Dimanche 19 octobre, jour du lancement des veillées 2025, les textes proposés nous invitaient à réfléchir sur la confiance en la prière.
Dans la première lecture, Dieu donne à Moïse la victoire sur ses ennemis tant qu’il garde la main levée. Mais Moïse est un homme, il faiblit : comment tenir le bras levé des heures entières ? Alors on lui apporta une pierre pour s’asseoir, et Aaron et Hour l’aidèrent à maintenir ses mains levées vers le ciel jusqu’à la fin du combat.
Dans l’Évangile, Jésus raconte la parabole d’un juge qui ne veut guère rendre justice à une veuve, mais qui finit par le faire à cause de son insistance. Si même un juge indifférent accède à la demande d’une veuve, combien plus Dieu, qui nous aime, exaucera-t-il nos prières !
Ces deux textes doivent être pour nous une source d’élan renouvelé. Nous sommes parfois tentés de nous décourager, de penser : « À quoi bon prier pour la vie encore cette année ? Cela sert-il vraiment à quelque chose ? »
La réponse est OUI !
Ne doutons pas de l’efficacité de la prière. Dieu nous entend, Dieu nous exauce, mais encore faut-il lui demander ses grâces.
Alors, si nous nous rassemblons en cette 15ᵉ année des veillées pour la vie, c’est pour demander au Seigneur :
– qu’il redonne confiance aux femmes qui se posent la question de l’avortement,
– qu’il accorde la grâce de la confiance aux couples en attente d’un enfant,
– qu’il offre la grâce de l’espérance aux personnes en fin de vie.
Au-delà de la confiance, nous prions aussi pour que des personnes porteuses d’espérance se tiennent sur leur chemin : des personnes qui soient un soutien, comme Marie le fut pour Élisabeth ; des personnes qui incarnent la douceur dont notre monde a tant besoin.
Le combat est long, il est éprouvant. C’est pourquoi nous vous invitons à nous unir, à prier ensemble dans l’église de votre paroisse, à prier d’un même cœur, le même jour, le même mois — pour que nos mains restent toujours levées vers le Ciel, soutenues les unes par les autres.
