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Chers jeunes… A quoi êtes-vous appelés ?

Il y a 23 ans, Saint Jean Paul II appelait les jeunes à s’engager pour la Vie : continuons à nous mobiliser en créant des veillées dans nos paroisses qui seront autant de signes d’espérance et des occasions de transmettre l’évangile de la Vie. L’année dernière, il y avait près de 300 veillées pour la vie; combien en aurons nous en 2018 ?

Osons dépasser le cap des 400 veillées !

Le renouveau d’une culture de Vie au sein de notre société ne dépend que de notre bonne volonté… Soyons des veilleurs et aidons notre curé à organiser cette veillée !

« Vous êtes appelés à vous battre pour la vie…  A œuvrer et prier pour mettre un terme à l’avortement, à la violence de toutes sortes y compris la violence perpétrée contre la dignité des femmes et des enfants à travers la pornographie.

Levez-vous pour le mariage et la vie de famille ! Levez-vous pour la pureté ! Résistez aux pressions et tentations d’un monde qui tente trop souvent d’ignorer une vérité fondamentale : chaque vie est un don de Dieu, notre Créateur et nous devons rendre compte à Dieu de la façon dont nous l’utilisons, dans le Bien ou dans le Mal. »

Saint Jean Paul II, messe pour les Jeunes à Central Park, le 7 octobre 1995

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St Jean-Paul II avait un rêve…

Allons-nous atteindre les 400 veillées au début de l’Avent 2018 ? Une chose est sûre, les 280 veillées référencées en 2017 par notre site et notre carte font écho à l’appel de Jean-Paul II dans son encyclique Evangelium Vitae (n°100)

Ce saint pape rappelait dans l’encyclique de l’évangile de la Vie que :

 « une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! »

Alors répondons tous à ce rêve en organisant des Veillées pour la Vie dans nos paroisse, à travers le monde…

Affiche Transmission de la culture de Vie
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Que disait Ste Mère Térésa, prix Nobel de la Paix ?

“Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.


Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.


C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !


C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l’aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n’avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu’il y a quelqu’un dans la famille qui n’est pas désiré, qui n’est pas aimé, qui n’est pas soigné, qui est oublié. Il y a l’amour. L’amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.”

Ste Mère Teresa, discours de réception du prix Nobel de la Paix 10 décembre 1979 à Oslo.

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Prions pour Vincent Lambert

Réflexion publié en 2014 de Mgr Michel Aupetit, alors évêque de Nanterre, médecin et membre du Conseil Famille et Société, sur la décision du Conseil d’Etat d’arrêter le traitement de Vincent Lambert. Décision suspendue par la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).

M. Vincent Lambert est un homme de 38 ans victime d’un traumatisme crânien à la suite d’un accident. Son état correspond à ce que les médecins appellent l’état pauci-relationnel qu’on appelle aussi état de conscience minimale qui est à distinguer d’un état végétatif permanent. M. Lambert n’est pas en fin de vie. Il s’agit seulement de savoir si on arrête sa vie en supprimant l’alimentation et l’hydratation. La première question qui se pose est de savoir si le fait de nourrir et de faire boire constitue un traitement ou un soin.

Certains affirment que, s’il s’agit d’un traitement, l’alimentation et l’hydratation peuvent être considérées comme un acharnement thérapeutique si elles sont maintenues. En revanche, s’il s’agit d’un soin, le fait de lui donner à boire et à manger n’entre pas dans le cadre une obstination déraisonnable mais d’une attention à autrui qui est le propre de l’humanité.

Certes, M. Lambert ne peut pas boire et manger tout seul étant donné son état de conscience voilà pourquoi le médecin qui le suit avait décidé d’arrêter.

La deuxième question est de savoir si ce que l’on fait en donnant à manger et à boire est vraiment au bénéfice de la personne soignée. Par exemple, il arrive que certains patients puissent faire une fausse route à la suite d’une alimentation invasive. Dans ce cas, cette alimentation lui est plus nuisible qu’utile. Tant que la personne n’est pas en fin de vie et que son alimentation et son hydratation lui sont plus bénéfiques que nuisibles, le fait de l’arrêter devient alors un acte grave puisqu’il entrainera inéluctablement et délibérément sa mort.

Il est impossible actuellement de dire ce qu’un patient peut vivre encore de relations interpersonnelles dans un état de conscience minimale. Celles qui se tissent encore révèlent la profondeur de notre humanité qui est à l’origine de sa dignité.

L’Académie Nationale de Médecine a rappelé que le droit des patients d’avoir accès à l’alimentation ne peut être conditionné par leurs capacités relationnelles. Cette position rejoint celle de l’Église qui persiste à défendre la dignité immuable de l’homme. Cette dignité ne vient pas d’un droit octroyé par un tiers : la société, les médecins ou les juges.

Enfin, il faut savoir que le cas de M. Vincent Lambert est un cas particulier à partir duquel il est difficile de légiférer. Il y a plus de 1500 personnes qui sont dans le même état. Ce que l’on va décider pour lui va-t-il impacter sur les autres patients ? On a voulu donner aux juges la décision finale. Or, s’il appartient aux juges de dire le droit, ils n’ont pas autorité pour définir le bien ou le mal.

L’Église, protectrice de la vie et de la dignité, estime qu’« un patient en « état végétatif permanent » est une personne, avec sa dignité humaine fondamentale, à laquelle on doit donc procurer les soins ordinaires et proportionnés, qui comprennent, en règle générale, l’administration d’eau et de nourriture, même par voies artificielles ».

Mgr Michel Aupetit
archevêque de Paris

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Belle fête de l’Immaculée Conception

Pie XII 8 décembre 1953 – RADIOMESSAGE A L’ACTION CATHOLIQUE ITALIENNE:

En ce jour Pie XII avait inauguré l’Année Mariale, en se rendant à Sainte-Marie Majeure ; à son retour il envoya le message suivant dont nous publions un extrait ci-contre :

La Beauté de la Sainte Vierge.

Avant tout, chers fils et filles, regardez Marie « belle comme la lune, pulchra ut luna ». C’est là une manière d’exprimer sa beauté sublime. Comme la Vierge doit être belle ! Combien de fois avons-nous été frappés par la beauté d’un visage angéli-que, par l’enchantement d’un sourire d’enfant, par le charme d’un regard pur ! Et certainement dans le visage de sa propre Mère, Dieu a réuni toutes les splendeurs de son art divin. Le regard de Marie ! le sourire de Marie ! la douceur de Marie ! la majesté de Marie, Reine du ciel et de la terre ! Comme resplendit la lune dans le ciel obscur, de même la beauté de Marie se distingue de toutes les beautés qui paraissent des ombres à côté d’Elle. Marie est la plus belle de toutes les créatures. Vous savez, chers fils et filles, combien une beauté humaine, qui est comme l’ombre d’une fleur, ravit et exalte facilement un coeur aimable : que ne ferait-il pas devant la beauté de Marie s’il pouvait la contempler dévoilée, face à face. C’est ainsi que Dante Alighieri vit au Paradis4 au milieu « de plus de mille anges en fête », « s’épanouir une beauté qui était une joie dans les yeux de tous les autres saints » : Marie !

Mais pourtant sur ce visage ne se révèle pas seulement la beauté naturelle. Dans son âme Dieu a déversé la plénitude de ses richesses par un miracle de sa toute-puissance, et alors Il a fait passer dans le regard de Marie quelque chose de sa dignité surhumaine et divine. Un rayon de la beauté de Dieu resplendit dans les yeux de sa Mère. Ne pensez-vous pas que le visage de Jésus, ce visage que les anges adorent, devait reproduire en quelque manière les traits du visage de Marie ? C’est ainsi que sur le visage de tout fils il y a un reflet des yeux de sa mère. Pulchra ut luna. Heureux qui peut vous voir, Mère du Seigneur, qui peut s’extasier devant vous ; puissions-nous, ô Marie, demeurer avec vous, dans votre maison, pour vous servir toujours !

La Sublimité de Marie.

— Mais l’Eglise ne compare pas Marie seulement à la lune ; se servant encore de l’Ecriture Sainte 5, elle passe à une image plus forte et s’exclame : Tu es, ô Marie « electa ut sol », sublime comme le soleil.

La lumière du soleil diffère grandement d’avec celle de la lune : c’est une lumière qui réchauffe et qui vivifie. La lune brille sur les grands glaciers du pôle, mais la glace demeure compacte et inféconde, de même que les ténèbres demeurent et que le gel continue dans les nuits lunaires de l’hiver. La lumière de la lune n’apporte pas la chaleur, n’apporte pas la vie. Le soleil est une source de lumière, de chaleur et de vie. Or Marie, qui a la beauté de la lune, resplendit également comme un soleil et répand une chaleur vivifiante. En parlant d’Elle, en Lui parlant, n’oublions pas qu’Elle est notre véritable Mère, parce que par Elle nous avons reçu la vie divine. Elle nous a donné Jésus et avec Jésus la source même de la grâce. Marie est médiatrice et distributrice de grâces.

Electa ut sol. Sous la lumière et la chaleur du soleil, les plantes fleurissent sur la terre et donnent leurs fruits ; sous l’influence de l’aide de ce soleil qu’est Marie, les bonnes pensées fructifient dans les âmes. Peut-être déjà en ce moment, êtes-vous pleins de l’enchantement qui émane de la Vierge Immaculée, Mère de la grâce divine, Médiatrice de grâces, parce que Reine du monde. Oh ! puissions-Nous avoir la voix de saint Bernard, qui ne se lassait pas de louer, de chanter, d’admirer, d’exulter devant le trône de la Vierge ! Oh ! puissions-Nous avoir le langage des anges pour pouvoir dire la beauté, la grandeur de leur Reine.

Repassez, chers fils et filles, l’histoire de votre vie ; ne voyez-vous pas un tissu de grâces de Dieu ? Vous pouvez penser alors : dans ces grâces est entrée Marie. Les fleurs sont écloses, les fruits ont mûri dans ma vie grâce à la chaleur de cette Femme sublime comme le soleil.

Avez-vous prié ce matin ? La grâce qui vous a invités à un acte de piété si pure a peut-être été une grâce spéciale de Marie, vous l’avez eue par Marie.

Maintenant, vous écoutez Notre message en l’honneur de la Vierge : certaines de ces paroles pénètrent peut-être plus profondement dans votre coeur, éveillant des sentiments bons et animés de ferveur ? C’est une grâce qui parvient à vos âmes à travers l’intercession de Marie, avec la lumière de ce soleil du ciel qu’est Marie.

3  Off.  In  Assumptione B.  M.  V.  passim.

4 Chant 31, v. 130-135.

Espérez-vous arriver un jour au Paradis au moyen de la grâce de la persévérance jusqu’au dernier instant de la vie ? Avez-vous la confiance de mourir dans la grâce de Dieu ? Cette grâce aussi vous viendra, à vous qui avez la dévotion pour Marie, à travers un sourire d’Elle, avec un rayon de ce soleil.

La Force de la Sainte Vierge.

— Mais l’Eglise tire une autre image de l’Ecriture Sainte et l’applique à la Vierge. Marie est belle en elle-même comme la lune, elle resplendit autour d’elle comme le soleil ; mais, contre 1’« ennemi », elle est forte, elle est terrible comme une armée rangée en ligne de bataille. « Acies ordinata ».

En ce jour de joie et d’exultation, Dieu sait combien Nous voudrions pouvoir oublier l’âpreté des temps que nous traversons ! Mais les dangers qui pèsent sur le genre humain sont tels que Nous ne devons jamais cesser — peut-on dire — de lancer Notre cri d’alarme. Il y a 1’« ennemi » qui se fait pressant aux portes de l’Eglise, qui menace les âmes. Et voici un autre aspect — tout à fait actuel — de Marie, de sa force dans le combat.

Déjà, après le cas misérable d’Adam, la première annonce concernant Marie, selon l’interprétation de nombreux Pères et Docteurs, nous parle d’hostilités entre Elle et le serpent ennemi de Dieu et de l’homme. Comme il est essentiel pour Elle d’être fidèle à Dieu, de même il l’est d’être victorieuse du démon. Préservée de toute tache, Marie a écrasé la tête du serpent tentateur et corrupteur. Quand Marie s’approche, le démon fuit ; de même que disparaissent les ténèbres quand pointe le soleil. Là où est Marie, il n’y a pas Satan ; là où est le soleil, il n’y a pas le pouvoir des ténèbres.

Chers fils et filles de l’Action Catholique italienne ! Oh ! si ces trois éclats de Marie devenaient vos lumières ! Si les trois images de l’Ecriture Sainte s’appliquaient en réalité à chacun de vous et à toute l’Association !

L’Imitation de Marie.

Nous voudrions avant tout que, comme fils et filles de Marie, vous cherchiez à reproduire dans votre âme sa beauté surhumaine. Maintenez donc, à son image, l’union parfaite avec Jésus. Que Jésus soit en vous, que vous soyez en Lui, jusqu’à la fusion de votre vie avec Sa vie. Qu’il y ait dans votre esprit les splendeurs de la foi et, comme Elle, que vous voyiez, que vous jugiez, que vous raisonniez selon Dieu. Que votre coeur, autant que c’est possible, aspire à l’intégrité de Son coeur à Elle, qui n’a rien partagé avec d’autres et a conservé pour Dieu toute sa chaleur, ses battements, sa vie. Avec les visions de l’esprit, avec les ardeurs du coeur, cultivez le dévouement absolu à Dieu. Fils et Filles de Marie, portez dans la physionomie de votre âme la ressemblance avec la Mère du ciel. Faites passer à travers un monde enveloppé dans les ténèbres et couvert de boue des faisceaux de lumière et le parfum d’une pureté sans tache.

En second lieu Nous voudrions que vous fussiez comme le soleil qui réchauffe les personnes et les choses qui vous entourent. Faites remarquer en tout lieu votre présence par la ferveur de votre charité. Le démon a envahi la terre avec la haine : faites revivre, impérieux, l’amour. Il y en a tant qui sont encore mauvais parce qu’ils n’ont pas été assez aimés jusqu’à présent. Vivifiez tout ce qui tombera sous l’influence de vos rayons. C’est-à-dire soyez, comme Marie et avec Marie, des instruments de vie dans les âmes qui aujourd’hui meurent de faim et de froid, mais qui pourraient revenir à la maison du Père, si elles étaient stimulées par vos paroles, entraînées par votre exemple.

Enfin appliquez également à vous-mêmes la troisième image de Marie : soyez forts contre Y « ennemi ». Ici, il ne s’agit plus seulement du progrès spirituel de chacun de vous, mais de votre collaboration pour le bien des âmes. Toute l’Action Catholique, qui dans chacun de ses membres doit être belle comme la lune et vivifiante comme le soleil, doit savoir être, devant 1′ « ennemi », forte comme une armée rangée en ligne de bataille. Et voici que notre réunion familiale prend presque l’aspect d’un « rassemblement au rapport » du principal des détachements laïques de la grande armée catholique d’Italie.

Dans Notre récente Encyclique « Fulgens Corona » [28] Nous avons encore une fois dénoncé la réalisation d’un plan terrifiant visant à « arracher radicalement des esprits la foi du Christ », à une domination du monde par l’ennemi des hommes et de Dieu. Et ce sont des hommes — des hommes misérables — ceux qui servent d’instruments pour cette oeuvre destructrice. Une lutte est en cours, qui grandit pour ainsi dire chaque jour en proportion et en violence ; aussi est-il nécessaire que tous les chrétiens, mais spécialement tous les militants catholiques, « soient sur pied et combattent jusqu’à la mort si c’est nécessaire pour l’Eglise leur mère, avec les armes qui leur sont permises » 1. Il ne s’agit pas ici, évidemment, de choc entre les peuples avec destruction de maisons et massacre d’hommes. Nous avons à maintes reprises exécré la guerre ; et comme réapparaissent çà et là de tristes signes de danger pour la paix, Nous Nous reprenons à conjurer Dieu afin qu’il empêche par sa toute-puissance que de nouveaux deuils et de nouvelles larmes soient provoqués sur terre par l’inconscience et par la méchanceté de certains. En revanche Nous parlons de la lutte que le mal, sous ses mille formes, livre contre le bien ; lutte de la haine contre l’amour, des mauvaises moeurs contre la pureté, de l’égoïsme contre la justice sociale, de la violence contre la vie pacifique, de la tyrannie contre la liberté.

Le résultat de cette lutte est déjà assuré, la parole infaillible de Dieu en étant la garantie. Le jour du triomphe du bien sur le mal viendra parce que viendra le jour où — Nous le disons avec une immense tristesse — seront « voués au feu éternel » [29] tous ceux qui ont voulu se passer de Dieu et sont demeurés obstinés jusqu’à la fin dans l’impénitence. Mais il y a des batailles dont le résultat n’est pas certain, parce qu’il est également confié à la bonne volonté des hommes. Dans certains secteurs, 1′ « ennemi » a prévalu : il convient de reconquérir le terrain perdu — c’est-à-dire les âmes égarées, — afin que Jésus règne de nouveau dans les coeurs et dans le monde.

Chers fils et filles ! Nous vous appelons de nouveau au rassemblement, certain que tous — sans évasion d’aucune sorte — vous répondrez à Notre voix. Sous le regard de Marie,

Reine des Victoires, préparez-vous à vivre dans un climat, pour ainsi dire, de mobilisation générale, prêts à n’importe quel sacrifice, prêts à n’importe quel héroïsme.

Nous avons invité les fidèles du monde entier à profiter de l’Année Mariale, qui commence aujourd’hui, pour promouvoir des manifestations d’hommage à Marie dans ses sanctuaires. Mais ce qui est spécialement urgent, c’est un effort commun pour orienter l’Italie vers une renaissance religieuse intégrale. Pour que cela arrive, il faudra naturellement préparer un plan rationnel qui vous engage tous d’une manière organique, et vous soucier d’agir suivant une stratégie exacte et bien étudiée, vous alignant en ordre et regardant bien les buts à atteindre. Il est nécessaire pour cela de renforcer votre union intérieure, en accentuant sans cesse davantage le caractère unitaire de votre organisation et, ensuite, en accueillant tout le monde fraternellement, comme des compagnons d’armes, pour livrer côte à côte la même bataille. L’armée catholique est composée aussi d’autres forces qu’il serait insensé d’ignorer ou de contrarier. Il y a place pour tout le monde et l’on a besoin de tous sur cet immense front à couvrir pour repousser les attaques de 1′ « ennemi ».

Cependant rappelez-vous tous qu’il n’y a point d’alignement ordonné si, dans le respect de la variété et des capacités, n’est pas assurée l’unité de commandement ; pour cela, Nous vous exhortons vivement, ainsi que toutes les forces catholiques, à vous faire guider dans le travail apostolique par ceux que le Saint-Esprit a placés à la direction de l’Eglise de Dieu.

En outre, dans le choix des « objectifs » l’ordre des valeurs doit être observé : vous devez donc préférer le spirituel au matériel, le définitif au provisoire, l’universel au particulier, ce qui est urgent à ce qui peut être renvoyé à un autre moment.

Quant à la tactique à suivre, rappelez-vous que l’approche individuelle est ce qui donne les meilleurs résultats. Au moyen de la « Base Missionnaire », l’Action Catholique a déjà entrepris un travail unitaire par lequel elle sort de ses sièges pour aller porter la vérité à ceux qui sont loin. Mais cette méthode ne produira de bons effets que si toute l’Action Catholique cherche à la réaliser et si elle agit en collaboration avec les autres forces catholiques. Nous avons recommandé cela l’an dernier aux hommes d’Action Catholique ; aujourd’hui, Nous le disons spécialement à vous, très chers jeunes, qui avez été les premiers à naître et qui êtes encore si pleins de vigueur et de fraîcheur. Soyez, aujourd’hui et toujours, les avant-gardes hardies de cette pacifique armée, dans un esprit de parfaite union avec tous et d’entier dévouement envers les Pasteurs qui guident l’Eglise.

Et voici Notre dernière parole que Nous voulons adresser aux jeunes garçons et aux fillettes qui écoutent, pour leur exprimer un de Nos désirs. Rappelez-vous combien vous aimait Jésus et avec quelle tendresse il vous accueillait ! En parlant aux foules, il vous proposait comme modèles pour entrer dans le royaume des cieux. Le Pape aussi vous aime comme vous aimait Jésus. Vous êtes les préférés du Pape, comme vous étiez la prunelle des yeux de Jésus.

Eh ! bien, chers enfants, le Pape a besoin de votre aide. Le Pape a tant d’anxiétés, tant de craintes pour le sort de ce monde menacé de ruine. Voulez-vous aider le Pape ? Voulez-vous aider l’Eglise à sauver le monde, à sauver l’humanité en péril ? Alors élevez vers le ciel vos yeux limpides et purs ; joignez vos petites mains et offrez à Jésus votre innocence. Dites à Jésus qu’il sauve l’Eglise, qu’il sauve les âmes. Soyez avec votre prière, avec vos petits sacrifices, les anges protecteurs de toute l’Action Catholique qui place en vous toutes ses espérances.

Je vous salue Marie

Pleine de Grâce,

LE Seigneur est avec vous

Vous êtes bénies entre toutes les femmes

Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni,

Sainte Marie, Mère de Dieu,

Priez pour nous pauvre pêcheur,

Maintenant et à l’heure de notre mort,

Amen!

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« Pardonne moi Seigneur, et pardonne aussi à toutes ces femmes qui ne savent pas… »

Message reçu il y a 3 ans, de Claire d’Haarlem (Pays-Bas), publié en commentaire de notre neuvaine de formation “9 jours pour 9 mois” :

“Si l’ on savait que la naissance d’ une nouvelle âme se fait dés sa conception, il y aurait moins d’ avortements et cela je ne le savais pas! Pardonne moi seigneur et pardonne aussi à toutes ces femmes qui ne savent pas.”
Chère Claire, Dieu est miséricordieux !
Voici un beau texte à méditer :

« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique.

Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité.

Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur.

Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire parties des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui sont dans le besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme. »

St Jean-Paul II, dans l’encyclique de l’Evangile de la Vie, n°99

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Une grande prière pour la Vie qui traverse le monde !!

Les réseaux étrangers des Veillées pour la Vie se développent !  C’est le rêve de St Jean Paul II exprimé dans l’encyclique Evangelium Vitae au n°100 :
Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants!”
Deux à trois veillées sont en préparation en Allemagne, une à deux veillées au Royaume Uni (Glasgow et Preston), plusieurs en Afrique (Gabon, Côte d’Ivoire et Sénégal), deux veillées annoncées au Québec, et le retour de la Veillée d’Haïti !!
Il reste des places pour inscrire votre ville...

St Jean-Paul II avait un rêve…

St Jean-Paul II avait un rêve, exprimé dans l’encyclique Evangelium Vitae au n°100 :

“Dans ce grand effort pour une nouvelle culture de la vie, nous sommes soutenus et animés par l’assurance de savoir que l’Evangile de la vie, comme le Royaume de Dieu, grandit et donne des fruits en abondance (cf. Mc 4, 26-29). Certes, la disproportion est énorme entre les moyens considérables et puissants dont sont dotées les forces qui travaillent pour la « culture de la mort » et les moyens dont disposent les promoteurs d’une « culture de la vie et de l’amour ». Mais nous savons pouvoir compter sur l’aide de Dieu, à qui rien n’est impossible (cf. Mt 19, 26).

Ayant cette certitude au cœur et animé par une sollicitude inquiète pour le sort de chaque homme et de chaque femme, je répète aujourd’hui à tous ce que j’ai dit aux familles engagées dans leurs tâches rendues difficiles par les embûches qui les menacent: (135) une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence.

Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants !”

Ce rêve, le mouvement des Veillées pour la Vie peut le réaliser si chacun de vous organise une veillée dans sa paroisse ! Avec des veillées au Mexique (Guadalupe), au Québec, en Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon), dans l’océan Indien (Ile de la Réunion), en Polynésie Française, dans les Antilles (Martinique, Haïti) mais aussi à Jérusalem :

Avec vous, cette grande prière pour la Vie qui parcourt le monde entier devient une réalité !! 

Merci à vous tous qui organisez des veillées dans votre paroisse

pour la renaissance de la culture de Vie dans notre société !

Il reste des places pour inscrire votre ville...

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Aux femmes qui ont avorté…

« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique.

            Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité.

            Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur.

            Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire parties des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui sont dans le besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme. »

St Jean-Paul II, dans l’encyclique de l’Evangile de la Vie, n°99

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Amis Belges, réveillez-vous !

Suite aux récents propos des Frères de la Charité, il nous semble opportun de rappeler ce beau texte de St Jean-Paul II. Ainsi, le 1er octobre 1999, le Pape Jean-Paul II a publié une lettre à l’attention des personnes âgées. Voici sa réflexion sur le danger que représente la dévalorisation de la vieillesse dans une société où le concept de l’euthanasie est banalisé.

Si l’on s’arrête un instant pour analyser la situation actuelle, on constate que chez quelques peuples la vieillesse est estimée et valorisée ; chez d’autres, au contraire, elle l’est beaucoup moins à cause d’une mentalité qui prône l’utilité immédiate et la productivité de l’homme. Une telle attitude amène souvent à déprécier ce qu’on appelle le troisième ou le quatrième âge, et les personnes âgées elles mêmes en viennent à se demander si leur existence est encore utile.
Avec une insistance croissante, on va jusqu’à proposer l’euthanasie pour résoudre les situations difficiles. Malheureusement, ces derniers temps, le concept d’euthanasie a perdu peu à peu, pour beaucoup de gens, la connotation d’horreur qu’elle suscite naturellement lorsqu’on est sensible au respect de la vie. Il peut arriver, il est vrai, que, dans les cas de maladies graves accompagnées de souffrances insupportables, les personnes éprouvées soient poussées à l’exaspération, et leurs proches ou ceux qui sont chargés de les soigner peuvent se sentir enclins, par une compassion mal comprise, à tenir pour raisonnable la solution de la « mort douce ». À ce propos, il faut rappeler que la loi morale permet de renoncer à ce qu’on appelle « acharnement thérapeutique » et qu’elle réclame seulement les soins qui entrent dans les exigences normales de l’assistance médicale, laquelle est surtout destinée, dans les maladies incurables, à alléger la douleur. Mais toute autre est l’euthanasie, entendue comme provocation directe de la mort !
Malgré les intentions et les circonstances, elle demeure un acte intrinsèquement mauvais, une violation de la loi divine, une offense à la dignité de la personne humaine.
Il est urgent de se replacer dans la perspective juste qui consiste à considérer la vie dans son ensemble. Et cette perspective juste, c’est l’éternité, dont la vie, dans chacune de ses étapes, est une préparation significative. Le temps de la vieillesse, lui aussi, a son rôle à jouer dans ce processus de maturation progressive de l’être humain en marche vers l’éternité. De cette maturation, tout le groupe social auquel appartient la personne âgée ne pourra que tirer profit.

Amis Belges, réveillez-vous !

Renouvelons ensemble la culture de Vie dans notre société !

Organisez de nombreuses veillées pour la Vie en Belgique à la veille de l’Avent, le samedi 2 décembre 2017 !

En union avec le Pape et de nombreux diocèses de France et du monde, demandons au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et pour donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. »

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