Suis-je le gardien de mon frère ?

Témoignage de Florent GNININVI, notre résponsable du mouvement au Togo. Il nous écrit de Lomé, le 16 Novembre 2018.

De nos jours, la vie de l’être humain est menacée par toutes sortes de fléaux qui la minent. Parmi ces fléaux l’un des plus graves se nomme l’égoïsme ou la “culture du moi “. Cet égoïsme une fois consommé engendre un mal plus grand que lui à savoir le relativisme qui est à l’origine de la banalisation de toutes les valeurs éthiques et morales. On en est même arrivé à banaliser la vie et ce sont les plus faibles, les plus petits et les plus fragiles qui payent les frais de leur propre vie.
D’où vient ce relativisme qui est aussi un homicide malin ? Sa source est lointaine. Il a pris racines dans les temps les plus sombres de l’histoire de l’homme : le péché originel ; c’est-à-dire, ce moment où l’Homme a dit non au Dieu source de vie. Nous le voyons bien dans la Bible, la toute première atteinte à la Vie fut l’homicide de Caïn sur
Abel son frère (Genèse 4 : 9-10). Cet homicide aujourd’hui porte de diverses noms à savoir l’Euthanasie, les IVG (Interruption Volontaire de Grossesse), les trafics d’enfants, la sorcellerie, la jalousie etc. Le sang d’Abel continue a coulé, a crié du sol (Genèse 4 : 10). Oserions-nous l’entendre? Ou continuerons-nous à nier le droit de
nos frères et de nos sœurs à la Vie ? Oserions-nous accueillir d’abord la Vie comme un Don de Dieu et la respecter à sa conception jusqu’à sa fin ? Où préférons-nous être de sadique intendant gouverné par des intérêts égoïstes ?

Jésus-Christ nous a montré parle don de sa propre vie sur la croix par amour pour des gens qui ne le méritaient pas que la vie est sacrée. Il nous montre ainsi la voie de la perfection par excellence. Cette voie c’est celle du don de soi par amour pour son prochain. Suis-je le gardien de la Vie de mon frère ou de ma sœur parce que je la veux par intérêt ? Non, j’en ai le devoir et il en a le droit car sa vie est voulu par Dieu lui-même.

Mère Teresa de Calcutta à la suite du Christ est pour nous un exemple vivant de cette belle responsabilité, de cette délicatesse vis-à-vis du caractère sacré de la Vie y compris la vie de ceux et celles qui à priori et aux yeux de notre société de consommation n’a aucune valeur.

Eu égard à ces analyses, je me suis engagé sur ma Paroisse afin de demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et pour la renaissance d’une culture de primauté de la Vie dans notre société. Ainsi dans cette perspective, m’est venu l’idée d’organiser une Veillée pour la Vie sur ma Paroisse au début du temps de l’Avent pour qu’en nous préparant à accueillir le Maître de la vie : notre Seigneur Jésus-Christ à Noël, nous nous engagions véritablement à respecter la vie et à l’aimer.

Sainte Veillée pour la Vie à tous. !!!
Florent GNININVI.

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