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Que dit Ste Mère Teresa avec son prix Nobel de la paix ?

17 octobre 1979 : il y a 38 ans, Ste Mère Teresa reçut le prix Nobel de la paix :

“Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?

L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfant !
C’est pourquoi, aujourd’hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d’avoir le courage de défendre l’enfant à naître et de donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. Et je pense qu’ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde.”

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Voici le discours :

Remercions Dieu pour cette merveilleuse circonstance grâce à laquelle nous pouvons, tous ensemble, proclamer la joie de répandre la paix, la joie de nous aimer les uns les autres et la joie de savoir que les plus pauvres des pauvres sont tous nos frères et sœurs.

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Témoignage. « J’ai réveillé son instinct maternel »

Une mère de six enfants participera cette année aux Veillées pour la vie. Sa plus grande fierté : avoir soutenu une mère en détresse tentée par l’avortement.

À l’autre bout du téléphone, Claire*, 41 ans, s’excuse de devoir nous faire patienter. Elle est en effet en train de préparer le biberon de sa petite dernière de 6 mois. Institutrice en Corse, elle a choisi de témoigner anonymement de son combat pour la vie auprès d’Aleteia. Elle a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.

La crise du deuxième

Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »

Aucun recul sur l’avortement

Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».

Accompagnement de mamans en détresse

Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».

Les Veillées pour la vie

Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean Paul II, extraite de l’encyclique Evangelium Vitae du pape polonais (1995).

O Marie,
aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie.

Regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes
victimes d’une violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués
par l’indifférence
ou par une pitié fallacieuse.

Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et avec amour
l’Évangile de la vie.

Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d’en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la civilisation de la vérité et de l’amour,
à la louange et à la gloire de Dieu
Créateur qui aime la vie.

*Le prénom a été modifié

Article d’Aleteia proposé par un bénévole des Veillées pour la Vie

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« Sauvée des eaux »

« Nous nous sommes mariés le 23 octobre 2010, nous avions alors la trentaine et formulions ce jour-là le vœu d’avoir de nombreux enfants. Les années passent, l’épreuve de l’infertilité nous dépassent dans un premier temps puis nous apprenons à vivre avec la ferme espérance qu’un jour l’enfant viendra…

En 2013, nous débutons nos démarches d’adoption et le 14 février 2017 nous rencontrons notre fille, Diane-Isabelle, née en 2016 en France, souffrant d’une malformation vertébrale et nourrie par sonde naso-gastrique depuis plusieurs mois pour un refus de s’alimenter.

Petite pupille de l’Etat, née sous « X », « sous le secret » comme on dit aujourd’hui.

Depuis des années nous prions et offrions nos souffrances de l’attente pour qu’une mère dans le doute aille au bout de sa grossesse et que nous puissions devenir les parents de cet enfant si elle souhaitait le confier à l’adoption. Aussi, il nous plaît de nous dire que nos prières ont été exaucées à travers cette femme qui a donné la vie dans un monde où l’avortement est « la solution »… Et nous la remercions d’avoir mené le combat de la vie pour cette petite qui allait devenir notre enfant…

Sauvée des eaux comme Moïse, la vie plus forte que la mort.

Lorsque Diane nous a été proposée, nous demandions depuis peu au Seigneur : « que ta volonté se fasse en nous, que veux-tu vraiment pour notre couple ?, nous sommes prêts ! ».
Nous avions un dossier d’adoption en attente aux Philippines pour un enfant dit « en bonne santé » mais nous avons discerné et très vite choisi de dire « oui ». Il s’agissait alors de correspondre au projet de Dieu pour nous en répondant librement à cet appel, dépasser des peurs et « oser » l’aventure. Nous aimons cette phrase de Ste Teresa de Calcutta qui dit : « La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter ».

« Pourquoi nous et justement pourquoi pas nous ?, Diane est très vite devenue « le sens » trouvé à notre fécondité de couple, aujourd’hui elle est « notre évidence », elle nous émerveille chaque jour. La douleur de l’infertilité a laissé place à la joie de l’accueil inconditionnel, chemin que nous n’aurions pas même imaginé il y a encore quelques mois.

Lors de la Rencontre avec notre fille, nous avons échangé avec les médecins qui la suivaient, certains étaient interrogatifs : « C’est votre premier enfant ?, vous pouvez sans doute encore réfléchir ? » ou encore : « si la mère biologique avait eu un suivi de grossesse, l’anomalie aurait été détectée et elle n’aurait jamais gardé l’enfant »… ces propos exprimés à l’égard de l’être fragile nous ont surpris, déboussolés mais ont aussi conforté notre choix.
Mère Teresa nous a aidés dans notre cheminement, elle dit encore : « Les enfants porteurs d’un handicap sont les grands oubliés de l’adoption ».

Diane ne marchera peut-être pas mais elle est la vie qui jaillit chaque jour, sa fragilité nous fait grandir, elle est déjà si attachante et joyeuse. Par le baptême, elle vit de cette nouvelle naissance en Dieu qui transforme tout ; elle est présence du Christ, témoin lumineux de la force dans la faiblesse. L’accompagner, en prendre soin chaque jour avec amour, épaulés par la foi et l’espérance pour tenir fermement jusqu’à l’éternelle rencontre avec Celui qui est Tout.

S’abandonner à l’avenir de Dieu comme Diane s’abandonne dans nos bras avec confiance après avoir connu l’abandon. La mission est grande, cela tombe bien nous sommes petits… « Sans moi vous ne pouvez rien faire », nous dit le Christ. Nous sommes convaincus que l’Amour peut tout au-delà des jours difficiles et des souffrances.

Aujourd’hui, Diane mange avec appétit, elle n’a plus sa petite sonde et elle marche à quatre-pattes…
La vie est une traversée, un pèlerinage, péleriner jusqu’au bout avec Diane qui aurait pu ne pas être mais qui est, fruit d’un père et d’une mère biologiques et de notre couple qui fonde avec Elle une famille. Douleur et bonheur se confondent, la croix et la joie ne sont jamais vraiment loin l’une de l’autre.

Protéger la vie à naître, la donner avec son cœur et la recevoir avec la grâce de Dieu ; l’adoption comme un hymne à la vie, est pour nous chemin d’espérance et source de fécondité. »

Pauline et Christophe, août 2017.

bst

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