Open post

Neuvaine 6 – L’avortement

 

 « C’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée,

parce qu’ils ne sont plus. » (Mt 2, 18)

 

Doctrine de l’Eglise

 « La décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite, ni comme fin, ni comme moyen en vue d’une fin bonne. » (Evangelium Vitae n°57)

 « Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme ne soit pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. » (Evangelium Vitae n°99)

Méditation – L’avortement, un acte intrinsèquement mauvais

L’avortement est un sujet bien délicat tant il réveille parfois de vives blessures pour ceux qui ont traversé cette épreuve. L’enseignement de l’Eglise peut paraître dur quand il dit que l’acte est intrinsèquement mauvais et qu’aucune bonne intention ou circonstances particulières ne peuvent le rendre bon.

Mais si l’acte reste toujours mauvais en lui-même, cela ne dit rien de la responsabilité personnelle de chacun. Celle-ci doit s’évaluer à la lumière du degré de conscience et de liberté de la personne, ce qui appartient au secret des cœurs. Un discernement authentique nécessite de s’en ouvrir à un tiers, plus particulièrement à un prêtre, pour démêler la complexité de cette responsabilité délicate.

Et quand bien même la personne serait responsable de cet acte, il n’en demeure pas moins que le message du Christ est plein d’espérance pour elle, comme il l’est pour tout homme qui fait le mal, pour nous tous. Car jamais Il ne réduit la personne à ses actes et croit en sa capacité de ressurgir. Il nous invite à plonger dans l’espérance, rendue possible par la miséricorde qu’Il nous offre dans le sacrement de réconciliation.

 Prions !

                Seigneur Jésus, Toi source de toute miséricorde, apprends-nous à discerner la juste valeur de nos actions. Que nous ne tombions ni dans une culpabilisation morbide, ni dans une indifférence au mal que nous faisons. Que ton Esprit généreux nous soutienne de sa force lorsque nous manquons de courage dans notre discernement. Et viens nous restaurer dans ta vie divine.   

Focus sur le fœtus :

6ème mois : Le système immunitaire produit maintenant des globules blancs. C’est grâce à eux que l’organisme est en mesure de lutter contre les maladies et les infections.

Sur la tête du fœtus, de vrais cheveux ont commencé à pousser ; ce n’est plus seulement du duvet. Les ongles apparaissent maintenant plus distinctement sur les doigts et les traits de son visage se précisent encore plus : ses cils sont formés, la forme du nez est plus claire et le cou se dégage. En fait, le fœtus a pratiquement le petit visage de sa future sortie. Il ouvre de plus en plus les yeux, qui prennent progressivement leur couleur (même si elle changera après la naissance).

Dorénavant, le fœtus occupe bien l’espace de l’utérus et a mieux conscience de la présence extérieure : il réagit au son, à lumière et à l’obscurité et parfois aux petits touchers.

Le développement des bronches est presque terminé et celui de ses poumons va franchir une grosse étape (particulièrement pour le fœtus qui naîtrait très prématurément). En effet, les poumons commencent à sécréter une substance qui leur permet de se dilater plus facilement. Elle les protège aussi contre les infections, ce qui augmente les chances de survie du bébé.

Les nerfs et les synapses (connexions entre les cellules du cerveau) achèvent leur développement. Le système nerveux est celui qui se développe le plus graduellement jusqu’à la fin de la grossesse.

À ce stade, le poids du fœtus est de 750 g et il fait près de 32 cm.

Voici une belle vidéo de l’Odyssée de la Vie qui retrace bien le deuxième trimestre de la grossesse :

 

Découvrez « Up for Down !», c’est l’histoire de la rencontre entre Ulysse – jeune compositeur-interprète – et l’association T’CAP21 : Un pari complètement fou, qui débouche sur la création d’un single dédié aux combats de l’association en faveur des personnes atteinte de trisomie 21. Souvenons-nous que 96% des enfants atteints de trisomie 21 sont victime d’avortement. Un drame où l’eugénisme de nos société de consommation à toute sa responsabilité…

Up for Down

From up to down inside of me / De haut en bas à l’intérieur de moi

I feel that your weakened heart is not beating normally / Je sens que ton cœur affaibli ne bat pas normalement

Then you were born and just what you see, / Alors tu es né et juste ce que tu vois,

The bad people who say that you are ugly / Les mauvaises personnes qui disent que vous êtes laide

My child I love those a – a – almond eyes / Mon enfant j’aime ces yeux a – a – amande

Everybody’s up for down Up for Down /  Tout le monde est pour Down Up Down Tout le monde est pour Down Up Down

And if sometimes, if your heart feels empty, / Et si parfois, si votre cœur se sent vide

Just remember that you can count on me /  Rappelez-vous juste que vous pouvez compter sur moi

And all of our love is stronger than that awful mockery /  Et tout notre amour est plus fort que cette horrible moquerie

My child I love those a-a-almond eyes / Mon enfant j’aime ces yeux a-amande

Everybody’s up for down Up for Down / Tout le monde est pour Down Up Down

Open post

Neuvaine 5 : L’enfant, un don de Dieu

 « Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ;

Ce n’est pas moi qui vous ai gratifiés de l’esprit et de la vie ;

Ce n’est pas moi qui ai organisé les éléments

qui composent chacun de vous. » (2 Mac 7, 22)

 

Doctrine de l’Eglise

             « Dans la procréation d’une vie nouvelle, les parents se rendent compte que l’enfant, s’il est le fruit de leur don réciproque d’amour, devient à son tour un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! » (Evangelium Vitae n°92)

 « L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science cependant n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais en ce sens rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité que leur vocation matrimoniale n’est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité.

En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ. » (Discours de Benoît XVI devant l’Académie pontificale pour la vie, 27 février 2012)

 

Méditation – La grâce de la fécondité   

                Quelle justesse dans l’attitude de la mère des Maccabées qui reconnaît maîtriser bien peu de choses dans la vie qu’elle donne! Son humilité lui permet de rendre à Dieu ce qui ne lui appartient pas en propre. Bien souvent, nous perdons de vue le fait que la venue d’un enfant est avant tout un don du Créateur au couple et que celui-ci n’en est que le dépositaire. Les personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants sont là pour nous rappeler cette vérité fondamentale : la fécondité est d’abord une grâce. C’est pourquoi, comme le rappelle Benoît XVI, la stérilité physique d’un couple n’empêche pas pour autant un authentique don de soi.

                Mais Dieu n’est pas insensible à la souffrance. La Bible est traversée de part en part par cette question de la stérilité qui entrave la promesse de descendance faite à Abraham. Du père des croyants jusqu’au Christ, combien de figures de femmes stériles exaucées ! Sara, mère d’Isaac (Gn 16) ; Rebecca, mère de Jacob (Gn 25) ; Rachel, mère de Joseph (Gn 30) ; la femme de Manoah, mère de Samson (Jg 13) ; Anne, mère de Samuel (1 S 1) ; Elisabeth, mère de Jean-Baptiste (Lc 1) pour n’en citer que quelques-unes. L’audace de la foi en un Dieu qui donne la vie est permise, car comme le rappelle l’ange Gabriel lorsqu’il annonce la grossesse d’Elisabeth à Marie, “rien n’est impossible à Dieu”.

                Mais si la fécondité physique est une grâce, ne la considérons pas comme un dû. Et dans nos prières, sachons rester ouverts et confiants dans le plan et le temps de Dieu qui parfois nous déroutent. Lire à ce sujet le très beau témoignage de Pauline et Christophe au sujet de leu petite Diane : Sauvée des eaux

 

Prions !

Esprit Saint, Toi le Consolateur, viens dispenser généreusement tes grâces auprès des personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants. Apprends-nous à rendre grâce lorsque tu nous fais ce cadeau.

 

Focus sur le fœtus :


5ème mois : Le développement musculaire du fœtus bat son plein. Dans le ventre, il s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps et il est de plus en plus familier avec le toucher : il joue avec ses pieds, ses mains et le cordon ombilical. C’est à cette période que la majorité des mamans sentiront ses mouvements qui deviennent plus vigoureux !

Entre ses périodes d’activité, le fœtus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour. Les traits de son visage s’affirment, les paupières se détachent peu à peu et la peau s’épaissit. Les bourgeons des dents apparaissent dans ses gencives. Le développement de son cerveau est en plein essor.

Même si le fœtus prend du volume, ses réserves de graisse demeurent limitées. Aussi, sa peau est encore fripée : elle s’étirera à mesure que le fœtus prendra du poids.

Vingt-et-une semaines après sa fécondation, le fœtus mesure 24 cm et pèse 440 g.

L’enfant est un don et nous vous proposons d’approfondir une dérive grave de notre société de consommation :

Open post

Neuvaine 4 : La paternité responsable

 « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mc 10, 9)

Doctrine de l’Eglise

 « Par rapport à la transmission des autres formes de vie dans l’univers, la transmission de la vie humaine a son originalité propre, qui dérive de l’originalité même de la personne humaine. La transmission de la vie humaine a été confiée par la nature à un acte personnel et conscient. » (Le don de la vie, p.12)

(Note du rédacteur : en aucun cas, la transmission de la Vie n’a été voulu par Dieu de la manière présentée dans la vidéo ci-dessous :

Fin de la parenthèse…)

 « C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. […] Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans les conséquences naturelles, se proposeraient comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation. […] Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances graves extérieures, l’Eglise enseigne qu’il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que nous venons de rappeler. […]

En réalité, il existe entre les deux cas [régulation des naissances et contraception] une différence essentielle : dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d’une disposition naturelle ; dans l’autre cas, ils empêchent artificiellement le déroulement des processus naturels. »

 « Il arrive souvent que la méthode (naturelle), détachée de la dimension éthique, soit mise en œuvre de manière purement fonctionnelle, et même utilitaire. Si l’on sépare la méthode naturelle de sa dimension éthique, on cesse de percevoir la différence qui existe entre elle et les autres méthodes (moyens artificiels) et on arrive à en parler comme s’il s’agissait simplement d’une autre forme de contraception. » (Audience de Jean-Paul II du 5 septembre 1984, §4)

 

Méditation – L’ouverture à la vie

                Dans son dessein bienveillant, Dieu appelle les époux à participer spécialement à son pouvoir de Créateur et de Père, moyennant leur coopération libre et responsable. C’est ainsi, Il a décidé d’avoir besoin de nous pour donner la vie humaine. L’humilité de Dieu qui transparaît dans ce choix mériterait parfois d’être plus méditée.

                Comme le rappelle l’Eglise, le Créateur a voulu rassembler deux significations fondamentales dans l’acte sexuel : l’union des époux et la procréation. Rentrer dans le projet de Dieu sur l’amour humain, c’est donc respecter ces deux dimensions, au risque sinon de devenir des “arbitres” du dessein de Dieu et non plus ses simples  « ministres » comme le dit Jean-Paul II.  En effet, il nous est demandé seulement d’être responsables de la vie, et non pas maîtres de la vie.

                C’est ainsi que la contraception n’est pas considérée comme un moyen licite de réguler les naissances. Mais recourir aux méthodes naturelles n’est pas pour autant suffisant. Encore faut-il que cela soit fait dans une dimension éthique, et non utilitaire. Ainsi, non seulement l’Eglise demande de renoncer à la contraception dans les actes, mais elle nous invite aussi à abandonner notre “mentalité contraceptive” et de nourrir une ouverture à la vie dans laquelle Dieu peut s’inviter.

 

Prions !

Notre Père, Toi la source de toute paternité, viens nous éduquer à une juste responsabilité dans le don de la vie humaine. Apprends-nous à être des pères et des mères selon ton projet et non le nôtre.

Focus sur le fœtus :

4ème mois : Le fœtus entreprend une période de croissance accélérée. Tout est maintenant en place pour que chaque organe commence à remplir son rôle. On observe un changement notable : ses jambes commencent à être plus longues que ses bras.

Le réseau des vaisseaux sanguins se complexifie et les poumons s’exercent à respirer. Par de petits mouvements respiratoires, il « inspire » et « expire » du liquide amniotique. Cela contribue à la formation des alvéoles pulmonaires.

Le fœtus bouge de plus en plus grâce à la circulation sanguine. Par exemple, il peut maintenant tourner la tête. Ses mouvements sont aussi mieux coordonnés. Lorsqu’il touche le cordon ombilical, il réagit d’abord en s’éloignant. Mais bientôt, le cordon sera pour lui un « jouet » : il l’agrippera, le tirera, le repoussera, etc.

À l’intérieur du corps du fœtus, le gras commence à se former et il lui permettra de conserver sa chaleur une fois au monde et de lui fournir de l’énergie dans les premiers instants hors du ventre. Le fœtus commence également à développer ses propres anticorps.

Sous les paupières du fœtus, les yeux commencent à bouger et la rétine est maintenant sensible à la lumière. De plus, il perçoit désormais les sons. Un bruit intense peut le faire sursauter : tous ses membres s’étirent en réaction ! Dans le cerveau du fœtus, les zones spécialisées des 5 sens se mettent en place : le fœtus pourra traiter l’information sensorielle qu’il reçoit.

Le fœtus mesure maintenant 19 cm et pèse 200 g.

L’échographie a lieu au cours de ce mois. La principale fonction de cet examen est de s’assurer que ses organes se développent bien (cœur, reins, système nerveux central, etc). ll permet aussi de déterminer le sexe du bébé, car s’il s’agit d’un garçon, le pénis est maintenant visible. Chez les bébés filles, les trompes de Fallope et l’utérus sont en place.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Open post

Neuvaine 3 :  L’embryon, une véritable personne

  « C’est toi qui a créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.

Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.

Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,

Modelé aux entrailles de la terre. J’étais encore inachevé, tu me voyais. »  (Ps 138, 13-16)

Doctrine de l’Eglise

                 « Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est ni celle du père ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas déjà dès lors. […] A cette évidence de toujours, […] la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation est commencée l’aventure d’une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir. […] Comment un individu ne serait-il pas une personne humaine ? » (Evangelium Vitae, 1995, n°60)

                 « L’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a voulue pour lui-même. » (Le don de la vie, p.13)

Méditation – L’embryon, une personne inachevée  

                L’Eglise nous invite à plonger dans le mystère de la vie naissante. Jour après jour, l’embryon est tissé entre les mains de Dieu d’une façon particulière. Mais Dieu ne fait pas seulement que nous donner la vie biologique, Il nous la donne d’une manière unique : car c’est toujours une vie personnelle, voulue pour elle-même que le Créateur inaugure. Et c’est ce qui nous distingue fondamentalement de tous les autres êtres vivants. Nous sommes chacun éternellement désirés par Dieu, quand bien même les circonstances de notre conception n’ont pas été désirables.

               Le programme génétique de l’enfant, qui ne se confond ni avec celui de la mère, ni avec celui du père, témoigne précisément de cette personnalité unique. Cependant, les facultés de l’embryon n’ont pas fini de se développer et comme le dit le psaume, il reste inachevé. Mais s’il a besoin de temps pour arriver à maturation, il n’en demeure pas moins qu’il possède en lui déjà tous les éléments de sa personne. On parlerait alors plus d’une personne  « en puissance » que d’une  « personne potentielle » comme on a pu le lire sous la plume du Comité Consultatif National d’Ethique. Car cela supposerait que l’embryon ne devient une personne que s’il naît. Ce serait alors introduire une dissociation entre l’être humain et la personne humaine, le premier désignant l’embryon et le second l’enfant né. Mais qu’est-ce à dire un être humain qui ne serait pas une personne ?

Prions !

                Seigneur Jésus, Personne divine et humaine, fais-nous entrer dans le mystère de l’unicité de chaque vie. Donne-nous de reconnaître dans l’enfant à naître, comme dans toute personne où l’humanité peut nous sembler diminuée, notre semblable et notre frère. Apprends-nous à élever notre regard à la hauteur du tien et donne-nous la grâce de ne pas nous arrêter à ce qu’il y a d’inachevé dans l’autre.

Focus sur le fœtus :

3ème mois : Les membres de l’embryon ont continué à grandir : toutes les parties, y compris les articulations, sont bien visibles. Les orteils et les doigts sont bien définis ; l’embryon peut maintenant faire toute une gamme de mouvements !

À partir de la 8ème semaine de grossesse, l’embryon est appelé fœtus. Sa tête est toujours volumineuse comparativement au reste de son corps.

Le visage est maintenant facile à repérer. Les yeux ont migré des côtés vers l’avant du visage, les paupières recouvrent maintenant les yeux. Les lèvres sont aussi bien définies et l’embryon peut ouvrir la bouche. Il boit même du liquide amniotique.

Tous les organes et les systèmes vitaux sont maintenant partiellement formés. Dans le cerveau, les cellules nerveuses se multiplient et on observe déjà certains réflexes archaïques. Par exemple : le fœtus replie les doigts et les orteils si quelque chose touche la paume de sa main ou la plante de son pied. Le nouveau-né gardera ce réflexe quelque temps, puis il disparaîtra progressivement, tous comme les autres réflexes archaïques.

Le fœtus a beaucoup grandi et il a pris du poids : il mesure 5 cm de la tête au coccyx, et 7,5 cm de la tête aux talons. Il pèse maintenant 18 g.

Ensuite, les premiers tissus osseux et la colonne vertébrale commencent à se modeler. Le sang du fœtus se constitue : la moelle osseuse produit ses premiers globules rouges.

Son visage s’anime ! Le fœtus est capable de faire certaines expressions faciales réflexes comme froncer les sourcils et grimacer. Un autre élément distinctif du futur bébé apparaît : ses empreintes digitales.

À la fin de ce premier trimestre, le fœtus mesure 10 cm et pèse 45 get il est possible de connaître son sexe. Chez les filles, les follicules ovariens se forment ; chez les garçons, la prostate devient visible. Nous sommes dans la 12ème semaine de grossesse, c’est le délai légal d’avortement en France. Découvrez la vie du professeur Jérôme Lejeune, lui qui a tant fait pour protéger les plus vulnérables enfants à naître :

Open post

Neuvaine 2 : Dieu, origine et fin de toute vie humaine

 « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul véritable Dieu,

et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17, 3)

Doctrine de l’Eglise

                 « La dignité de la vie n’est pas seulement liée à ses origines, au fait qu’elle vient de Dieu, mais aussi à sa fin, à sa destinée, qui est d’être en communion avec Dieu pour le connaître et l’aimer. » (Evangelium Vitae n°38).

            « La vie physique, par laquelle commence l’aventure humaine dans le monde, n’épuise assurément pas en soi toute la valeur de la personne, et ne représente pas le bien suprême de l’homme qui est appelé à l’éternité. Toutefois, elle en constitue d’une certaine manière la valeur “fondamentale”, précisément parce que c’est sur la vie physique que se fondent et se développent toutes les autres valeurs de la personne. » (Le don de la vie, Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, 1987)

                « Il est difficile de rester fidèle au ” tu ne tueras pas ” quand on n’observe pas les autres ” paroles de vie” auxquelles ce commandement est connexe. En dehors de cette perspective, le commandement finit par devenir une simple obligation extrinsèque, dont on voudra voir bien vite les limites et à laquelle on cherchera des atténuations ou des exceptions. Ce n’est que si l’on s’ouvre à la plénitude de la vérité sur Dieu, sur l’homme et sur l’histoire que l’expression ” tu ne tueras pas ” brille à nouveau comme un bien pour l’homme […]. » (Evangelium Vitae, n°48)

Méditation – La vocation à la vie éternelle

                Faisant participer sa créature à quelque chose de lui-même, Dieu laisse son empreinte indélébile dans toute vie naissante. Principe de toute vie, Il est en même temps la destinée de chaque homme. Et c’est cette perspective de la vie éternelle auprès de Dieu qui donne tout son sens et toute sa dignité à la vie biologique de l’homme. Appréhender l’homme dans la plénitude de la vérité, y compris sa finalité profonde, c’est ce à quoi nous invite Saint Jean-Paul II.

                Ainsi, favoriser l’éclosion d’une vie humaine, c’est favoriser la naissance d’une personne à la vie éternelle. Or n’est-ce pas là le plus grand bien que nous puissions posséder? N’est-ce pas ce que nous désirons le plus fermement pour nous-mêmes? Mais cette naissance avec Dieu dans la vie éternelle – ce que veut dire étymologiquement la  « con-naissance de Dieu » – n’est possible que s’il y a eu au préalable une éclosion de la vie physique. Et c’est là que notre générosité a parfois besoin de grandir.

                La Congrégation pour la doctrine de la foi remet à sa juste place la vie biologique : c’est une valeur fondamentale puisque sans une fécondation, l’éternité n’est pas possible, mais elle n’est pas pour autant le bien suprême. Elle est appelée à être dépassée. Sans la lumière des autres paroles et dimensions de Vie, la vie biologique humaine perd son sens. Ainsi, perdre de vue la vocation de l’homme à la vie éternelle, c’est s’exposer à un essoufflement dans la défense absolue de cette vie biologique et à la tentation d’aménager des exceptions.

Prions !

                Seigneur Jésus, Toi qui est l’alpha et l’oméga, l’origine et la fin de toute chose, apprends-nous la vraie mesure de nos jours. Que nous n’oublions pas notre finalité ultime qui parfois peut nous sembler bien lointaine. Viens réveiller en nous le désir de participer un jour à ta Vie divine. 

Focus sur l’embryon :

2ème mois : La tête se forme peu à peu et prend une taille importante comparativement au reste du corps. L’arrière du cerveau devient plus large, ce qui amène l’embryon à incliner la tête vers l’avant. Ses membres se forment : on distingue les doigts, la bouche, le nez, les oreilles, les yeux et même les paupières.

Les récepteurs olfactifs et tactiles apparaissent, les premières cellules gustatives se développent.

Les bras et les jambes s’allongent et les articulations (coudes et genoux) se précisent. On voit aussi les poignets et chevilles se dessiner. À l’intérieur, les muscles et les nerfs prennent forme et les organes vitaux sont tous en développement : l’estomac, l’intestin, le pancréas et les reins apparaissent. Toutefois, ils ne sont pas encore fonctionnels.

À 50 jours, l’embryon a beaucoup grandi : il mesure entre  17 à 22 mm.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Open post

Neuvaine 1 : Renouveler la culture de vie

 « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » (Jn 10, 10)

 

Doctrine de l’Eglise

             « On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. Les croyants, même ceux qui participent activement à la vie ecclésiale, tombent trop souvent dans une sorte de dissociation entre la foi chrétienne et ses exigences éthiques à l’égard de la vie, en arrivant ainsi au subjectivisme moral et à certains comportements inacceptables. » (Evangelium Vitae, n°95)

Méditation – Une démarche de conversion intérieure

                Dans son encyclique Evangelium Vitae, le pape Jean-Paul II dénonçait le poids de la culture de mort dans nos sociétés. S’il en vient à souhaiter que la culture de vie soit renouvelée au cœur même de nos communautés chrétiennes, c’est bien signe que nous ne sommes pas épargnés par le phénomène. Bien souvent pourtant, nous nous en croyons exempts. En réalité, la culture de vie dont parle l’Eglise est d’une générosité que peu d’entre nous vivent réellement au quotidien.

Par bien des aspects, nous avons perdu le sens de cette  « vie en abondance» que le Christ souhaite pour nous et nous nous attachons souvent à des conceptions trop étroites sur la vie humaine.

                Or, le message de Dieu sur la Vie est bien plus grand que notre cœur et le recevoir demande parfois une conversion intérieure. C’est à cette démarche que vous invite cette neuvaine. Bien souvent, l’enseignement de l’Eglise nous dérange parce qu’il nous renvoie à nos propres incohérences. Mais cet enseignement est là avant tout pour nous pousser sur la voie d’une plus grande unité de vie. Car une foi vécue de manière authentique ne peut se dissocier d’un certain comportement moral.

                C’est donc ce cheminement à travers les réflexions de l’Eglise et la Parole de Dieu que nous vous proposons, dans l’espérance qu’il vous permette d’entrer davantage dans la générosité de la Vie de Dieu.

Prions !

                Seigneur Jésus, Toi le Verbe de Vie, viens nous renouveler de l’intérieur. Initie-nous au mystère de la Vie ; cette Vie que tu souhaites pour nous en abondance. Que ton Esprit-Saint nous rende dociles et confiants en ton message, même si nous pouvons parfois nous sentir écrasés par le poids d’une telle exigence. Donne-nous d’abandonner l’endurcissement de nos cœurs que Tu nous a signalé à plusieurs reprises dans les Evangiles lorsqu’il s’agissait du projet du Père sur l’homme et la femme. Viens travailler nos cœurs et dilate-les aux dimensions du tien. 

Focus sur l’embryon :    

9 jours pour 9 mois, c’est tous les jours de la neuvaine l’occasion de découvrir le développement d’un bébé dans le sein de sa mère. Aujourd’hui, première journée, nous aborderons le premier mois et plus particulièrement l’instant « 0 ».

Voici ce que disait le Professeur Jérome Lejeune sur le début de la vie : « La Vie a une très longue histoire mais chacun de nous a un commencement bien précis, le moment de la conception. […]

Dès le début de la vie l’âme et le corps, l’esprit et la matière sont si étroitement imbriqués que nous utilisons le même mot pour définir comment une idée nous vient à l’esprit ou comment un être vient à la vie. L’enfant ou l’idée sont d’abord conçus: la vie du corps et celle de l’esprit requièrent d’abord une conception. »

La nouvelle vie humaine commence lorsque le spermatozoïde du père entre à l’intérieur de l’ovocyte de la mère (fécondation), formant ainsi une seule cellule :

le zygote, premier stade de l’embryon.

Par la réunion des informations génétiques du père et de la mère, l’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé : son sexe, la couleur de ses yeux, sa taille, la pigmentation de sa peau, etc. Ensuite, l’embryon déclenche de lui-même de manière organisée une chaîne d’activités (expression de son code génétique, synthèse des protéines, production hormonale…) pour se développer en continu. L’embryon  est un organisme, un être vivant. L’embryon humain est un être vivant avec un patrimoine génétique humain déjà constitué. C’est donc bien réellement un être humain, avec l’apparence de son âge, et non un simple amas de cellules…

1er mois : L’embryon s’implante dans l’utérus maternel et se déploie. Dès 21 jours, son cœur commence à se former ! Il passe d’une forme ronde à une forme allongée et ressemble à un petit hippocampe. Les cellules se spécialisent et s’organisent en 3 groupes dont chacun constituera des parties différentes du corps du bébé : la peau, les yeux, les oreilles et le système nerveux (ectoderme), les muscles, le squelette et les vaisseaux sanguins (mésoderme), le tube digestif, le pancréas et les poumons (endoderme). Le cordon ombilical relie maintenant l’embryon à la mère. Grâce à lui, l’embryon recevra des nutriments provenant de l’alimentation de sa mère et de l’oxygène. Le cordon permet aussi d’évacuer une partie de ses déchets. Le tube neural de l’embryon se forme, il permet au système nerveux de se développer : le cerveau, à l’une des extrémités du tube, de même que la moelle épinière et les nerfs. Niché dans le placenta, l’embryon baigne dans le liquide amniotique, qui assure son hydratation et sa protection.

Il mesure entre 3 et 5mm, ce qui le rend visible à l’œil nu ! Ses contractions cardiaques sont visibles à l’échographie.

Open post

Neuvaine “9 jours pour 9 mois”

           Chaque année, à la veille de l’Avent, auront lieu partout en France et dans le monde, des veillées de prière pour la vie. Si la place de la prière est essentielle pour soutenir la vie, celle de la méditation et de la formation n’en est pas moins importante. La réflexion de l’Eglise sur la vie humaine ne pèche pas par défaut. Abondante, elle est seulement peu connue, ou du moins approximativement. Pourtant son enseignement n’est pas une option et il est dommage  de voir qu’il est bien trop souvent un prêche dans le vide…

            S’atteler à la lecture des discours de l’Eglise peut nous rebuter. Et c’est pourquoi nous vous proposons une neuvaine qui a pour seule ambition d’ouvrir quelques encycliques et de méditer sur la parole de Dieu ; le but étant d’entamer une réflexion qui, nous l’espérons, se poursuivra après votre veillée, dans les cœurs de chacun, pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société. Pour cela, il vous suffit de consulter notre blog quotidiennement, en commençant neuf jours avant l’entrée en Avent…

Début de la neuvaine le 24 novembre 2017 !

Tous les jours nous suivrons le développement d’un bébé dans le sein maternel et tous les jours, nous aborderons un thème important de bioéthique sous le regard du magistère de l’Eglise.

            Ces 9 jours sont une occasion de laisser l’Esprit Saint agir dans nos cœurs, pour qu’Il féconde ce qui est stérile et redonne vie à tout ce qui est mort dans nos mentalités. Une manière en somme de faire renaître la Vie de Dieu en nous…

Open post

Neuvaine 9 – L’EVANGILE DE LA VIE EN ACTES

 « Ainsi en va-t-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres,

Elle est bel et bien morte. » (Ja 2, 17)

Doctrine de l’Eglise

 « En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l’animation sociale et dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle où la “culture de mort” s’oppose si fortement à la “culture de vie”, et semble souvent l’emporter. Mais avant cela, il s’agit d’une exigence qui naît de la “foi opérant par la charité” comme nous en avertit la Lettre de Jacques : “A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise “J’ai la foi” s’il n’a pas les œuvres ? » (Evangelium Vitae n°87)

 « Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. » (Evangelium Vitae n°96)

 « Par son exemple, Jésus nous a lui-même montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal. (Mt 4, 1-11) et il a appris à ses disciples que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière (Mc 9, 29). Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperies et de mensonges qui cachent aux yeux de tant de nos frères et sœurs la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu’elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l’amour. » (Evangelium Vitae n°100)

 

Méditation – Pour une foi féconde

                Dans les dernières pages de L’Evangile de la vie, Saint Jean-Paul II nous lançait un appel particulièrement pressant pour renouveler la culture de vie. Si vingt ans plus tard nous ne sommes toujours pas sortis de cette culture de mort, c’est signe que nous sommes des tièdes…

                Notre foi est bien vaine si elle ne se concrétise pas dans les œuvres. Alors ne laissons pas le pouvoir de la mort l’atteindre, elle aussi. Il est temps de passer aux actes concrets, que ce soit sous la forme d’une prière régulière, d’un jeûne occasionnel ou d’un investissement dans un projet associatif. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux.

 

Prions !

Seigneur Jésus, suscite en nous ton enthousiasme pour la défense de toute vie. Donne-nous la force qu’il nous manque parfois dans nos engagements et dans nos témoignages. Renouvelle aussi en nous notre manière d’annoncer l’Evangile de la Vie.

 

Focus sur le fœtus :

9ème mois : Le futur bébé est maintenant considéré à terme et il peut arriver à tout moment. Tous ses organes sont fonctionnels. C’est le fœtus qui décidera, en quelque sorte, du moment de sa naissance : lorsqu’il sera trop à l’étroit, il secrétera une hormone qui provoquera les contractions.

Son cœur est complet : il bat plus fort et son rythme cardiaque ralentit.

Ses mouvements sont vigoureux et le réflexe d’agrippement est bien développé. Le bébé dort beaucoup, il est en attente et sa croissance est maintenant au ralenti. Il continue toutefois à grossir :son poids est d’environ 3 kilos et il mesure 48 cm.

Tous les organes sont maintenant constitués, sauf les poumons qui termineront leur développement à la naissance : ils auront besoin de quelques heures pour vraiment trouver le rythme de la respiration. Maintenant, le futur bébé dispose de tous les réflexes nécessaires pour amorcer son développement dans le monde extérieur.

Prières

Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visites et combles de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer de la Vie divine et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle, nous t’adorons et nous te bénissons.

Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime, réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions : Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie.

Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour. Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime, réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions : Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie.Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visites et combles de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes, Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer de la Vie divine et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle, nous t’adorons et nous te bénissons.

Accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.

Guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.

Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants.

Console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois ! Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité, de la consolation de ton divin Cœur.

Avec Marie, ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine, nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en toi, dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

Benoît XVI

«La Vierge à l’Enfant entourée des saints Innocents», huile sur bois (Hauteur. 138 cm ; largeur. 100 cm) de Pierre Paul Rubens. – Œuvre executée vers 1618, appartenant au musée du Louvre (Paris). – Ref. Nº INV 1763, photographiée lors de l’exposition temporaire « Rubens et son Temps » au musée du Louvre-Lens.

Ô Marie,
Aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes
victimes d’une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués
par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amour l’Évangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence
et le courage d’en témoigner avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté, la civilisation de la vérité et de l’amour,
à la louange et à la gloire de Dieu, Créateur qui aime la vie.

Saint Jean-Paul II, prière pour la Vie de l’encyclique Evangelium Vitae

 

Pour aller plus loin :

 

Lire l’encyclique Humanae vitae

 

Lire l’encyclique Evangelium vitae

 

Lire l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium

 

Revivez l’intégralité de la grossesse dans cette vidéo extraite de l’Odyssée de la Vie : https://youtu.be/jDPftlW4AgY

 

Open post

Belle fête de la Toussaint !

Le 1er novembre, nous prions “tous les saints”. Tous les saints et les saintes inconnus, qu’on ne fête qu’à la Toussaint. Ce jour là, on lit, dans les églises, le texte des béatitudes :

Les Béatitudes (Matthieu 5, 3-12)

Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.

Heureux les affligés, car ils seront consolés.

Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

 

Open post

Saint Paul VI et Humanae Vitae

Nous fêtons ce dimanche la canonisation du pape Paul VI. Pour fêter cet événement, Ingrid d’Ussel, auteur du livre « Humanae Vitae questionnée par Proust »[1] fait répondre l’encyclique du Pape Paul VI à un questionnaire de Proust. Un ouvrage que nous vous invitons à découvrir; ouvrage dédicacé dans les lots de notre concours d’affiche 2018 !

Le premier défenseur de la vie, le premier rempart pour protéger l’enfant à naître, c’est le couple. Comme co-créateurs lors de leurs unions conjugales, « transmettre la vie humaine […] fait des époux les libres et responsables collaborateurs du Créateur »[2]mais aussi comme premiers informés de cette vie naissante avec le démarrage de la grossesse et la génération de cette nouvelle vie. C’est ce que manifeste le bientôt saint Paul VI dans son encyclique Humanae Vitae, qui se veut aussi un rempart pour protéger les plus faibles, les enfants à naître. Dans ce texte, les époux sont confirmés comme apôtres de la vie dans le fait de recevoir leur fécondité potentielle, et en en ne dissociant jamais les deux aspects de l’union conjugale : l’aspect unitif et l’aspect procréatif.

C’est un grand apôtre de la vie également que ce Roi Baudouin, Roi des Belges ! Quel homme droit ! Comme ceux qu’appelle de ses vœux le Pape Paul VI : « Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l’Église en ce domaine, s’ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité[3]. » Ainsi, alors qu’il exerçait le pouvoir de Roi des Belges, profondément chrétien, et vivant la douloureuse épreuve de la stérilité conjugale, il renonça à son trône (finalement cela ne dura que deux jours, le Parlement ayant voté son rétablissement), afin de ne pas cautionner une loi mortifère, la loi dépénalisant l’avortement. « Je crains que ce projet n’entraîne une diminution sensible du respect de la vie de ceux qui sont les plus faibles. Vous comprendrez donc pourquoi je ne veux pas être associé à cette loi. En signant ce projet de loi et en marquant, en ma qualité de troisième branche du pouvoir législatif, mon accord avec ce projet, j’estime que j’assurerais inévitablement une certaine coresponsabilité. Cela, je ne puis le faire[4] ». Car « est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l’interruption directe du processus de génération déjà engagé, et surtout l’avortement directement voulu et procuré, même pour des raisons thérapeutiques.[5] »

Magnifique cohérence pour ce chrétien pratiquant qui ne s’arrangeait pas du Magistère à sa convenance personnelle et qui voulait défendre toute vie ! « Aucun fidèle ne voudra nier qu’il appartient au Magistère de l’Église d’interpréter aussi la loi morale naturelle. Il est incontestable, en effet, comme l’ont plusieurs fois déclaré Nos Prédécesseurs, que Jésus-Christ, en communiquant à Pierre et aux apôtres sa divine autorité, et en les envoyant enseigner ses commandements à toutes les nations, les constituait gardiens et interprètes authentiques de toute la loi morale : non seulement de la loi évangélique, mais encore de la loi naturelle, expression elle aussi de la volonté de Dieu, et dont l’observation fidèle est également nécessaire au salut.[6] »Soucieux du salut de ses sujets, mais n’ayant pas de pouvoir de veto sur cette loi, le roi Baudoin a posé un acte salvifique et courageux pour les âmes belges, pour défendre la vie !

#cequevousferezauxpluspetitsdentrelesmiens

#laissezveniràmoilespetitsenfants

[1] Edition Via Romana, octobre 2018

[2]Humanae Vitae n°1

[3]Humanae Vitae n° 17

[4] Lettreau premier ministre Wilfried Martens, 30 mars 1990

[5]Humanae Vitae n°14

[6]Humanae Vitae n°4

 

Posts navigation

1 2 3 4
Scroll to top
Translate »