Qui l’aurait cru ?

On se disait que « ça ne passerait jamais », et pourtant…. En 50 ans, nous sommes passé de “faute impardonnable” puis “tolérance”, ” loi du moindre mal” et enfin “droit fondamental ne souffrant aucune entrave” (comprendre « aucune contradiction »).

Lorsque des élus ont commencé à parler d’inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution, on a ri: ça ne passerait jamais. Puis un par un, les élus ont retourné leur veste. Et le texte a été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale le 24 novembre avec un score inquiétant: 337 voix pour, contre seulement 32 voix contre… Tous ont applaudis, se félicitant de leur victoire, se voyant à l’avant-garde d’une révolution salutaire que tous suivraient.

Alors qu’aux Etats-Unis les élus font marche arrière, constatant les dégâts causés par l’IVG sur des générations de femmes, les élus français signent pour encore plus de mort, plus de droit des femmes à disposer du droit de vie et de mort sur leur bébé, plus d’ouverture aux dérives.

Rappelons le, ce n’est pas une loi lambda de plus, c’est dans la constitution que l’on veut graver cette idéologie mortifère. Consacrer le droit à l’IVG, c’est faire sauter les digues. Les juristes avertissent : fini les limitations d’âge, la clause de conscience, les délais de réflexion. N’importe quelle femme pourra avorter de son bébé de 6 mois, parce que «finalement c’est trop dur ». N’importe quel employeur pourra mettre la pression à sa salariée jusqu’au terme parce que « vous êtes encore jeune, vous avez le temps ». Ne vaudrait il pas mieux pas proposer d’accompagner ces femmes dans leur maternité?

La loi n’est pas encore définitive : Le sénat votera-t-il à nouveau contre ? ou se laissera-t-il convaincre par tant de voix “pour”?

Saint Jose Maria Escriva disait que pour obtenir quelque chose, il y avait 3 choses à faire, et dans cet ordre : d’abord prier, puis se mortifier, et enfin agir. Levons-nous, et saisissons-nous du sujet : appelez vos paroisses, rassemblez vous, organisez des Veillees. Comme l’a demandé Saint Jean-Paul II, qu’une grande prière pour la vie traverse la terre. Ne nous laissons pas avoir par les discours défaitistes (sans oublier que la victoire finale se jouera aux Cieux, car Dieu seul est juge), par la peur de parler, de dire notre foi et nos convictions. Soyons des chrétiens, des combattants de la foi. Car, nous sommes dans le monde sans être du monde. Prions.

Mais ne nous arrêtons pas là : unissons nos efforts dans la mortification. Dieu est sensible à nos efforts, dans de petites choses du quotidien, et si cela nous aide, jeunons en communauté.

Et agissons : formons-nous (la neuvaine 9 jours pour 9 mois commence bientôt !), écrivons à nos députés et à nos sénateurs. Témoignons autour de nous, dans la charité et en vérité. N’ayons pas peur. Aidons les mères que nous connaissons autour de nous. Impliquons-nous dans les associations d’aide aux mères, ou donnons-leur ce que nous pouvons. Faisons les connaître aussi, par les réseaux sociaux, par le bouche à oreille, auprès de nos médecins et gynécologues. Impliquons-nous dans les chantiers éducation, les parcours Teen Star. Donnons de petites choses au quotidien, un petit effort, de petites privations répétées à cette intention. Il n’y a pas de petite œuvre devant Dieu quand elle sert une cause juste. Alors seulement, nous pourrons espérer un changement dans l’esprit de nos frères. Parce que « La victoire du mal, c’est l’inaction des hommes de bien». Et n’oublions pas, surtout, sur Dieu seul donne la victoire.

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