L’IVG bientôt dans la constitution ?

Quatre mois après le revirement de la Cour suprême des États-Unis sur l’arrêt Roe vs Wade, voté en 1973, qui donnait l’accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse au niveau fédéral jusqu’au seuil de viabilité du fœtus (22 ou 24 semaines de grossesse), la crainte que cela n’arrive aussi en France a poussé une partie de la gauche à revendiquer la place d’un droit à l’I.V.G. dans la Constitution. Ce mardi, le Rassemblement National a également annoncé le dépôt d’un amendement visant à y inscrire « les dispositions actuelles sur l’avortement inscrites dans le code de santé publique ». Gauche comme droite dévoilent l’état d’esprit abortif de la société.

Afin d’aboutir, la procédure doit être acceptée à la fois par l’Assemblée Nationale et par le Sénat sous les mêmes termes. La prévention de l’I.V.G. n’est absolument pas abordée comme une priorité face à son augmentation et la détresse des femmes qui avortent.

Comme le gouvernement est à l’initiative d’une des quatre propositions qui ont eu lieu cet automne, un référendum n’est même pas envisagé. Le consensus du Peuple sur ce sujet semble supposé admit.

L’emplacement et la rédaction de l’article « Nul ne peut être privé du droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse. » est symbolique. Placé juste après l’article sur l’interdiction de la peine de mort, on voit apparaître un nouveau « droit ». Cette proposition de loi devait être examinée en séance le 24 novembre 2022 à 9h en 1ère lecture à l’assemblée Nationale. Le Sénat a toutefois rejeté le 19 octobre dernier une proposition de la loi pour inscrire l’I.V.G. dans la Constitution.

L’insistance politique montre une volonté de durcir une loi qui attaque l’être humain dès sa conception. Il est donc urgent de révolutionner notre manière de protéger le plus faible, notamment en priant pour la vie.

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