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Neuvaine_Jour 1: vendredi 19 novembre

Le 1 er mois de la Vie

« La Vie a une très longue histoire mais chacun de nous a un commencement bien précis, le moment de la conception.[…] Dès le début de la vie l’âme et le corps, l’esprit et la matière sont si étroitement imbriqués que nous utilisons le même mot pour définir comment une idée nous vient à l’esprit ou comment un être vient à la vie. L’enfant ou l’idée sont d’abord conçus: la vie du corps et celle de l’esprit requièrent d’abord une conception. » Professeur Le Jeune. 

SEMAINE 1 (3 SA) : La nouvelle vie humaine commence.  Le spermatozoïde entre à l’intérieur de l’ovocyte (fécondation), formant ainsi une seule cellule: le zygote. Par la réunion des informations génétiques du père et de la mère, l’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé.  Il déclenche de lui-même, de manière organisée une chaîne d’activités (expression de son code génétique, synthèse des protéines, production hormonale…) pour se développer en continu, passant ainsi de 2 à 4 cellules puis à 8 etc. L’embryon vit.   

SEMAINE 2 ( 4 SA) : L’embryon s’implante dans l’utérus maternel et se déploie. Dès 21 jours, son cœur commence à se former. Il passe d’une forme ronde à une forme allongée et ressemble à un petit hippocampe. 

SEMAINE 3 ( 5 SA) : Le cordon ombilical relie maintenant l’embryon à la mère. Grâce à lui, l’embryon recevra des nutriments provenant de l’alimentation de sa mère et de l’oxygène et pourra ainsi évacuer une partie de ses déchets. Les cellules se spécialisent et s’organisent en 3 groupes dont chacun constituera des parties différentes du corps du bébé : 
– ectoderme : la peau, les yeux, les oreilles et le système nerveux, 
– mésoderme : les muscles, le squelette et les vaisseaux sanguins,
– endoderme : le tube digestif, le pancréas et les poumons.  

SEMAINE 4 ( 6 SA) : Le tube neural de l’embryon se forme, il permet au système nerveux de se développer : le cerveau, à l’une des extrémités du tube, de même que la moelle épinière et les nerfs. Niché dans le placenta, l’embryon baigne dans le liquide amniotique, qui assure son hydratation et sa protection. Il mesure entre 3 et 5mm, ce qui le rend visible à l’œil nu ! Ses contractions cardiaques sont visibles à l’échographie.


L’embryon, une véritable personne

 « Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est ni celle du père ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas déjà dès lors. […] A cette évidence de toujours, […] la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation est commencée l’aventure d’une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir. […] Comment un individu ne serait-il pas une personne humaine ? » (Evangelium Vitae, 1995, n°60) 

L’Eglise nous invite à plonger dans le mystère de la vie naissante. Jour après jour, l’embryon est tissé entre les mains de Dieu d’une façon particulière. 

« C’est toi qui a créé mes reins, 
qui m’as tissé dans le sein de ma mère. » 
Psaume 118, 13

Mais Dieu ne fait pas seulement que nous donner la vie biologique, Il nous la donne d’une manière unique : car c’est toujours une vie personnelle, voulue pour elle-même que le Créateur inaugure. 

« L’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a voulue pour lui-même. » 
(Le don de la vie, p.13)

Et c’est ce qui nous distingue fondamentalement de tous les autres êtres vivants. Nous sommes chacun éternellement désirés par Dieu, quand bien même les circonstances de notre conception n’ont pas été désirables.  Le programme génétique de l’enfant, qui ne se confond ni avec celui de la mère, ni avec celui du père, témoigne précisément de cette personnalité unique. L’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé. Cependant, les facultés de l’embryon n’ont pas fini de se développer. 

« Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret […] . J’étais encore inachevé, tu me voyais »
psaume  118,16

Mais s’il a besoin de temps pour arriver à maturation, il n’en demeure pas moins qu’il possède en lui déjà tous les éléments de sa personne. En mai 1984, le Comité National d’éthique écrit: « L’embryon ou le fœtus doit être reconnu comme une personne humaine potentielle. », cette qualification permettait à l’époque, d’appuyer un avis défavorable à l’instrumentalisation de l’être humain dans la recherche médicale, le respect de la vie devant « prévaloir sur les avantages qui pourraient résulter, pour le progrès des connaissances ou l’amélioration des thérapeutiques, d’une réduction à l’état d’objet de la personne humaine, fût-elle potentielle.». Mais cette dénomination est malheureusement une porte ouverte au non-respect de la vie humaine, l’embryon aurait une singularité, sans pour autant pouvoir être assimilé à une personne. Parler de « personne en puissance » ou de « personne potentielle » signifie qu’il existerait un stade de la vie où l’on est devenu « personne », mais quelle serait la limite ? à douze semaine de grossesse en France (délais IVG), 7 mois de grossesse (fœtus viable si naissance prématuré), à la naissance, à la crise des premiers mois où l’enfant comprend qu’il se distingue de sa mère, à l’âge où l’on devient autonome,  à  la majorité ?  Est-ce que les embryons anglais deviendrait “humain” à 24 semaines alors que ceux des français à 12, si l’on se fie au délais d’avortement? Cela n’a pas de sens.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est pray-150x150.png.

Seigneur Jésus, toi qui es pleinement une personne divine et pleinement une personne humaine, fais-nous entrer dans le mystère de l’unicité de chaque vie. Donne-nous de reconnaître dans l’enfant à naître, comme dans toute personne où l’humanité peut nous sembler diminuée, notre semblable et notre frère. Apprends-nous à élever notre regard à la hauteur du tien et donne-nous la grâce de ne pas nous arrêter à ce qu’il y a d’inachevé dans l’autre. 

« C’est toi qui a créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.
Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,
Modelé aux entrailles de la terre.
J’étais encore inachevé, tu me voyais. »  (Ps 138, 13-16) 

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

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Neuvaine 9 jours pour 9 mois

Chaque année, à la veille de l’Avent, auront lieu partout en France et dans le monde, des veillées de prière pour la vie. Il s’agit de demander au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. »  Si la place de la prière est essentielle pour soutenir la vie, celle de la méditation et de la formation n’en est pas moins importante.

La réflexion de l’Eglise sur la vie humaine ne pèche pas par défaut. Abondante, elle est seulement peu connue, ou du moins approximativement. Pourtant son enseignement n’est pas une option et il est dommage  de voir qu’il est bien trop souvent un prêche dans le vide…

S’atteler à la lecture des discours de l’Eglise peut nous rebuter. Et c’est pourquoi nous vous proposons une neuvaine qui a pour seule ambition d’ouvrir quelques encycliques et de méditer sur la parole de Dieu ; le but étant d’entamer une réflexion qui, nous l’espérons, se poursuivra après votre veillée, dans les cœurs de chacun, pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société.

Tous les jours nous suivrons le développement d’un bébé dans le sein maternel (à chaque jour un mois) et tous les jours, nous aborderons un thème important de bioéthique sous le regard du magistère de l’Eglise, en concluant par un temps de prière.

Ces 9 jours sont une occasion de laisser l’Esprit Saint agir dans nos cœurs, pour qu’Il féconde ce qui est stérile et redonne vie à tout ce qui est mort dans nos mentalités. Une manière en somme de faire renaître la Vie de Dieu en nous.

RECEVOIR LA NEUVAINE PAR MAIL CHAQUE MATIN:

Dans mon cœur, je conserve tes promesses pour ne pas faillir envers toi.” (psaume 118,11)

Prière pour la vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joie face aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.

(Source de la partie formation : https://naitreetgrandir.com)

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Bonne fête de la Nativité de la Sainte Vierge Marie!

La terre, qui méconnaît Dieu, méconnaît aussi cet ouvrage de Dieu en la terre. Marie naît à petit bruit, sans que le monde en parle et sans qu’Israël même y pense, bien qu’elle soit la fleur d’Israël et la plus éminente de la terre. Mais si la terre n’y pense pas, le ciel la regarde et la révère comme celle que Dieu a fait naître pour un si grand sujet, et pour rendre un si grand service à sa propre personne, c’est-à-dire pour le revêtir un jour d’une nouvelle nature. Et ce Dieu même qui veut naître d’elle l’aime et la regarde en cette qualité. Son regard n’est pas alors sur les grands, sur les monarques que la terre adore ; mais le premier et le plus doux regard de Dieu en la terre est vers cette humble Vierge que le monde ne connaît pas.

C’est alors la plus haute pensée que le Très-Haut ait sur tout ce qui est créé. Il la regarde, la chérit, la conduit, comme celle à qui il veut se donner soi-même, se donner à elle en qualité de Fils et la rendre sa Mère… Aussi Dieu est et agit en elle, plus qu’elle-même. Elle n’a aucune pensée que par sa grâce, aucun mouvement que par son Esprit, aucune action que par son amour. Le cours de sa vie est un mouvement perpétuel qui, sans interruption, tend à celui qui est la Vie du Père et sera bientôt sa Vie, et s’appelle absolument la Vie dans les Écritures (Jn 14,6)… Cette Vierge, cachée en un coin de la Judée, inconnue à l’univers, fiancée à Joseph, fait un chœur à part dans l’ordre de la grâce, tant elle est singulière.

Vie de Jésus, ch. 5 (Grasset 1961, p. 54-55)

Pierre de Bérulle

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Belle fête de la Miséricorde Divine

Dimanche de l’octave de Pâques, nous fêtons ce dimanche la Miséricorde Divine. Le Seigneur Jésus dit à Soeur Faustine : Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces (P. J. 699).

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour” :  le psaume 102 nous parle de la miséricorde de Dieu. Dieu est amour ! Et alors que nous venons tout juste de fêter Pâques rappelons-nous aussi que le Christ nous donne sa miséricorde par son cœur transpercé et nous interroge : “Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? St Jean ,11 25-26 ”

Il est la Ressurection et la Vie, il veut nous sauver mais il ne le fera pas sans nous… Ouvrons-nous à sa Miséricorde !

Saint Jean-Paul II en fera un écho tout particulier au travers de ce beau texte extrait de l’encyclique Evangelium Vitae :

« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité.

Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur.

  Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire parties des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui sont dans le besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme. »

St Jean-Paul II, dans l’encyclique de l’Evangile de la Vie, n°99

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L’Annonciation à Marie, vue par moi, Joseph…

Homélie du 25 mars 2021, chez les soeurs d’Azille du père Jean-Baptiste de Lagrasse www.soeursdazille.com
D’habitude c’est le prêtre qui fait le sermon. Mais en cette année qui m’est consacrée, j’ai demandé la permission de parler, moi, Joseph. Parce qu’enfin, je suis tout de même bien placé pour évoquer l’Annonciation !
Depuis 2000 ans, je contemple au Ciel la miséricorde du Très-Haut qui s’est penchée sur ma bassesse me choisissant pour époux de son chef d’œuvre, cette jeune fille immaculée. J’avoue rester ébloui de la Sagesse divine qui a cru bon de me donner, de me confier la femme la plus belle et la plus sainte qui ait jamais existé, pour protéger l’Enfant-Dieu ! Car tout était ordonné à Lui, dans mon mariage avec Elle.


Une jolie légende de vos évangiles apocryphes dit que pour me choisir, le grand prêtre du temple aurait réuni tous les célibataires de la tribu de Juda 2.
Chacun portait à la main une baguette, et l’époux désigné par le ciel devait être reconnu à la floraison de celle-ci. La mienne seule aurait fleuri et les artistes m’ont ainsi souvent représenté avec une fleur de lys ; cette floraison est plusieurs fois chantée implicitement par votre répertoire grégorien 3.

Je ne vous dirais pas ce qui s’était exactement passé, vous le saurez au Ciel…
Par contre je dois vous expliquer ma crainte de garder Marie chez moi puisque vous l’avez déjà méditée pour ma fête de la semaine dernière. Retrouvant Marie peu après ces heures que vous fêtez désormais ce jour, je l’ai trouvée étrange. Elle était plus belle et plus majestueuse que jamais et je ne comprenais pas pourquoi. Mais je la sentais secrètement bouleversée.
Certes, nous n’étions pas encore mariés, seulement fiancés (cf. Mt 1, 18 et Lc 1, 27), et donc nous n’habitions pas ensemble. Mais elle m’avait fait beaucoup de confidences déjà, notamment sur son étonnant vœu de chasteté qu’elle m’avait demandé de respecter. Alors pourquoi était-elle si changée et refusait-elle de m’en dire la cause ?
Je l’ai questionnée avec sollicitude, tendresse et respect, et elle m’a dit avec son infinie délicatesse
qu’elle préférait garder « le secret du roi » comme dit le livre de Tobie (12, 7 et 11) et priait intensément pour que le Seigneur m’explique lui-même ce qui venait de se passer en elle.
Or, rapidement, j’ai bien vu qu’elle n’allait pas bien et avait ces malaises qui m’avaient été expliqués par ma mère et mes cousines. Mettez-vous à ma place ! Je n’avais pas peur que Marie ait été adultère4 ! Je la savais bien trop pure, trop unie à Dieu. Mais alors comment pouvais-je concilier la certitude de sa virginité avec l’évidence de cette grossesse ? Comment être sûr qu’elle m’aimait et voulait m’épouser si elle ne me confiait un évènement si incompréhensible et bouleversant pour notre relation ?
Durant des heures alors, penché sur mes planches et mes outils, je ruminais ce mystère et priais Dieu de comprendre ce qu’il voudrait et quand il le voudrait. Alors un jour, me revint en mémoire la page d’Isaïe (7, 14) que vous venez d’entendre : « le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. »
Je connais bien ce mot hébreu : ‘almah (עלמה (employé ici par le grand prophète et qui désigne
une « adolescente vierge », physiquement et moralement5.

Alors j’ai compris… J’ai compris et j’ai tremblé. Si sa virginité devenait féconde, c’est que ma fiancée était la Vierge Mère prophétisée par Isaïe ! Celle que je pensais épouser était donc enceinte du Messie attendu depuis des siècles !
Vous savez la réaction du centurion que vous répétez avant chaque communion : « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit » (Mt 8, 8). Comment, moi, pouvais-je être digne !?
Simon-Pierre, face à la pêche miraculeuse « se jeta aux genoux de Jésus, en disant : “Eloigne-toi
de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur !” La frayeur en effet l’avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause du coup de filet qu’ils venaient de faire ». (Lc 5, 8-9).
Et moi ici, c’était bien plus qu’un tas de poissons dont j’étais le témoin sidéré depuis cette Annonciation ! J’avais donc mille fois plus de raisons de m’inquiéter !
Alors l’ange est venu me rassurer (Mt 1, 20) 6. Je pouvais la prendre chez moi : modeste ouvrier et pauvre pécheur, je pouvais héberger le Seigneur des Seigneurs.
Par l’ange, Dieu visitait alors mon humilité, pour me faire le protecteur de son Verbe et de l’Immaculée.
Par l’ange, Dieu visitait ma chasteté, pour me rendre père adoptif de son Fils.
Par l’ange, Dieu visitait mon labeur, pour que je sois travailleur sans jamais oublier l’Essentiel : cette Mère et cet Enfant.
Alors en ce jour, regardez Marie comme moi je l’ai fait durant ces 9 mois précédent la Noël.
Le corps de ma femme devenait le premier tabernacle de l’histoire, le premier ciboire, le plus beau calice. Il portait Dieu.
Mais infiniment plus qu’un tabernacle, un ciboire ou un calice, le corps de l’Immaculée nourrissait déjà celui du Sauveur. Et le petit Roi entendait, voyait, sentait, touchait déjà le monde et les hommes qu’il venait sauver, en elle, avec elle et par elle7.
Alors j’ai compris que je pouvais me sanctifier en vivant comme le petit Messie, en elle et par elle.
J’ai compris enfin que si en elle, la virginité devenait fécondité, alors loin d’être un rabougrissement de la personnalité, le don à Dieu de ma chasteté dilaterait mon cœur et me rendrait père au-delà de toutes les paternités humaines.
J’ai compris que par son fiat répondant à l’Annonce de l’ange, mon épouse Vierge rendait fécondes et sponsales toutes les virginités consacrées à Dieu.
Alors je vous en supplie, remerciez Dieu le Père du don infini de ce jour, contemplez l’Immaculée
dans toute sa beauté virginale, adorez le Sauveur qui dans sa grandeur inouïe se fait en elle si petit !
Ainsi soit-il.

2 Cf. Gérard BESSIÈRE, « Joseph » dans : Histoire des saints, Paris, Hachette, 1988, t. 1, p. 224, encadré (Françoise LAUTMAN).
3 Introït de la messe du 19 mars Justus ut palma florebit du Ps 91, 13-14 ; verset de l’Alléluia du 25 mars en temps pascal.
4 Cf. D. J. LALLEMENT, Vie et sainteté du juste Joseph, Paris, Téqui, 1987, p. 70-72.
5 Le mot hébreu ‘almah (עלמה (employé ici par Isaïe signifie « adolescente vierge, qui n’a jamais connu d’homme », une vierge jusqu’au début de sa vie fertile, qui a gardé la virginité de cœur, la plus essentielle, quoi qu’il en soit de sa virginité physique qui aurait pu être altérée par un accident. On la distingue de la bethoulâh (בתולה ,(mot qui qualifie celle qui a conservé sa virginité physique, son hymen (béthoulym), quel que soit son âge, mais qui peut avoir perdu en réalité sa chasteté. Les exégètes devraient lire à ce sujet les fortes démonstrations de l’ex-rabbin Paul DRACH en son De l’harmonie entre l’Église et la Synagogue, Paris, Paul Mellier, 1844, 2 vol., réimprimé par M. Desbonnet de Gent en Belgique, en 1978 ; lire en particulier

t. 2, p. 126-175. Ce sens paraît s’imposer d’ailleurs ici où le prophète annonce un privilège unique pour cette mystérieuse mère de l’Emmanuel : la Mère de l’Emmanuel sera une adolescente vierge en son corps et en son cœur (‘almah). C’est pourquoi les traducteurs juifs des Septante ont traduit ce mot hébreu par le grec παρθένο (parthénos que saint Jérôme reprendra en latin :
virgo). Saint Matthieu cite ce verset d’Isaïe en nommant bien cette mère comme parthénos, « vierge » et en l’appliquant naturellement à la maternité virginale de Marie de Nazareth (1, 23). En plus de P. DRACH, pour aller plus loin, voir : Joseph COPPENS, « La prophétie de l’Almah », in Eph. Theol. Lov., 1952 (t. XXVIII), p. 648-678, qui donne une large bibliographie ;
cf. aussi Solomon MANDELKERN, Concordance hébraïque, Tel Aviv, 1978, p. 881.
L’étude récente de Christophe RICO (La mère de l’Enfant-Roi, Isaïe 7,14. “‘Almâ” et “parthenos” dans l’univers biblique : un point de vue linguistique, Paris, Cerf, coll. « Lectio divina, 258 », La Bible en ses Traditions, 2013) prouve même
que ce n’est qu’à partir du XIVe siècle de notre ère que, dans l’ensemble du judaïsme, ‘almah fut traduit par « jeune fille » ou « femme jeune ». Au terme d’une riche étude sémantique, Ch. RICO traduit עלמה̔ almah (en Is 7,14 et ailleurs en AT) par « adolescente vierge », physiquement et moralement. Qui traduirait désormais ‘almah et parthénos (en Is 7, 14 & Mt 1, 23) par « jeune fille » » ou « femme jeune » ferait donc preuve d’ignorance linguistique et d’anachronisme.
6 Tableau de l’ange apparaissant à Joseph (vers 1640), par Georges de la Tour (1593-1652), musée des Beaux-Arts de Nantes.
7 Cf. Carlo Valerio BELLIENI, L’Aube du Moi, Paris, Éd. de l’Emmanuel, 2009. Membre de l’Académie pontificale pour la Vie, le Pr Bellieni est un spécialiste reconnu de la vie intra-utérine et développe ici magnifiquement la sensorialité du fœtus et de l’embryon et ses multiples liens avec la mère.

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Belle fête de l’Annonciation !

En cette fête de l’Annonciation, prions pour toutes celles qui apprenant qu’elles soient enceintes, se retrouve sous pression de leur entourage… Qu’à l’image de Ste Marie, elles osent ce fiat ! Prions contre cette logique du tout avortement, prions pour la renaissance de la culture de vie dans notre société…

L’angelus est une prière en trois versets, en l’honneur de l’incarnation du Christ. Un Ave Maria suit chaque verset et une oraison conclut le tout. L’angelus se récite trois fois par jour, le matin, le midi et le soir au signal de la sonnerie de cloche appelée elle aussi Angelus (trois fois trois coups suivis d’une sonnerie en volée).
(On a coutume d’incliner légèrement la tête lorsque l’on dit « Et le Verbe s’est fait chair », en signe de révérence pour le mystère de l’Incarnation.)

V/. L’Ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,

R/. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie …

V/. Voici la servante du Seigneur,

R/. qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie …

V/. Et le Verbe s’est fait chair,

R/. et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie ...

V/. Priez pour nous, sainte mère de Dieu,

R/. Afin que nous soyons rendu dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ.

PRIONS : Que ta grâce Seigneur notre Père se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus-Christ.

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Saint Joseph, un modèle de protecteur de la Vie

Saint Joseph, époux de la Vierge, père adoptif de Jésus, est avant tout « un homme juste », à l’écoute de Dieu. Contemplons deux événements : l’annonce de la grossesse de Marie et la fuite en Egypte.

Lorsque Joseph, sans doute par Marie elle-même, apprend que celle-ci est enceinte, décide, non pas de la dénoncer mais de de la renvoyer en secret. Ayant formé ce projet en son cœur, l’ange lui apparut :

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; (…) Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 20). 

Annonciation de Joseph par Philippe de Champaigne

Après la naissance de Jésus, « l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte (…) » (Mt 2, 13-14) En effet, Hérode, devant la menace de ce « Roi » annoncé par les mages, envoie tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région. 

Que nous montre ces évènements? Joseph aurait pu suivre ce qui est prescrit dans la loi, c’est-à-dire lapider Marie (Dt 20, 22), mais il a su aller au-delà de la loi pour ne pas aller contre la charité. En écoutant le Seigneur, il a compris Sa volonté et Son amour, et c’est en cela qu’il est juste. De même, lorsque l’ange l’avertit de fuir en Egypte, Joseph obéit avec confiance, laissant de côté les craintes d’un départ si précipité à l’étranger, mettant ainsi tout en œuvre pour protéger cet enfant si fragile, cet enfant qui n’est autre que le Verbe de Vie. 

De nous jours, lorsque l’on sait que l’on conseille l’IMG quand l’enfant est malade, l’IVG si l’on estime que la mère ne pourra pas élever son enfant, cela nous renvoi directement à la question que Joseph a dû se poser « Qu’est ce qui est véritablement juste ? ». Et, devant la mort de ces innocents qui est annoncée « moi, choisit par le Seigneur, serais-je prêt à me lever, dans la nuit,  pour protéger ces innocents condamnés à mourir ? ». 

Saint Joseph, apprenez-nous la confiance, l’obéissance à Dieu, la prudence, la justice, la douceur et l’audace.

Prière à Saint Joseph pour les enfants à naitre

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La violence contre les femmes – intention du Pape de février

« Les femmes sont sources de vie. Cependant elles sont continuellement offensées, battues, violentées, poussées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elles portent dans leur sein. » (Homélie du Pape du 1er janvier 2021)

​Oui, chez la femme, tout crie la vie et son corps le lui rappelle chaque mois. Ce ne peut être que contre-nature de lui arracher une vie dont elle est la première protectrice. C’est aussi le rôle de toute la société de l’aider à accomplir sa mission si précieuse. Mais, ce soutient manque dans bien des circonstances.

​Au moment où la femme se sent toute fragile, c’est une violence de s’attaquer au petit-être tellement dépendant, c’est une violence pour sa mère. Lui faire croire que c’est pour un bien meilleur est un mensonge et une atteinte à la liberté.

​Avec le Pape François, prions pour toutes les femmes qui ont subit un avortement ou toutes sortes d’autres formes de violence dans leur corps.

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Bioéthique : invitation au jeûne et à la prière

A partir du 15 janvier 

Alors que le projet de loi de bioéthique sera examiné en seconde lecture au Sénat à partir du 19 janvier, le groupe de bioéthique des Evêques de France, sous la responsabilité de  Mgr Pierre d’Ornellas, appelle à jeûner et prier quatre vendredis de suite pour “ouvrir nos yeux sur la grandeur sacrée du prochain”.

Le projet de texte actuellement en débat transgresse bien des principes anthropologiques fondamentaux de la dignité humaine et de son respect inconditionnel. En août dernier, Mgr d’Ornellas avait écrit après le vote de ce projet de loi, en seconde lecture, à l’Assemblée Nationale : « Les députés sont-ils allés dans le sens de l’histoire ? Leur vote n’est-il pas guidé par une certaine myopie ? Notre planète si malmenée nous impose d’urgence un virage écologique. L’usage excessif des techniques sur l’être humain ne nous obligera-t-il pas de prendre un virage, celui de l’écologie humaine ?  « Tout est lié » dans le respect du vivant, qu’il appartienne à la nature ou qu’il soit humain. Ne ratons pas le sens de l’histoire ! »

C’est pourquoi le groupe de bioéthique de la Conférence des Evêques de France propose quatre vendredis de jeûne et de prière : les 15, 22, 29 janvier et 5 février 2021.

“Chacun, chaque famille, chaque communauté, chaque paroisse, chaque équipe de mouvement trouvera sa manière de jeûner et sa forme de prière. Que tout soit fait dans la foi en Dieu notre Père. Qu’il ouvre nos yeux sur « la grandeur sacrée du prochain ». Qu’il nous engage à édifier ensemble une société où les techniques demeurent à leur humble et utile place de servantes, où les petits sont les premiers de cordée, où ainsi grandira la véritable fraternité”.

Contenu pour les 4 vendredis:

https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-bioethique/nos-yeux-souvrent-quatre-vendredis-de-jeune-de-priere-sortir-dune-bioethique-aveuglee/#1610466957808-877ba69c-6564

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Neuvaine_Jour 9: samedi 28 nov.

Le 9 ème mois de la Vie

Le futur bébé est maintenant considéré à terme et il peut arriver à tout moment. Tous ses organes sont fonctionnels. C’est le fœtus qui décidera, en quelque sorte, du moment de sa naissance : lorsqu’il sera trop à l’étroit, il secrétera une hormone qui provoquera les contractions.

Son cœur est complet : il bat plus fort et son rythme cardiaque ralentit.

Ses mouvements sont vigoureux et le réflexe d’agrippement est bien développé. Le bébé dort beaucoup, il est en attente et sa croissance est maintenant au ralenti. Il continue toutefois à grossir :son poids est d’environ 3 kilos et il mesure 48 cm.

Tous les organes sont maintenant constitués, sauf les poumons qui termineront leur développement à la naissance : ils auront besoin de quelques heures pour vraiment trouver le rythme de la respiration. Maintenant, le futur bébé dispose de tous les réflexes nécessaires pour amorcer son développement dans le monde extérieur.

Revivez l’intégralité de la grossesse dans cette vidéo extraite de l’Odysée de la Vie :

L’Evangile de la Vie en actes

« Ainsi en va-t-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, Elle est bel et bien morte »
Jn 2, 17

“En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l’animation sociale et dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle où la “culture de mort” s’oppose si fortement à la “culture de vie”, et semble souvent l’emporter. Mais avant cela, il s’agit d’une exigence qui naît de la “foi opérant par la charité” comme nous en avertit la Lettre de Jacques : “A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise “J’ai la foi” s’il n’a pas les œuvres?” (EV n°87)

“Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie.” (EV n°96)

Dans les dernières pages de L’Evangile de la vie, Saint Jean-Paul II nous lance un appel particulièrement pressant pour renouveler la culture de vie. Si vingt ans plus tard nous ne sommes toujours pas sortis de cette culture de mort, c’est bien signe que nous sommes des tièdes…

“Par son exemple, Jésus nous a lui-même montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal. (Mt 4, 1-11) et il a appris à ses disciples que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière (Mc 9, 29). Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperies et de mensonges qui cachent aux yeux de tant de nos frères et sœurs la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu’elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l’amour.” (EV n°100)

Notre foi est bien vaine si elle ne se concrétise pas dans les œuvres. Alors ne laissons pas le pouvoir de la mort l’atteindre, elle aussi. Il est temps de passer aux actes concrets, que ce soit sous la forme d’une prière régulière, d’un jeûne occasionnel ou d’un investissement dans un projet associatif. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. 

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est pray-150x150.png.

Seigneur Jésus, , suscite en nous ton enthousiasme pour la défense de toute vie. Donne-nous la force qu’il nous manque parfois dans nos engagements et dans nos témoignages. Renouvelle aussi en nous notre manière d’annoncer l’Évangile de la Vie.

« Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur ! » Psaume 118

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

MERCI d”avoir suivi cette neuvaine!

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