Il y a 74 ans, le 10 septembre 1946, Mère Térésa reçut ce qu’elle appela « l’appel dans l’appel » :
« Soudain, j’entendis avec certitude la voix de Dieu. Le message était clair : je devais sortir du couvent et aider les pauvres en vivant avec eux. C’était un ordre, un devoir, une certitude. Je savais ce que je devais faire mais je ne savais comment ».
Elle ne savait pas comment le faire mais une chose est sûre, c’est que Mère Térésa l’a fait. C’est l’un des plus beaux exemples de charité chrétienne ! Aussi impérieux fut cet appel et aussi simple fut le moyen d’y répondre : jamais Mère Térésa ne laissa tomber la prière. Elle commençait même toujours par ce cœur à cœur avec le Christ avant d’agir :
« Plus nous recevons dans le silence de la prière, plus nous donnerons dans la vie active. »
Elle nous rappelle bien qu’il est nécessaire de « priez sans cesse » Luc 21,36
Elle qui a tant fait pour les plus pauvres a aussi beaucoup œuvré pour la protection de toute vie naissante en dénonçant le drame de l’avortement et ses conséquences pour la paix dans le monde. Ainsi, le 17 octobre 1979, Mère Térésa reçoit le prix Nobel de la paix qu’elle accepte « au nom des pauvres ». La petite religieuse ne trahit pas ses propres convictions lors de son discours, en dénonçant l’avortement :
« De nos jours, nous tuons des millions d’enfants à naître, et nous ne disons rien. Prions tous pour avoir le courage de défendre l’enfant à naître et pour donner à l’enfant la possibilité d’aimer et d’être aimé. »
N’oublions pas le chemin que la sainte nous a tracé et continuons à veiller et prier pour la renaissance d’une culture de vie au sein de notre société. A la veille de l’Avent, créons des veillées dans nos paroisses, aidons nos prêtres à les mettre en place, formons-nous en bioéthique et soutenons des centres d’accueil pour futures mères.