers elle, il enregistre un éventail de saveurs ! Aussi, il continue à boire beaucoup de liquide amniotique et au début du 3ème trimestre, son appareil digestif est fonctionnel.

À cette étape, ses os sont complètement développés, mais ils sont encore mous. À l’intérieur de l’utérus, l’espace dont dispose le fœtus est limité donc ses mouvements deviennent plus restreints, mais pas moins nombreux.

Les structures du cerveau se renforcent. La gaine qui entoure les fibres nerveuses (myéline) continue de se développer et cela se poursuivra intensément pendant les premières années de vie extérieure. Vous le noterez entre autres par le développement d’habiletés telles que la marche, le langage et l’apprentissage à la propreté. De plus, le système nerveux central est maintenant en mesure de contrôler la température de son corps, grâce aux réserves de graisses corporelles qui ont bien grandi. D’ailleurs, l’apparence du fœtus a changé : il est plus rond!

Son cœur bat toujours rapidement au rythme de 130 à 140 battements par minute. Il mesure 37 cm et il pèse 1,5 kilo. Le diamètre de sa tête est de 8,2 cm.

La culture de la mort

 « Dieu n’a pas fait la mort, Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; Ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui. »
Sg 1, 13 ; 2, 24

 « Seul Satan peut s’en réjouir [de la mort] ; par son envie, la mort est entrée dans le monde. Lui qui est homicide dès le commencement est aussi menteur et père du mensonge : trompant l’homme, il le conduit jusqu’au péché et à la mort, présentés comme des fins et fruits de vie. » (Evangelium Vitae n°53)

Dans le récit de la Genèse, le Créateur recommande à Adam et Eve de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance, et ce, pour la simple raison qu’ils en mourraient. Mais Dieu a beau les avertir, c’est le discours du Serpent qui l’emporte. Et c’est là toute sa ruse : faire passer pour un fruit de vie ce qui, en réalité, apporte la mort.  « Pas du tout, vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux! » leur dit-il. Et c’est ainsi que la mort est entrée dans le monde.

 « En réalité, si de nombreux et graves aspects de la problématique sociale actuelle peuvent de quelque manière expliquer le climat d’incertitude morale diffuse et parfois atténuer chez les individus la responsabilité personnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous sommes face à une réalité plus vaste, que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle  ” culture de mort “. » (Evangelium Vitae n°12

 « Mais aujourd’hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de sa gravité [celle de l’avortement] s’est progressivement obscurcie. L’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d’une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Dans une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d’appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par des facilités ou à la tentation de s’abuser soi-même. » (Evangelium Vitae n°58)

Cette perversité tactique du langage est toujours à l’œuvre aujourd’hui, surtout dans nos sociétés modernes baignées dans la culture de mort. C’est notamment par les structures de péché que la confusion morale est entretenue. Ces structures finissent par atteindre la conscience collective en appelant par exemple  « droits » des maux moraux, en utilisant des sigles aseptisés pour désigner des réalités tragiques ou encore en facilitant l’accès à des procédures de mort. Il ressort de tout cela que les balises morales sont souvent brouillées et que parfois, nos consciences ont perdu le sens de la valeur exacte de nos actes. C’est pourquoi redonner une place à la culture de vie commence par le fait d’  « appeler les choses par leur nom » comme le dit l’encyclique.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est pray-150x150.png.

Seigneur Jésus, Toi la Vérité, fais-nous entrer dans le dynamisme d’une authentique liberté intérieure à la recherche de ce qui est bon et vrai. Soutiens-nous dans l’épreuve de la conversion de nos mentalités. Signale-nous nos erreurs et donne-nous la force d’accueillir la Vérité avec générosité. 

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

Bonus. Découvrez les Guetteurs, groupe de reggae engagé pour le renouveau de la culture de Vie :

Les temps vont changer, le peuple va se lever,
La mort ne va plus être glorifiée.
Nous avons forcément loupé quelque personnalité,
Quelque sainteté à force d’exterminer,
Ces enfants, ces innocents.
Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer.
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Le monde s’est handicapé par cette société,
Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer.
Je veux démontrer que la vie est une beauté,
Que la paix est une réalité,
Non pas un symbole, non pas une parabole,
Une réalité il faudrait l’appliquer !
Le monde s’est handicapé a force de tuer,
Il s’est privé de nombreux bienfaits.
Des discours d’honneur et de fraternité,

Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité.
De ces enfants qui n’ont rien demandé,
A part vivre sous le ciel étoilé.
Vous qui vous plaignez des assassins,
Toi qui en est là, tu en es un !
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien pour toi ?
Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien mais pourquoi ?
Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli.
Arrangements : Les Guetteurs
(c) 2014 Rejoyce Musique.

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Dans un mois…

L’entrée en avent, c’est dans un mois : Mobilisons-nous !

Dans un mois, nous aurons l’occasion d’apporter un témoignage ecclésial commun à notre société. De combien de veillée la France et le monde va se couvrir pour témoigner de notre espérance ? Ce témoignage sera aussi un temps de prière pour demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et la renaissance de la culture de vie dans notre société. Vous retrouverez ces grandes lignes dans la lettre introductrice de l’initiative de Benoît XVI en 2010. Cette initiative avait été rêvé par St Jean-Paul II en 1995, dans son encyclique Evangelium Vitae (au n°95, au n°100) et deux fois béni et encouragé par le pape François, en 2013 et 2017…

Il y avait 280 veillées pour la vie en 2017, 300 en 2018 : combien en donnerons-nous en 2019 ?? 

A vous de devenir des apôtres de l’Evangile de la Vie en organisant votre veillée pour la vie dans votre paroisse… Tout est sur notre site internet pour vous aider à organiser votre veillée pour la Vie dans votre paroisse…. N’hésitez pas aussi à participer à notre grand concours d’affiche : de nombreux lots sont à gagner…

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Belle fête de la Présentation de Jésus au Temple !

Commentaire de Dom Guéranger :

Extrait d’un commentaire de Dom Guéranger sur la fête de ce jour : Enfin les quarante jours de la Purification de Marie sont écoulés, et le moment est venu où elle doit monter au Temple du Seigneur pour y présenter Jésus. Avant de suivre le Fils et la Mère dans ce voyage mystérieux à Jérusalem, arrêtons-nous encore un instant à Bethléhem, et pénétrons avec amour et docilité les mystères qui vont s’accomplir

La Loi du Seigneur ordonnait aux femmes d’Israël, après leur enfantement, de demeurer quarante jours sans approcher du tabernacle ; après l’expiration de ce terme, elles devaient, pour être purifiées, offrir un sacrifice. Ce sacrifice consistait en un agneau, pour être consumé en holocauste ; on devait y joindre une tourterelle ou une colombe, destinées à être offertes selon le rite du sacrifice pour le péché. Que si la mère était trop pauvre pour fournir l’agneau, le Seigneur avait permis de le remplacer par une autre tourterelle, ou une autre colombe.

Un second commandement divin déclarait tous les premiers-nés propriété du Seigneur, et prescrivait la manière de les racheter. Le prix de ce rachat était de cinq sicles, qui, au poids du sanctuaire, représentaient chacun vingt oboles. Marie, fille d’Israël, avait enfanté ; Jésus était son premier-né. Le respect dû à un tel enfantement, à un tel premier-né, permettait-il l’accomplissement de la loi ?

Si Marie considérait les raisons qui avaient porté le Seigneur à obliger les mères à la purification, elle voyait clairement que cette loi n’avait point été faite pour elle. Quel rapport pouvait avoir avec les épouses des hommes, celle qui était le très pur sanctuaire de l’Esprit-Saint, Vierge dans la conception de son Fils, Vierge dans son ineffable enfantement ; toujours chaste, mais plus chaste encore après avoir porté dans son sein et mis au monde le Dieu de toute sainteté ? Si elle considérait la qualité sublime de son Fils, cette majesté du Créateur et du souverain Seigneur de toutes choses, qui avait daigné prendre naissance en elle, comment aurait-elle pu penser qu’un tel Fils était soumis à l’humiliation du rachat, comme un esclave qui ne s’appartient pas à lui-même ?

Cependant, l’Esprit qui résidait en Marie lui révèle qu’elle doit accomplir cette double loi. Malgré son auguste qualité de Mère de Dieu, il faut qu’elle se mêle à la foule des mères des hommes, qui se rendent de toutes parts au Temple, pour y recouvrer, par un sacrifice, la pureté qu’elles ont perdue. En outre, ce Fils de Dieu et Fils de l’Homme doit être considéré en toutes choses comme un serviteur ; il faut qu’il soit racheté en cette humble qualité comme le dernier des enfants d’Israël. Marie adore profondément cette volonté suprême, et s’y soumet de toute la plénitude de son cœur.

Les conseils du Très-Haut avaient arrêté que le Fils de Dieu ne serait déclaré à son peuple que par degrés. Après trente années de vie cachée à Nazareth, où, comme le dit l’Évangéliste, il était réputé le fils de Joseph, un grand Prophète devait l’annoncer mystérieusement aux Juifs accourus au Jourdain, pour y recevoir le baptême de la pénitence. Bientôt ses propres œuvres, ses éclatants miracles, rendraient témoignage de lui. Après les ignominies de sa Passion, il ressusciterait glorieux, confirmant ainsi la vérité de ses prophéties, l’efficacité de son Sacrifice, enfin sa divinité. Jusque-là presque tous les hommes ignoreraient que la terre possédait son Sauveur et son Dieu. Les bergers de Bethléhem n’avaient point reçu l’ordre, comme plus tard les pêcheurs de Génésareth, d’aller porter la Parole jusqu’aux extrémités du monde ; les Mages, qui avaient paru tout à coup au milieu de Jérusalem, étaient retournés dans l’Orient, sans revoir cette ville qui s’était émue un instant de leur arrivée. Ces prodiges, d’une si sublime portée aux yeux de l’Église, depuis l’accomplissement de la mission de son divin Roi, n’avaient trouvé d’écho et de mémoire fidèle que dans le cœur de quelques vrais Israélites qui attendaient le salut d’un Messie humble et pauvre ; la naissance même de Jésus à Bethléhem devait demeurer ignorée du plus grand nombre des Juifs ; car les Prophètes avaient prédit qu’il serait appelé Nazaréen.

Le même plan divin qui avait exigé que Marie fût l’épouse de Joseph, pour protéger, aux yeux du peuple, sa virginité féconde, demandait donc que cette très chaste Mère vînt comme les autres femmes d’Israël offrir le sacrifice de purification, pour la naissance du Fils qu’elle avait conçu par l’opération de l’Esprit-Saint, mais qui devait être présenté au temple comme le fils de Marie, épouse de Joseph. Ainsi, la souveraine Sagesse aime à montrer que ses pensées ne sont point nos pensées, à déconcerter nos faibles conceptions, en attendant le jour où elle déchire les voiles et se montre à découvert à nos yeux éblouis.

La volonté divine fut chère à Marie, en cette circonstance comme en toutes les autres. La Vierge ne pensa point agir contre l’honneur de son fils, ni contre le mérite glorieux de sa propre intégrité, en venant chercher une purification extérieure dont elle n’avait nul besoin. Elle fut, au Temple, la servante du Seigneur, comme elle l’avait été dans la maison de Nazareth, lors de la visite de l’Ange. Elle obéit à la loi, parce que les apparences la déclaraient sujette à la loi. Son Dieu et son Fils se soumettait au rachat comme le dernier des hommes ; il avait obéi à l’édit d’Auguste pour le dénombrement universel ; il devait « être obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » : la Mère et l’Enfant s’humilièrent ensemble ; et l’orgueil de l’homme reçut en ce jour une des plus grandes leçons qui lui aient jamais été données.

Quel admirable voyage que celui de Marie et de Joseph allant de Bethléhem à Jérusalem ! L’Enfant divin est dans les bras de sa mère ; elle le tient sur son cœur durant tout le cours de cette route fortunée. Le ciel, la terre, la nature tout entière, sont sanctifiés par la douce présence de leur miséricordieux créateur. Les hommes au milieu desquels passe cette mère chargée de son tendre fruit la considèrent, les uns avec indifférence, les autres avec intérêt ; mais nul d’entre eux ne pénètre encore le mystère qui doit les sauver tous.

Joseph est porteur de l’humble offrande que la mère doit présenter au prêtre. Leur pauvreté ne leur permet pas d’acheter un agneau ; et d’ailleurs n’est-il pas l’Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde, ce céleste Enfant que Marie tient dans ses bras ? La loi a désigné la tourterelle ou la colombe pour suppléer l’offrande qu’une mère indigente ne pourrait présenter : innocents oiseaux, dont le premier figure la chasteté et la fidélité, et dont le second est le symbole de la simplicité et de l’innocence. Joseph porte aussi les cinq sicles, prix du rachat du premier-né ; car il est vraiment le Premier-né, cet unique fils de Marie, qui a daigné faire de nous ses frères, et nous rendre participants de la nature divine, en adoptant la nôtre.

Enfin, cette sainte et sublime famille est entrée dans Jérusalem. Le nom de cette ville sacrée signifie vision de paix ; et le Sauveur vient par sa présence lui offrir la paix. Admirons une magnifique progression dans les noms des trois villes auxquelles se rattache la vie mortelle du Rédempteur. Il est conçu à Nazareth, qui signifie la fleur ; car il est, comme il le dit au Cantique, la fleur des champs et le lis des vallons ; et sa divine odeur nous réjouit. Il naît à Bethléhem, la maison du pain, afin d’être la nourriture de nos âmes. Il est offert en sacrifice sur la croix à Jérusalem, et par son sang, il rétablit la paix entre le ciel et la terre, la paix entre les hommes, la paix dans nos âmes. Dans cette journée, comme nous le verrons bientôt, il va donner les arrhes de cette paix.

Pendant que Marie portant son divin fardeau monte, Arche vivante, les degrés du Temple, soyons attentifs ; car une des plus fameuses prophéties s’accomplit, un des principaux caractères du Messie se déclare. Conçu d’une Vierge, né en Bethléhem, ainsi qu’il était prédit, Jésus, en franchissant le seuil du Temple, acquiert un nouveau titre à nos adorations. Cet édifice n’est plus le célèbre Temple de Salomon, qui devint la proie des flammes aux jours de la captivité de Juda. C’est le second Temple bâti au retour de Babylone, et dont la splendeur n’a point atteint la magnificence de l’ancien. Avant la fin du siècle, il doit être renversé pour la seconde fois ; et la parole du Seigneur sera engagée à ce qu’il n’y demeure pas pierre sur pierre. Or, le Prophète Aggée, pour consoler les Juifs revenus de l’exil, qui se lamentaient sur leur impuissance à élever au Seigneur une maison comparable à celle qu’avait édifiée Salomon, leur a dit ces paroles, et elles doivent servir à fixer l’époque de la venue du Messie : « Prends courage, Zorobabel, dit le Seigneur ; prends courage, Jésus, fils de Josedec, souverain Prêtre ; prends courage, peuple de cette contrée ; car voici ce que dit le Seigneur : Encore un peu de temps et j’ébranlerai le ciel et la terre, et j’ébranlerai toutes les nations ; et le Désiré de toutes les nations viendra ; et je remplirai de gloire cette maison. La gloire de cette seconde maison sera plus grande que ne le fut celle de la première ; et dans ce lieu je donnerai la paix, dit le Seigneur des armées. »

L’heure est arrivée de l’accomplissement de cet oracle. L’Emmanuel est sorti de son repos de Bethléhem, il s’est produit au grand jour, il est venu prendre possession de sa maison terrestre ; et par sa seule présence dans l’enceinte du second Temple, il en élève tout d’un coup la gloire au-dessus de la gloire dont avait paru environné celui de Salomon. Il doit le visiter plusieurs fois encore ; mais cette entrée qu’il y fait aujourd’hui, porté sur les bras de sa mère, suffit à accomplir la prophétie ; dès maintenant, les ombres et les figures que renfermait ce Temple commencent à s’évanouir aux rayons du Soleil de la vérité et de la justice. Le sang des victimes teindra encore, quelques années, les cornes de l’autel ; mais au milieu de toutes ces victimes égorgées, hosties impuissantes, s’avance déjà l’Enfant qui porte dans ses veines le sang de la Rédemption du monde. Parmi ce concours de sacrificateurs, au sein de cette foule d’enfants d’Israël qui se presse dans les diverses enceintes du Temple, plusieurs attendent le Libérateur, et savent que l’heure de sa manifestation approche ; mais aucun d’eux ne sait encore qu’en ce moment même le Messie attendu vient d’entrer dans la maison de Dieu.

Cependant un si grand événement ne devait pas s’accomplir sans que l’Eternel opérât une nouvelle merveille. Les bergers avaient été appelés par l’Ange, l’étoile avait attiré les Mages d’Orient en Bethléhem ; l’Esprit-Saint suscite lui-même à l’Enfant divin un témoignage nouveau et inattendu.

Un vieillard vivait à Jérusalem, et sa vie touchait au dernier terme ; mais cet homme de désirs, nommé Siméon, n’avait point laissé languir dans son cœur l’attente du Messie. Il sentait que les temps étaient accomplis ; et pour prix de son espérance, l’Esprit-Saint lui avait fait connaître que ses yeux ne se fermeraient pas avant qu’ils eussent vu la Lumière divine se lever sur le monde. Au moment où Marie et Joseph montaient les degrés du Temple, portant vers l’autel l’Enfant de la promesse, Siméon se sent poussé intérieurement par la force irrésistible de l’Esprit divin ; il sort de sa maison, il dirige vers la demeure sacrée ses pas chancelants, mais soutenus par l’ardeur de ses désirs. Sur le seuil de la maison de Dieu, parmi les mères qui s’y pressent chargées de leurs enfants, ses yeux inspirés ont bientôt reconnu la Vierge féconde prophétisée par Isaïe ; et son cœur vole vers l’Enfant qu’elle tient dans ses bras.

Marie, instruite par le même Esprit, laisse approcher le vieillard ; elle dépose dans ses bras tremblants le cher objet de son amour, l’espoir du salut de la terre. Heureux Siméon, figure de l’ancien monde vieilli dans l’attente et près de succomber ! A peine a-t-il reçu le doux fruit de la vie, que sa jeunesse se renouvelle comme celle de l’aigle ; en lui s’accomplit la transformation qui doit se réaliser dans la race humaine. Sa bouche s’ouvre, sa voix retentit, il rend témoignage comme les bergers dans la région de Bethléhem, comme les Mages au sein de l’Orient. « O Dieu ! dit-il, mes yeux ont donc vu le Sauveur que vous prépariez ! Elle luit enfin, cette Lumière qui doit éclairer les Gentils, et faire la gloire de votre peuple d’Israël. »

Tout à coup survient, attirée aussi par le mouvement du divin Esprit, la pieuse Anne, fille de Phanuel, illustre par sa piété et vénérable à tout le peuple par son grand âge. Les deux vieillards, représentants de la société antique, unissent leurs voix, et célèbrent l’avènement fortuné de l’Enfant qui vient renouveler la face de la terre, et la miséricorde de Jéhovah qui, selon la prophétie d’Aggée, dans ce lieu, au sein même du second Temple, donne enfin la paix au monde.

C’est dans cette paix tant désirée que va s’endormir Siméon. Vous laisserez donc partir dans la paix votre serviteur, selon votre parole, Seigneur ! dit le vieillard ; et bientôt son âme, dégagée des liens du corps, va porter aux élus qui reposent dans le sein d’Abraham la nouvelle de la paix qui apparaît sur la terre, et leur ouvrira bientôt les cieux. Anne survivra quelques jours encore à cette grande scène ; elle doit, comme nous l’apprend l’Évangéliste, annoncer l’accomplissement des promesses aux Juifs spirituels qui attendaient la Rédemption d’Israël. Une semence devait être confiée à la terre ; les bergers, les Mages, Siméon, Anne, l’ont jetée ; elle lèvera en son temps : et quand les années d’obscurité que le Messie doit passer dans Nazareth seront écoulées, quand il viendra pour la moisson, il dira à ses disciples : Voyez comme le froment blanchit à maturité sur les guérets : priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour la récolte.

Le fortuné vieillard rend donc aux bras de la très pure Mère le Fils qu’elle va offrir au Seigneur. Les oiseaux mystérieux sont présentés au prêtre qui les sacrifie sur l’autel, le prix du rachat est versé, l’obéissance parfaite est accomplie ; et après avoir rendu ses hommages au Seigneur dans cet asile sacré à l’ombre duquel s’écoulèrent ses premières années, Marie toujours Vierge, pressant sur son cœur le divin Emmanuel, et accompagnée de son fidèle époux, descend les degrés du Temple.

Tel est le mystère du quarantième jour, qui ferme la série des jours du Temps de Noël, par cette admirable fête de la Purification de la très sainte Vierge. De savants hommes, au nombre desquels on compte le docte Henschenius, dont Benoît XIV partage le sentiment, inclinent à donner une origine apostolique à cette solennité ; il est certain du moins qu’elle était déjà ancienne au cinquième siècle.

L’Église Grecque et l’Église de Milan mettent cette fête au nombre des solennités de Notre-Seigneur ; mais l’Église Romaine l’a toujours comptée entre les fêtes de la sainte Vierge. Sans doute, l’Enfant Jésus est offert aujourd’hui dans le Temple et racheté ; mais c’est à l’occasion de la Purification de Marie, dont cette offrande et ce rachat sont comme la conséquence. Les plus anciens Martyrologes et Calendriers de l’Occident donnent cette fête sous le titre qu’elle conserve aujourd’hui ; et la gloire du Fils, loin d’être obscurcie par les honneurs que l’Église rend à la Mère, en reçoit un nouvel accroissement, puisque lui seul est le principe de toutes les grandeurs que nous révérons en elle.

LES PREMIÈRES VÊPRES DE LA PURIFICATION.

La sainte Église chante dans cet Office, pour la dernière fois, les célèbres Antiennes de l’Octave de Noël, qui célèbrent le grand Mystère de l’Incarnation du Verbe et la fécondité de la Vierge.

Le Capitule est la prophétie de Malachie annonçant la venue du souverain Seigneur, de l’Ange de l’Alliance, qui vient visiter son Temple, oracle qui s’accomplit aujourd’hui.

LA BÉNÉDICTION DES CIERGES.

Après l’Office de Tierce, l’Église pratique, en ce jour, la bénédiction solennelle des Cierges, que l’on compte pour une des trois principales qui ont lieu dans le cours de l’année : les deux autres sont celle des Cendres et celle des Rameaux. L’intention de cette cérémonie se rapporte au jour même de la Purification de la sainte Vierge ; en sorte que si l’un des Dimanches de Septuagésime, de Sexagésime, ou de Quinquagésime, tombe le deux février, la fête est remise au lendemain ; mais la bénédiction des Cierges, et la Procession qui en est le complément, demeurent fixes au deux février.

Afin de réunir sous un même rite les trois grandes Bénédictions dont nous parlons, l’Église a ordonné, pour celle des Cierges, l’usage de la même couleur violette qu’elle emploie dans la bénédiction des Cendres et dans celle des Rameaux ; en sorte que cette solennelle fonction, qui sert à marquer d’une manière inviolable le jour auquel s’est accomplie la Purification de Marie, doit s’exécuter tous les ans, le deux février, sans qu’il soit dérogé à la couleur prescrite pour les trois Dimanches dont nous venons de parler.

L’origine de cette cérémonie est assez difficile à assigner d’une manière précise. Selon Baronius, Thomassin, Baillet, etc., elle aurait été instituée, vers la fin du V° siècle, par le Pape saint Gélase, pour donner un sens chrétien aux restes de l’antique fête des Lupercales, dont le peuple de Rome avait encore retenu quelques usages superstitieux. Il est du moins certain que saint Gélase abolit, à cette époque, les derniers vestiges de la fête des Lupercales qui, comme l’on sait, était célébrée au mois de février, dans les siècles du paganisme. Innocent III, dans un de ses Sermons sur la fête de la Purification, enseigne que l’attribution de la cérémonie des Cierges au deux février est due à la sagesse des Pontifes romains, lesquels auraient appliqué au culte de la sainte Vierge les restes d’un usage religieux des anciens Romains, qui allumaient des flambeaux en mémoire des torches à la lueur desquelles Cérès avait, selon la fable, parcouru les sommets de l’Etna, cherchant sa fille Proserpine enlevée par Pluton ; mais on ne trouve pas de fête en l’honneur de Cérès, au mois de février, sur le Calendrier des anciens Romains. Il nous semble donc plus exact d’adopter le sentiment de D. Hugues Ménard, Rocca, Henschenius et Benoît XIV, qui tiennent que la fête antique connue en février sous le nom d’Amburbalia, et dans laquelle les païens parcouraient la ville en portant des flambeaux, a donné occasion aux Souverains Pontifes de lui substituer un rite chrétien qu’ils ont uni à la célébration de la fête dans laquelle le Christ, Lumière du monde, est présenté au Temple par la Vierge-mère.

Le mystère de cette cérémonie a été fréquemment expliqué par les liturgistes depuis le VIIe siècle. Selon saint Ives de Chartres, dans son deuxième Sermon sur la fête d’aujourd’hui, la cire des cierges, formée du suc des fleurs par les abeilles, que l’antiquité a toujours considérées comme un type de la virginité, signifie la chair virginale du divin Enfant, lequel n’a point altéré, dans sa conception ni dans sa naissance, l’intégrité de Marie. Dans la flamme du cierge, le saint Évêque nous apprend à voir le symbole du Christ qui est venu illuminer nos ténèbres. Saint Anselme, dans ses Enarrations sur saint Luc, développant le même mystère, nous dit qu’il y a trois choses à considérer dans le Cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, dit-il, ouvrage de l’abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est l’âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure, est la divinité.

Autrefois, les fidèles s’empressaient d’apporter eux-mêmes des cierges à l’Église, le jour de la Purification, afin qu’ils fussent bénis avec ceux que les prêtres et les ministres portent à la Procession ; cet usage est encore observé en beaucoup de lieux. Il est à désirer que les Pasteurs des âmes recommandent fortement cette coutume, et qu’ils la rétablissent ou la soutiennent partout où il est besoin. Tant d’efforts que l’on a faits pour ruiner, ou du moins pour appauvrir le culte extérieur, ont amené insensiblement le plus triste affaiblissement du sentiment religieux, dont l’Église possède seule la source dans la Liturgie. Il est nécessaire aussi que les fidèles sachent que les cierges bénis au jour de la Chandeleur, car tel est le nom populaire de la fête de la Purification, emprunté à la cérémonie même dont nous parlons ; que ces cierges, disons-nous, sont bénis, non seulement pour servir à la Procession, mais encore pour l’usage des chrétiens qui, en les gardant avec respect dans leurs maisons, en les portant avec eux, tant sur la terre que sur les eaux, comme dit l’Église, attirent des bénédictions particulières du ciel. On doit allumer aussi ces cierges de la Chandeleur auprès du lit des mourants, comme un souvenir de l’immortalité que le Christ nous a méritée, et comme un signe de la protection de Marie.

Tout étant préparé, le prêtre procède à la cérémonie de la Bénédiction des Cierges.

Après les Oraisons, le Célébrant asperge d’eau bénite et encense les Cierges ; on procède ensuite à leur distribution. A ce moment, l’Église, émue à la vue des symboles glorieux qui lui rappellent les caractères de l’Emmanuel, s’unit aux transports du vieillard Siméon, qui, tenant en ses bras l’Enfant de la Vierge, le proclama la Lumière des nations. Elle emprunte son beau Cantique, répétant après chaque Verset une Antienne formée des dernières paroles dont il se compose.

LA PROCESSION DES CIERGES.

Remplie d’allégresse, illuminée de ces feux mystérieux, entraînée, comme Siméon, par le mouvement de l’Esprit-Saint, la sainte Église se met en marche pour aller à la rencontre de l’Emmanuel. C’est cette rencontre sublime que l’Église Grecque, dans sa Liturgie, désigne sous le nom d’Hypapante, et dont elle a fait l’appellation de la fête d’aujourd’hui. L’Église veut imiter la merveilleuse procession qui eut lieu en ce moment même dans le Temple de Jérusalem, et que saint Bernard célèbre ainsi, dans son premier Sermon pour la Fête de la Purification de Notre-Dame : « Aujourd’hui la Vierge-mère introduit le Seigneur du Temple dans le Temple du Seigneur ; Joseph présente au Seigneur, non un fils qui soit le sien, mais le Fils bien-aimé du Seigneur, dans lequel il a mis ses complaisances. Le juste reconnaît Celui qu’il attendait ; la veuve-Anne l’exalte dans ses louanges. Ces quatre personnes ont célébré pour la première fois la Procession d’aujourd’hui, qui, dans la suite, devait être solennisée dans l’allégresse de la terre entière, en tous lieux, et par toutes les nations. Ne nous a étonnons pas que cette Procession ait été si petite ; car Celui qu’on y recevait s’était fait petit. Aucun pécheur n’y parut : tous étaient justes, saints et parfaits. »

Marchons néanmoins sur leurs traces. Allons au-devant de l’Époux, comme les Vierges sages, portant dans nos mains des lampes allumées au feu de la charité. Souvenons-nous du conseil que nous donne le Sauveur lui-même : « Que vos reins soient ceints comme ceux des voyageurs ; tenez dans vos mains des flambeaux allumés et soyez semblables à ceux qui attendent leur Seigneur. » (Luc. XII, 35). Conduits par la foi, éclairés par l’amour, nous le rencontrerons, nous le reconnaîtrons, et il se donnera à nous.

La sainte Église ouvre les chants de cette Procession par l’Antienne suivante, qui se trouve mot à mot dans la Liturgie Grecque, en cette même Fête : « Décore ta chambre nuptiale, ô Sion ! et reçois le Christ Roi : accueille avec amour Marie, qui est la porte du ciel ; car elle tient dans ses bras le Roi de gloire, Celui qui est la Lumière nouvelle. La Vierge s’arrête, présentant son Fils engendré avant l’aurore ; Siméon le reçoit dans ses bras, et annonce aux peuples qu’il est le maître de la vie et de la mort, et le Sauveur du monde. »

On ajoute l’Antienne suivante, tirée de l’Évangile, et dans laquelle est racontée la mystérieuse rencontre du vieillard Siméon : « Siméon avait appris de l’Esprit-Saint qu’il ne mourrait pas sans voir le Christ du Seigneur ; et au moment où l’Enfant était introduit dans le Temple, il le prit dans ses bras, et bénissant Dieu, il dit : C’est maintenant, Seigneur, que vous laisserez aller en paix votre serviteur. »

La Procession étant terminée, le Célébrant et les ministres déposent les ornements violets, et en revêtent de blancs pour la Messe solennelle de la Purification de Notre-Dame. Si cependant on était à l’un des trois Dimanches de Septuagésime, de Sexagésime ou de Quinquagésime, la Messe de la fête serait, comme nous l’avons dit, remise au lendemain.

A LA MESSE.

Dans l’Introït, l’Église chante la gloire du Temple visité aujourd’hui par l’Emmanuel. Aujourd’hui, le Seigneur est grand dans la Cité de David, sur la montagne de Sion. Siméon, figure du genre humain, reçoit dans ses bras Celui qui est la miséricorde que Dieu nous envoie.

Dans la Collecte, l’Église demande pour ses enfants la grâce d’être présentés eux-mêmes au Seigneur, comme l’a été l’Emmanuel ; mais, afin qu’ils soient reçus favorablement par sa Majesté toute sainte, elle implore pour eux la pureté du cœur.

ÉPÎTRE.

Tous les Mystères de l’Homme-Dieu ont pour objet la purification de nos cœurs. Il envoie son Ange, son Précurseur, devant sa face, pour préparer la voie ; et Jean nous criait du fond du désert : Abaissez les collines, comblez les vallées. Il vient enfin lui-même, l’Ange, l’Envoyé par excellence, sceller l’alliance avec nous ; il vient à son Temple ; et ce temple est notre cœur. Mais il est semblable à un feu ardent qui fond et épure les métaux. Il veut nous renouveler, en nous rendant purs, afin que nous devenions dignes de lui être offerts, et d’être offerts avec lui, dans un Sacrifice parfait. Nous ne devons donc pas nous contenter d’admirer de si hautes merveilles, mais comprendre qu’elles ne nous sont montrées que pour opérer en nous la destruction de l’homme ancien, et la création de l’homme nouveau. Nous avons dû naître avec Jésus-Christ ; cette nouvelle naissance est déjà à son quarantième jour. Aujourd’hui il nous faut être présentés avec lui par Marie, qui est aussi notre Mère, à la Majesté divine. L’instant du Sacrifice approche ; préparons une dernière fois nos âmes.

Dans le Graduel, l’Église célèbre de nouveau la Miséricorde qui a apparu dans le Temple de Jérusalem, et qui va bientôt se manifester avec plus de plénitude encore dans l’offrande du grand Sacrifice.

Si l’on est déjà dans le temps de la Septuagésime, l’Église chante, en place de l’Alléluia, le Trait composé tout entier des paroles du vieillard Siméon.

ÉVANGILE.

L’esprit divin nous a conduits au Temple comme Siméon ; et nous y contemplons en ce moment la Vierge-mère, présentant à l’autel le Fils de Dieu et le sien. Nous admirons cette fidélité à la Loi dans le Fils et dans la Mère, et nous sentons au fond de nos coeurs le désir d’être présentés à notre tour au grand Dieu qui acceptera notre hommage, comme il a reçu celui de son Fils. Hâtons-nous donc de mettre nos sentiments en rapport avec ceux du Cœur de Jésus, avec ceux qui s’élèvent du Cœur de Marie. Le salut du monde a fait un pas dans cette grande journée ; que l’œuvre de notre sanctification avance donc aussi. Désormais, le mystère du Dieu Enfant ne nous sera plus offert par l’Église comme l’objet spécial de notre religion ; la douce quarantaine de Noël touche à son terme ; il nous faut suivre maintenant l’Emmanuel dans ses luttes contre nos ennemis. Attachons-nous à ses pas ; courons à sa suite comme Siméon, et marchons sans relâche sur les traces de Celui qui est notre Lumière ; aimons cette Lumière, et obtenons par notre fidélité empressée qu’elle luise toujours sur nous.

Pendant l’Offrande, la sainte Église célèbre la grâce que le Seigneur a mise sur les lèvres de Marie, et les faveurs répandues sur celle que l’Ange a appelée Bénie entre toutes les femmes.

En distribuant le Pain de vie, le fruit de Bethléhem qui a été présenté sur l’autel, et a racheté toutes nos iniquités, la sainte Église rappelle encore aux fidèles les sentiments du pieux vieillard. Mais, dans le Mystère d’amour, nous ne recevons pas seulement entre nos bras, comme Siméon, Celui qui est la consolation d’Israël ; c’est notre cœur même qu’il visite, et dans lequel il vient prendre son habitation.

Demandons avec l’Église, dans la Postcommunion, que le remède céleste de notre régénération ne produise pas seulement un secours passager dans nos âmes, mais que, par notre fidélité, ses fruits s’étendent jusqu’à la vie éternelle.

AUX SECONDES VÊPRES.

Les secondes Vêpres de la solennité se composent des Psaumes employés dans l’Office de la Sainte Vierge ; et on les chante sur des Antiennes tirées de l’Évangile. Nous avons déjà exposé ailleurs l’intention de l’Église, en appliquant à Marie les cinq Psaumes qui reparaissent dans toutes ses fêtes. L’Hymne est la même qu’aux premières Vêpres, l’Ave maris Stella, toujours chère à la piété des peuples, et douce au cœur de notre grande Reine. Nous chanterons le Magnificat, en union avec les sentiments dont elle était remplie, quand elle le chanta elle-même, par l’inspiration de l’Esprit-Saint.

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