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Neuvaine 8 – LA FAMILLE, SANCTUAIRE DE VIE

 « De tout ton cœur, glorifie ton père

Et n’oublie pas les douleurs de ta mère.

Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour.

Comment leur rendrais-tu ce qu’ils ont fait pour toi ? » (Sir 7, 2-28)

 

Doctrine de l’Eglise

 « La famille […] est véritablement ” le sanctuaire de la vie ” […]. Par la parole et par l’exemple, dans les rapports et les choix quotidiens, et par leurs gestes et leurs signes concrets, les parents initient leurs enfants à la liberté authentique qui s’exerce dans le don total de soi et ils cultivent en eux le respect d’autrui, le sens de la justice, l’accueil bienveillant, le dialogue, le service généreux, la solidarité et toutes les autres valeurs qui aident à vivre la vie comme un don. » (Evangelium Vitae n°92)

 « La famille est une grande salle de sport, d’entraînement au don et au pardon réciproques sans lesquels aucun amour ne peut durer longtemps. […] On ne peut pas vivre sans se pardonner, ou en tout cas, on ne peut pas bien vivre surtout en famille. […] Et il existe un secret simple pour guérir les blessures et pour dénoncer les accusations. C’est ceci : ne pas laisser la journée se terminer sans se demander pardon, sans faire la paix entre mari et femme, entre parents et enfants, entre frères et sœurs… entre belle-fille et belle-mère! » (Catéchèse du Pape François du 4 novembre 2015)

Méditation – La famille, un lieu privilégié de la présence de Dieu

                Le rôle que les parents ont à jouer est particulièrement grand car ce sont eux qui, les premiers, donnent l’exemple à leurs enfants de ce que doit être une vie vécue comme un don. Aussi n’oublions pas ce qu’ils ont fait pour nous, au-delà de leurs imperfections et de leurs maladresses, et rendons grâce à Dieu pour eux !

                Qualifier la famille de  « sanctuaire de vie », c’est reconnaître qu’elle est avant tout un des lieux privilégiés de la présence de Dieu. C’est en effet sous une forme particulière que le mystère de la Trinité y est révélé car la famille est, elle aussi, une communion d’amour entre différentes personnes absolument uniques. Cherchant à imiter le don total de soi qui se vit entre les trois personnes divines de la Trinité, l’homme se conforme ainsi pleinement à sa vocation à l’amour que Dieu a inscrite en lui lorsqu’Il l’a fait à son image.

                Mais bien souvent, nos familles ne sont pas le reflet fidèle de cette pureté de l’amour de Dieu. Et ce qui est censé être un sanctuaire de vie est parfois un lieu où l’on ne sait justement pas  « bien vivre » comme le dit le pape François. Si nous voulons renouveler la culture de vie, commençons donc par témoigner de la qualité d’une vie authentiquement vécue en Dieu et cela passe d’abord par le pardon. La famille est sans doute le lieu où il est le plus difficile à donner. Pourtant, qu’il est urgent que les familles chrétiennes soient un exemple à cet égard!

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Prions!

                Seigneur Jésus, Toi qui le premier nous a pardonné, apprends-nous à vivre dans une authentique communion d’amour au sein de nos familles. Viens dans tout ce qui est noué et douloureux dans nos histoires et que ton Esprit Saint nous précède dans nos démarches de réconciliation. Fais de nos familles de véritables sanctuaires de vie, qu’elles soient des signes vivants de ta présence au milieu des hommes.  

Focus sur le fœtus :

8ème mois : Le fœtus a largement moins de place pour bouger. Il est recroquevillé : jambes repliées, bras croisés et menton sur les genoux. Son corps a les proportions du nouveau-né (tête, corps, membres).

Il gigote beaucoup moins et si ce n’est pas déjà fait, le fœtus basculera tête en bas, en vue de l’accouchement. S’il naissait aujourd’hui, le bébé aurait une prématurité moyenne (c’est la plus fréquente) et ses chances de survie seraient très bonnes.

À ce stade, la majorité des organes et des systèmes sont maintenant pleinement fonctionnels, sauf certains qui profitent des dernières semaines pour achever leur maturation comme les poumons. En effet, leur développement est le plus long de tous les organes.

Il s’exerce à respirer mais en ce moment, il respire du liquide amniotique. Il en avale en même temps et ça lui donne le hoquet. Les os continuent de croître et de s’épaissir, le fœtus continue à développer ses réserves de gras en vue de sa naissance.

Durant la grossesse, le bébé a intégré les anticorps de la Maman pour se forger une première immunité. Le système immunitaire continuera à se développer après la naissance.

Le cerveau a terminé son développement fœtal mais il garde une plasticité qui lui permet de faire de nouveaux apprentissages à tout âge. La peau du fœtus a pris une teinte rosée (au lieu de rouge).

Avec ses 42 cm et ses 2,1 kilos, il est de plus en plus à l’étroit.

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« Qu´as-tu fait pour le plus petit de mes frères ? »

Mgr Athanasius Schneider, éveque auxiliaire de l´archidiocèse de la bienheureuse vierge Marie a Astana (Kasakhstan) a écrit aux bénévoles allemands pour les soutenir dans leur démarche de prière pour la Vie… Une lettre forte nous rappelant la pensée du Pape François à ce sujet…

“Chers fidèles et participants des Veillées Pour La Vie 2018 !

Votre veillée et prière est une voix indispensable pour les droits des plus faibles et des plus persécutés de nos frères, c´est à dire les enfants à naître.

Nous devons courageusement et infatigablement lever notre voix devant l´injustice des cliniques d´avortement, qui maintenant depuis plusieurs dizaines d´années, devant les yeux de toute la planète pratique probablement le plus grand génocide de l´histoire de l´humanité.

Un jour le Christ demandera à chacun d´entre nous « Qu´as-tu fait pour le plus petit de mes frères ? »

Votre veillée pour la vie est un acte de charité d´une telle efficacité envers les plus petits des frères du Christ.

Puisse votre « veiller et prier » influer pour que les assassins des enfants à naître se repentent, pour que cette injustice devant Dieu soit expiée et réparée et qu´une société de mort laisse place à une société de vie.

Puisse la bienheureuse vierge Marie, la mère du Dieu qui s´est fait chair et la mère spirituelle de tous les humains vous bénir et vous protéger.

Athanasius Schneider,

Eveque auxiliaire de l´archidiocèse de la bienheureuse vierge Marie a Astana (Kasakhstan)

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Suis-je le gardien de mon frère ?

Témoignage de Florent GNININVI, notre résponsable du mouvement au Togo. Il nous écrit de Lomé, le 16 Novembre 2018.

De nos jours, la vie de l’être humain est menacée par toutes sortes de fléaux qui la minent. Parmi ces fléaux l’un des plus graves se nomme l’égoïsme ou la “culture du moi “. Cet égoïsme une fois consommé engendre un mal plus grand que lui à savoir le relativisme qui est à l’origine de la banalisation de toutes les valeurs éthiques et morales. On en est même arrivé à banaliser la vie et ce sont les plus faibles, les plus petits et les plus fragiles qui payent les frais de leur propre vie.
D’où vient ce relativisme qui est aussi un homicide malin ? Sa source est lointaine. Il a pris racines dans les temps les plus sombres de l’histoire de l’homme : le péché originel ; c’est-à-dire, ce moment où l’Homme a dit non au Dieu source de vie. Nous le voyons bien dans la Bible, la toute première atteinte à la Vie fut l’homicide de Caïn sur
Abel son frère (Genèse 4 : 9-10). Cet homicide aujourd’hui porte de diverses noms à savoir l’Euthanasie, les IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), les trafics d’enfants, la sorcellerie, la jalousie etc. Le sang d’Abel continue a coulé, a crié du sol (Genèse 4 : 10). Oserions-nous l’entendre? Ou continuerons-nous à nier le droit de
nos frères et de nos sœurs à la Vie ? Oserions-nous accueillir d’abord la Vie comme un Don de Dieu et la respecter à sa conception jusqu’à sa fin ? Où préférons-nous être de sadique intendant gouverné par des intérêts égoïstes ?

Jésus-Christ nous a montré parle don de sa propre vie sur la croix par amour pour des gens qui ne le méritaient pas que la vie est sacrée. Il nous montre ainsi la voie de la perfection par excellence. Cette voie c’est celle du don de soi par amour pour son prochain. Suis-je le gardien de la Vie de mon frère ou de ma sœur parce que je la veux par intérêt ? Non, j’en ai le devoir et il en a le droit car sa vie est voulu par Dieu lui-même.

Mère Teresa de Calcutta à la suite du Christ est pour nous un exemple vivant de cette belle responsabilité, de cette délicatesse vis-à-vis du caractère sacré de la Vie y compris la vie de ceux et celles qui à priori et aux yeux de notre société de consommation n’a aucune valeur.

Eu égard à ces analyses, je me suis engagé sur ma Paroisse afin de demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et pour la renaissance d’une culture de primauté de la Vie dans notre société. Ainsi dans cette perspective, m’est venu l’idée d’organiser une Veillée pour la Vie sur ma Paroisse au début du temps de l’Avent pour qu’en nous préparant à accueillir le Maître de la vie : notre Seigneur Jésus-Christ à Noël, nous nous engagions véritablement à respecter la vie et à l’aimer.

Sainte Veillée pour la Vie à tous. !!!
Florent GNININVI.

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Neuvaine 7 – LA CULTURE DE MORT

 « Dieu n’a pas fait la mort,

Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.

C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ;

Ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui. » (Sg 1, 13 ; 2, 24)

 

Doctrine de l’Eglise

 « Seul Satan peut s’en réjouir [de la mort] ; par son envie, la mort est entrée dans le monde. Lui qui est homicide dès le commencement est aussi menteur et père du mensonge : trompant l’homme, il le conduit jusqu’au péché et à la mort, présentés comme des fins et fruits de vie. » (Evangelium Vitae n°53)

 « En réalité, si de nombreux et graves aspects de la problématique sociale actuelle peuvent de quelque manière expliquer le climat d’incertitude morale diffuse et parfois atténuer chez les individus la responsabilité personnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous sommes face à une réalité plus vaste, que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle  ” culture de mort “. » (Evangelium Vitae n°12

 « Mais aujourd’hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de sa gravité [celle de l’avortement] s’est progressivement obscurcie. L’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d’une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Dans une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d’appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par des facilités ou à la tentation de s’abuser soi-même. » (Evangelium Vitae n°58)

 

Méditation – La conscience obscurcie par les structures de péché

Dans le récit de la Genèse, le Créateur recommande à Adam et Eve de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance, et ce, pour la simple raison qu’ils en mourraient. Mais Dieu a beau les avertir, c’est le discours du Serpent qui l’emporte. Et c’est là toute sa ruse : faire passer pour un fruit de vie ce qui, en réalité, apporte la mort.  « Pas du tout, vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux! » leur dit-il. Et c’est ainsi que la mort est  entrée dans le monde.

Cette perversité tactique du langage est toujours à l’œuvre aujourd’hui, surtout dans nos sociétés modernes baignées dans la culture de mort. C’est notamment par les structures de péché que la confusion morale est entretenue. Ces structures finissent par atteindre la conscience collective en appelant par exemple  « droits » des maux moraux, en utilisant des sigles aseptisés pour désigner des réalités tragiques ou encore en facilitant l’accès à des procédures de mort. Il ressort de tout cela que les balises morales sont souvent brouillées et que parfois, nos consciences ont perdu le sens de la valeur exacte de nos actes. C’est pourquoi redonner une place à la culture de vie commence par le fait d’  « appeler les choses par leur nom » comme le dit l’encyclique.

 

Prions !

Seigneur Jésus, Toi la Vérité, fais-nous entrer dans le dynamisme d’une authentique liberté intérieure à la recherche de ce qui est bon et vrai. Soutiens-nous dans l’épreuve de la conversion de nos mentalités. Signale-nous nos erreurs et donne-nous la force d’accueillir la Vérité avec générosité. 

Focus sur le fœtus :

7ème mois : Le fœtus est plus potelé, sa peau se déplie et devient plus lisse. Elle est aussi plus rouge en raison des nombreux petits vaisseaux sanguins qui la parcourent.

Comme il fait beaucoup d’efforts, ses besoins nutritionnels sont très importants. Il a besoin d’une bonne quantité de protéines, de vitamines et de minéraux (surtout du calcium et du fer) qu’il puisera à même l’alimentation de la Maman. À travers elle, il enregistre un éventail de saveurs ! Aussi, il continue à boire beaucoup de liquide amniotique et au début du 3ème trimestre, son appareil digestif est fonctionnel.

À cette étape, ses os sont complètement développés, mais ils sont encore mous. À l’intérieur de l’utérus, l’espace dont dispose le fœtus est limité donc ses mouvements deviennent plus restreints, mais pas moins nombreux.

Les structures du cerveau se renforcent. La gaine qui entoure les fibres nerveuses (myéline) continue de se développer et cela se poursuivra intensément pendant les premières années de vie extérieure. Vous le noterez entre autres par le développement d’habiletés telles que la marche, le langage et l’apprentissage à la propreté. De plus, le système nerveux central est maintenant en mesure de contrôler la température de son corps, grâce aux réserves de graisses corporelles qui ont bien grandi. D’ailleurs, l’apparence du fœtus a changé : il est plus rond!

Son cœur bat toujours rapidement au rythme de 130 à 140 battements par minute. Il mesure 37 cm et il pèse 1,5 kilo. Le diamètre de sa tête est de 8,2 cm.

Découvrez les Guetteurs, groupe de reggae engagé pour le renouveau de la culture de Vie :

Les temps vont changer, le peuple va se lever,
La mort ne va plus être glorifiée.
Nous avons forcément loupé quelque personnalité,
Quelque sainteté à force d’exterminer,
Ces enfants, ces innocents.
Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer.
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Le monde s’est handicapé par cette société,
Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer.
Je veux démontrer que la vie est une beauté,
Que la paix est une réalité,
Non pas un symbole, non pas une parabole,
Une réalité il faudrait l’appliquer !
Le monde s’est handicapé a force de tuer,
Il s’est privé de nombreux bienfaits.
Des discours d’honneur et de fraternité,

Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité.
De ces enfants qui n’ont rien demandé,
A part vivre sous le ciel étoilé.
Vous qui vous plaignez des assassins,
Toi qui en est là, tu en es un !
Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer,
Tu m’as blessé ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien pour toi ?
Femme enceinte devant toi,
Cela ne signifie rien mais pourquoi ?
Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)

Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de la vie !
Nous sommes des guerriers pacifiques !
Pour la légalisation de l’amour !

Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli.
Arrangements : Les Guetteurs
(c) 2014 Rejoyce Musique.

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Neuvaine 6 – L’avortement

 

 « C’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée,

parce qu’ils ne sont plus. » (Mt 2, 18)

 

Doctrine de l’Eglise

 « La décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite, ni comme fin, ni comme moyen en vue d’une fin bonne. » (Evangelium Vitae n°57)

 « Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme ne soit pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. » (Evangelium Vitae n°99)

Méditation – L’avortement, un acte intrinsèquement mauvais

L’avortement est un sujet bien délicat tant il réveille parfois de vives blessures pour ceux qui ont traversé cette épreuve. L’enseignement de l’Eglise peut paraître dur quand il dit que l’acte est intrinsèquement mauvais et qu’aucune bonne intention ou circonstances particulières ne peuvent le rendre bon.

Mais si l’acte reste toujours mauvais en lui-même, cela ne dit rien de la responsabilité personnelle de chacun. Celle-ci doit s’évaluer à la lumière du degré de conscience et de liberté de la personne, ce qui appartient au secret des cœurs. Un discernement authentique nécessite de s’en ouvrir à un tiers, plus particulièrement à un prêtre, pour démêler la complexité de cette responsabilité délicate.

Et quand bien même la personne serait responsable de cet acte, il n’en demeure pas moins que le message du Christ est plein d’espérance pour elle, comme il l’est pour tout homme qui fait le mal, pour nous tous. Car jamais Il ne réduit la personne à ses actes et croit en sa capacité de ressurgir. Il nous invite à plonger dans l’espérance, rendue possible par la miséricorde qu’Il nous offre dans le sacrement de réconciliation.

 Prions !

                Seigneur Jésus, Toi source de toute miséricorde, apprends-nous à discerner la juste valeur de nos actions. Que nous ne tombions ni dans une culpabilisation morbide, ni dans une indifférence au mal que nous faisons. Que ton Esprit généreux nous soutienne de sa force lorsque nous manquons de courage dans notre discernement. Et viens nous restaurer dans ta vie divine.   

Focus sur le fœtus :

6ème mois : Le système immunitaire produit maintenant des globules blancs. C’est grâce à eux que l’organisme est en mesure de lutter contre les maladies et les infections.

Sur la tête du fœtus, de vrais cheveux ont commencé à pousser ; ce n’est plus seulement du duvet. Les ongles apparaissent maintenant plus distinctement sur les doigts et les traits de son visage se précisent encore plus : ses cils sont formés, la forme du nez est plus claire et le cou se dégage. En fait, le fœtus a pratiquement le petit visage de sa future sortie. Il ouvre de plus en plus les yeux, qui prennent progressivement leur couleur (même si elle changera après la naissance).

Dorénavant, le fœtus occupe bien l’espace de l’utérus et a mieux conscience de la présence extérieure : il réagit au son, à lumière et à l’obscurité et parfois aux petits touchers.

Le développement des bronches est presque terminé et celui de ses poumons va franchir une grosse étape (particulièrement pour le fœtus qui naîtrait très prématurément). En effet, les poumons commencent à sécréter une substance qui leur permet de se dilater plus facilement. Elle les protège aussi contre les infections, ce qui augmente les chances de survie du bébé.

Les nerfs et les synapses (connexions entre les cellules du cerveau) achèvent leur développement. Le système nerveux est celui qui se développe le plus graduellement jusqu’à la fin de la grossesse.

À ce stade, le poids du fœtus est de 750 g et il fait près de 32 cm.

Voici une belle vidéo de l’Odyssée de la Vie qui retrace bien le deuxième trimestre de la grossesse :

 

Découvrez « Up for Down !», c’est l’histoire de la rencontre entre Ulysse – jeune compositeur-interprète – et l’association T’CAP21 : Un pari complètement fou, qui débouche sur la création d’un single dédié aux combats de l’association en faveur des personnes atteinte de trisomie 21. Souvenons-nous que 96% des enfants atteints de trisomie 21 sont victime d’avortement. Un drame où l’eugénisme de nos société de consommation à toute sa responsabilité…

Up for Down

From up to down inside of me / De haut en bas à l’intérieur de moi

I feel that your weakened heart is not beating normally / Je sens que ton cœur affaibli ne bat pas normalement

Then you were born and just what you see, / Alors tu es né et juste ce que tu vois,

The bad people who say that you are ugly / Les mauvaises personnes qui disent que vous êtes laide

My child I love those a – a – almond eyes / Mon enfant j’aime ces yeux a – a – amande

Everybody’s up for down Up for Down /  Tout le monde est pour Down Up Down Tout le monde est pour Down Up Down

And if sometimes, if your heart feels empty, / Et si parfois, si votre cœur se sent vide

Just remember that you can count on me /  Rappelez-vous juste que vous pouvez compter sur moi

And all of our love is stronger than that awful mockery /  Et tout notre amour est plus fort que cette horrible moquerie

My child I love those a-a-almond eyes / Mon enfant j’aime ces yeux a-amande

Everybody’s up for down Up for Down / Tout le monde est pour Down Up Down

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Neuvaine 5 : L’enfant, un don de Dieu

 « Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ;

Ce n’est pas moi qui vous ai gratifiés de l’esprit et de la vie ;

Ce n’est pas moi qui ai organisé les éléments

qui composent chacun de vous. » (2 Mac 7, 22)

 

Doctrine de l’Eglise

             « Dans la procréation d’une vie nouvelle, les parents se rendent compte que l’enfant, s’il est le fruit de leur don réciproque d’amour, devient à son tour un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! » (Evangelium Vitae n°92)

 « L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science cependant n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais en ce sens rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité que leur vocation matrimoniale n’est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité.

En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ. » (Discours de Benoît XVI devant l’Académie pontificale pour la vie, 27 février 2012)

 

Méditation – La grâce de la fécondité   

                Quelle justesse dans l’attitude de la mère des Maccabées qui reconnaît maîtriser bien peu de choses dans la vie qu’elle donne! Son humilité lui permet de rendre à Dieu ce qui ne lui appartient pas en propre. Bien souvent, nous perdons de vue le fait que la venue d’un enfant est avant tout un don du Créateur au couple et que celui-ci n’en est que le dépositaire. Les personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants sont là pour nous rappeler cette vérité fondamentale : la fécondité est d’abord une grâce. C’est pourquoi, comme le rappelle Benoît XVI, la stérilité physique d’un couple n’empêche pas pour autant un authentique don de soi.

                Mais Dieu n’est pas insensible à la souffrance. La Bible est traversée de part en part par cette question de la stérilité qui entrave la promesse de descendance faite à Abraham. Du père des croyants jusqu’au Christ, combien de figures de femmes stériles exaucées ! Sara, mère d’Isaac (Gn 16) ; Rebecca, mère de Jacob (Gn 25) ; Rachel, mère de Joseph (Gn 30) ; la femme de Manoah, mère de Samson (Jg 13) ; Anne, mère de Samuel (1 S 1) ; Elisabeth, mère de Jean-Baptiste (Lc 1) pour n’en citer que quelques-unes. L’audace de la foi en un Dieu qui donne la vie est permise, car comme le rappelle l’ange Gabriel lorsqu’il annonce la grossesse d’Elisabeth à Marie, “rien n’est impossible à Dieu”.

                Mais si la fécondité physique est une grâce, ne la considérons pas comme un dû. Et dans nos prières, sachons rester ouverts et confiants dans le plan et le temps de Dieu qui parfois nous déroutent. Lire à ce sujet le très beau témoignage de Pauline et Christophe au sujet de leu petite Diane : Sauvée des eaux

 

Prions !

Esprit Saint, Toi le Consolateur, viens dispenser généreusement tes grâces auprès des personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants. Apprends-nous à rendre grâce lorsque tu nous fais ce cadeau.

 

Focus sur le fœtus :


5ème mois : Le développement musculaire du fœtus bat son plein. Dans le ventre, il s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps et il est de plus en plus familier avec le toucher : il joue avec ses pieds, ses mains et le cordon ombilical. C’est à cette période que la majorité des mamans sentiront ses mouvements qui deviennent plus vigoureux !

Entre ses périodes d’activité, le fœtus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour. Les traits de son visage s’affirment, les paupières se détachent peu à peu et la peau s’épaissit. Les bourgeons des dents apparaissent dans ses gencives. Le développement de son cerveau est en plein essor.

Même si le fœtus prend du volume, ses réserves de graisse demeurent limitées. Aussi, sa peau est encore fripée : elle s’étirera à mesure que le fœtus prendra du poids.

Vingt-et-une semaines après sa fécondation, le fœtus mesure 24 cm et pèse 440 g.

L’enfant est un don et nous vous proposons d’approfondir une dérive grave de notre société de consommation :

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Neuvaine 4 : La paternité responsable

 « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mc 10, 9)

Doctrine de l’Eglise

 « Par rapport à la transmission des autres formes de vie dans l’univers, la transmission de la vie humaine a son originalité propre, qui dérive de l’originalité même de la personne humaine. La transmission de la vie humaine a été confiée par la nature à un acte personnel et conscient. » (Le don de la vie, p.12)

(Note du rédacteur : en aucun cas, la transmission de la Vie n’a été voulu par Dieu de la manière présentée dans la vidéo ci-dessous :

Fin de la parenthèse…)

 « C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. […] Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans les conséquences naturelles, se proposeraient comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation. […] Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances graves extérieures, l’Eglise enseigne qu’il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que nous venons de rappeler. […]

En réalité, il existe entre les deux cas [régulation des naissances et contraception] une différence essentielle : dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d’une disposition naturelle ; dans l’autre cas, ils empêchent artificiellement le déroulement des processus naturels. »

 « Il arrive souvent que la méthode (naturelle), détachée de la dimension éthique, soit mise en œuvre de manière purement fonctionnelle, et même utilitaire. Si l’on sépare la méthode naturelle de sa dimension éthique, on cesse de percevoir la différence qui existe entre elle et les autres méthodes (moyens artificiels) et on arrive à en parler comme s’il s’agissait simplement d’une autre forme de contraception. » (Audience de Jean-Paul II du 5 septembre 1984, §4)

 

Méditation – L’ouverture à la vie

                Dans son dessein bienveillant, Dieu appelle les époux à participer spécialement à son pouvoir de Créateur et de Père, moyennant leur coopération libre et responsable. C’est ainsi, Il a décidé d’avoir besoin de nous pour donner la vie humaine. L’humilité de Dieu qui transparaît dans ce choix mériterait parfois d’être plus méditée.

                Comme le rappelle l’Eglise, le Créateur a voulu rassembler deux significations fondamentales dans l’acte sexuel : l’union des époux et la procréation. Rentrer dans le projet de Dieu sur l’amour humain, c’est donc respecter ces deux dimensions, au risque sinon de devenir des “arbitres” du dessein de Dieu et non plus ses simples  « ministres » comme le dit Jean-Paul II.  En effet, il nous est demandé seulement d’être responsables de la vie, et non pas maîtres de la vie.

                C’est ainsi que la contraception n’est pas considérée comme un moyen licite de réguler les naissances. Mais recourir aux méthodes naturelles n’est pas pour autant suffisant. Encore faut-il que cela soit fait dans une dimension éthique, et non utilitaire. Ainsi, non seulement l’Eglise demande de renoncer à la contraception dans les actes, mais elle nous invite aussi à abandonner notre “mentalité contraceptive” et de nourrir une ouverture à la vie dans laquelle Dieu peut s’inviter.

 

Prions !

Notre Père, Toi la source de toute paternité, viens nous éduquer à une juste responsabilité dans le don de la vie humaine. Apprends-nous à être des pères et des mères selon ton projet et non le nôtre.

Focus sur le fœtus :

4ème mois : Le fœtus entreprend une période de croissance accélérée. Tout est maintenant en place pour que chaque organe commence à remplir son rôle. On observe un changement notable : ses jambes commencent à être plus longues que ses bras.

Le réseau des vaisseaux sanguins se complexifie et les poumons s’exercent à respirer. Par de petits mouvements respiratoires, il « inspire » et « expire » du liquide amniotique. Cela contribue à la formation des alvéoles pulmonaires.

Le fœtus bouge de plus en plus grâce à la circulation sanguine. Par exemple, il peut maintenant tourner la tête. Ses mouvements sont aussi mieux coordonnés. Lorsqu’il touche le cordon ombilical, il réagit d’abord en s’éloignant. Mais bientôt, le cordon sera pour lui un « jouet » : il l’agrippera, le tirera, le repoussera, etc.

À l’intérieur du corps du fœtus, le gras commence à se former et il lui permettra de conserver sa chaleur une fois au monde et de lui fournir de l’énergie dans les premiers instants hors du ventre. Le fœtus commence également à développer ses propres anticorps.

Sous les paupières du fœtus, les yeux commencent à bouger et la rétine est maintenant sensible à la lumière. De plus, il perçoit désormais les sons. Un bruit intense peut le faire sursauter : tous ses membres s’étirent en réaction ! Dans le cerveau du fœtus, les zones spécialisées des 5 sens se mettent en place : le fœtus pourra traiter l’information sensorielle qu’il reçoit.

Le fœtus mesure maintenant 19 cm et pèse 200 g.

L’échographie a lieu au cours de ce mois. La principale fonction de cet examen est de s’assurer que ses organes se développent bien (cœur, reins, système nerveux central, etc). ll permet aussi de déterminer le sexe du bébé, car s’il s’agit d’un garçon, le pénis est maintenant visible. Chez les bébés filles, les trompes de Fallope et l’utérus sont en place.

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Neuvaine 3 :  L’embryon, une véritable personne

  « C’est toi qui a créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.

Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.

Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,

Modelé aux entrailles de la terre. J’étais encore inachevé, tu me voyais. »  (Ps 138, 13-16)

Doctrine de l’Eglise

                 « Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est ni celle du père ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas déjà dès lors. […] A cette évidence de toujours, […] la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation est commencée l’aventure d’une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir. […] Comment un individu ne serait-il pas une personne humaine ? » (Evangelium Vitae, 1995, n°60)

                 « L’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a voulue pour lui-même. » (Le don de la vie, p.13)

Méditation – L’embryon, une personne inachevée  

                L’Eglise nous invite à plonger dans le mystère de la vie naissante. Jour après jour, l’embryon est tissé entre les mains de Dieu d’une façon particulière. Mais Dieu ne fait pas seulement que nous donner la vie biologique, Il nous la donne d’une manière unique : car c’est toujours une vie personnelle, voulue pour elle-même que le Créateur inaugure. Et c’est ce qui nous distingue fondamentalement de tous les autres êtres vivants. Nous sommes chacun éternellement désirés par Dieu, quand bien même les circonstances de notre conception n’ont pas été désirables.

               Le programme génétique de l’enfant, qui ne se confond ni avec celui de la mère, ni avec celui du père, témoigne précisément de cette personnalité unique. Cependant, les facultés de l’embryon n’ont pas fini de se développer et comme le dit le psaume, il reste inachevé. Mais s’il a besoin de temps pour arriver à maturation, il n’en demeure pas moins qu’il possède en lui déjà tous les éléments de sa personne. On parlerait alors plus d’une personne  « en puissance » que d’une  « personne potentielle » comme on a pu le lire sous la plume du Comité Consultatif National d’Ethique. Car cela supposerait que l’embryon ne devient une personne que s’il naît. Ce serait alors introduire une dissociation entre l’être humain et la personne humaine, le premier désignant l’embryon et le second l’enfant né. Mais qu’est-ce à dire un être humain qui ne serait pas une personne ?

Prions !

                Seigneur Jésus, Personne divine et humaine, fais-nous entrer dans le mystère de l’unicité de chaque vie. Donne-nous de reconnaître dans l’enfant à naître, comme dans toute personne où l’humanité peut nous sembler diminuée, notre semblable et notre frère. Apprends-nous à élever notre regard à la hauteur du tien et donne-nous la grâce de ne pas nous arrêter à ce qu’il y a d’inachevé dans l’autre.

Focus sur le fœtus :

3ème mois : Les membres de l’embryon ont continué à grandir : toutes les parties, y compris les articulations, sont bien visibles. Les orteils et les doigts sont bien définis ; l’embryon peut maintenant faire toute une gamme de mouvements !

À partir de la 8ème semaine de grossesse, l’embryon est appelé fœtus. Sa tête est toujours volumineuse comparativement au reste de son corps.

Le visage est maintenant facile à repérer. Les yeux ont migré des côtés vers l’avant du visage, les paupières recouvrent maintenant les yeux. Les lèvres sont aussi bien définies et l’embryon peut ouvrir la bouche. Il boit même du liquide amniotique.

Tous les organes et les systèmes vitaux sont maintenant partiellement formés. Dans le cerveau, les cellules nerveuses se multiplient et on observe déjà certains réflexes archaïques. Par exemple : le fœtus replie les doigts et les orteils si quelque chose touche la paume de sa main ou la plante de son pied. Le nouveau-né gardera ce réflexe quelque temps, puis il disparaîtra progressivement, tous comme les autres réflexes archaïques.

Le fœtus a beaucoup grandi et il a pris du poids : il mesure 5 cm de la tête au coccyx, et 7,5 cm de la tête aux talons. Il pèse maintenant 18 g.

Ensuite, les premiers tissus osseux et la colonne vertébrale commencent à se modeler. Le sang du fœtus se constitue : la moelle osseuse produit ses premiers globules rouges.

Son visage s’anime ! Le fœtus est capable de faire certaines expressions faciales réflexes comme froncer les sourcils et grimacer. Un autre élément distinctif du futur bébé apparaît : ses empreintes digitales.

À la fin de ce premier trimestre, le fœtus mesure 10 cm et pèse 45 get il est possible de connaître son sexe. Chez les filles, les follicules ovariens se forment ; chez les garçons, la prostate devient visible. Nous sommes dans la 12ème semaine de grossesse, c’est le délai légal d’avortement en France. Découvrez la vie du professeur Jérôme Lejeune, lui qui a tant fait pour protéger les plus vulnérables enfants à naître :

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Témoignage de Mgr Pierre d’Ornellas

Mgr Pierre d’Ornellas célébrera une messe pour la Vie le samedi 1er décembre aux intentions du renouveau de la culture de Vie dans notre société ainsi qu’aux intentions qui sont confiés à la prière du mouvement des Veillées pour la Vie… Il est toujours temps d’organiser votre veillée dans votre paroisse pour participer à la renaissance de la culture de Vie dans notre société !

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Neuvaine 2 : Dieu, origine et fin de toute vie humaine

 « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul véritable Dieu,

et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17, 3)

Doctrine de l’Eglise

                 « La dignité de la vie n’est pas seulement liée à ses origines, au fait qu’elle vient de Dieu, mais aussi à sa fin, à sa destinée, qui est d’être en communion avec Dieu pour le connaître et l’aimer. » (Evangelium Vitae n°38).

            « La vie physique, par laquelle commence l’aventure humaine dans le monde, n’épuise assurément pas en soi toute la valeur de la personne, et ne représente pas le bien suprême de l’homme qui est appelé à l’éternité. Toutefois, elle en constitue d’une certaine manière la valeur “fondamentale”, précisément parce que c’est sur la vie physique que se fondent et se développent toutes les autres valeurs de la personne. » (Le don de la vie, Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, 1987)

                « Il est difficile de rester fidèle au ” tu ne tueras pas ” quand on n’observe pas les autres ” paroles de vie” auxquelles ce commandement est connexe. En dehors de cette perspective, le commandement finit par devenir une simple obligation extrinsèque, dont on voudra voir bien vite les limites et à laquelle on cherchera des atténuations ou des exceptions. Ce n’est que si l’on s’ouvre à la plénitude de la vérité sur Dieu, sur l’homme et sur l’histoire que l’expression ” tu ne tueras pas ” brille à nouveau comme un bien pour l’homme […]. » (Evangelium Vitae, n°48)

Méditation – La vocation à la vie éternelle

                Faisant participer sa créature à quelque chose de lui-même, Dieu laisse son empreinte indélébile dans toute vie naissante. Principe de toute vie, Il est en même temps la destinée de chaque homme. Et c’est cette perspective de la vie éternelle auprès de Dieu qui donne tout son sens et toute sa dignité à la vie biologique de l’homme. Appréhender l’homme dans la plénitude de la vérité, y compris sa finalité profonde, c’est ce à quoi nous invite Saint Jean-Paul II.

                Ainsi, favoriser l’éclosion d’une vie humaine, c’est favoriser la naissance d’une personne à la vie éternelle. Or n’est-ce pas là le plus grand bien que nous puissions posséder? N’est-ce pas ce que nous désirons le plus fermement pour nous-mêmes? Mais cette naissance avec Dieu dans la vie éternelle – ce que veut dire étymologiquement la  « con-naissance de Dieu » – n’est possible que s’il y a eu au préalable une éclosion de la vie physique. Et c’est là que notre générosité a parfois besoin de grandir.

                La Congrégation pour la doctrine de la foi remet à sa juste place la vie biologique : c’est une valeur fondamentale puisque sans une fécondation, l’éternité n’est pas possible, mais elle n’est pas pour autant le bien suprême. Elle est appelée à être dépassée. Sans la lumière des autres paroles et dimensions de Vie, la vie biologique humaine perd son sens. Ainsi, perdre de vue la vocation de l’homme à la vie éternelle, c’est s’exposer à un essoufflement dans la défense absolue de cette vie biologique et à la tentation d’aménager des exceptions.

Prions !

                Seigneur Jésus, Toi qui est l’alpha et l’oméga, l’origine et la fin de toute chose, apprends-nous la vraie mesure de nos jours. Que nous n’oublions pas notre finalité ultime qui parfois peut nous sembler bien lointaine. Viens réveiller en nous le désir de participer un jour à ta Vie divine. 

Focus sur l’embryon :

2ème mois : La tête se forme peu à peu et prend une taille importante comparativement au reste du corps. L’arrière du cerveau devient plus large, ce qui amène l’embryon à incliner la tête vers l’avant. Ses membres se forment : on distingue les doigts, la bouche, le nez, les oreilles, les yeux et même les paupières.

Les récepteurs olfactifs et tactiles apparaissent, les premières cellules gustatives se développent.

Les bras et les jambes s’allongent et les articulations (coudes et genoux) se précisent. On voit aussi les poignets et chevilles se dessiner. À l’intérieur, les muscles et les nerfs prennent forme et les organes vitaux sont tous en développement : l’estomac, l’intestin, le pancréas et les reins apparaissent. Toutefois, ils ne sont pas encore fonctionnels.

À 50 jours, l’embryon a beaucoup grandi : il mesure entre  17 à 22 mm.

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