Open post

Belle fête de la Miséricorde Divine

Dimanche de l’octave de Pâques, nous fêtons ce dimanche la Miséricorde Divine. Le Seigneur Jésus dit à Soeur Faustine : Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces (P. J. 699).

Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour” :  le psaume 102 nous parle de la miséricorde de Dieu. Dieu est amour ! Et alors que nous venons tout juste de fêter Pâques rappelons-nous aussi que le Christ nous donne sa miséricorde par son cœur transpercé et nous interroge : “Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? St Jean ,11 25-26 ”

Il est la Ressurection et la Vie, il veut nous sauver mais il ne le fera pas sans nous… Ouvrons-nous à sa Miséricorde !

Saint Jean-Paul II en fera un écho tout particulier au travers de ce beau texte extrait de l’encyclique Evangelium Vitae :

« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité.

Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur.

  Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire parties des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui sont dans le besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme. »

St Jean-Paul II, dans l’encyclique de l’Evangile de la Vie, n°99

Open post

L’Annonciation à Marie, vue par moi, Joseph…

Homélie du 25 mars 2021, chez les soeurs d’Azille du père Jean-Baptiste de Lagrasse www.soeursdazille.com
D’habitude c’est le prêtre qui fait le sermon. Mais en cette année qui m’est consacrée, j’ai demandé la permission de parler, moi, Joseph. Parce qu’enfin, je suis tout de même bien placé pour évoquer l’Annonciation !
Depuis 2000 ans, je contemple au Ciel la miséricorde du Très-Haut qui s’est penchée sur ma bassesse me choisissant pour époux de son chef d’œuvre, cette jeune fille immaculée. J’avoue rester ébloui de la Sagesse divine qui a cru bon de me donner, de me confier la femme la plus belle et la plus sainte qui ait jamais existé, pour protéger l’Enfant-Dieu ! Car tout était ordonné à Lui, dans mon mariage avec Elle.


Une jolie légende de vos évangiles apocryphes dit que pour me choisir, le grand prêtre du temple aurait réuni tous les célibataires de la tribu de Juda 2.
Chacun portait à la main une baguette, et l’époux désigné par le ciel devait être reconnu à la floraison de celle-ci. La mienne seule aurait fleuri et les artistes m’ont ainsi souvent représenté avec une fleur de lys ; cette floraison est plusieurs fois chantée implicitement par votre répertoire grégorien 3.

Je ne vous dirais pas ce qui s’était exactement passé, vous le saurez au Ciel…
Par contre je dois vous expliquer ma crainte de garder Marie chez moi puisque vous l’avez déjà méditée pour ma fête de la semaine dernière. Retrouvant Marie peu après ces heures que vous fêtez désormais ce jour, je l’ai trouvée étrange. Elle était plus belle et plus majestueuse que jamais et je ne comprenais pas pourquoi. Mais je la sentais secrètement bouleversée.
Certes, nous n’étions pas encore mariés, seulement fiancés (cf. Mt 1, 18 et Lc 1, 27), et donc nous n’habitions pas ensemble. Mais elle m’avait fait beaucoup de confidences déjà, notamment sur son étonnant vœu de chasteté qu’elle m’avait demandé de respecter. Alors pourquoi était-elle si changée et refusait-elle de m’en dire la cause ?
Je l’ai questionnée avec sollicitude, tendresse et respect, et elle m’a dit avec son infinie délicatesse
qu’elle préférait garder « le secret du roi » comme dit le livre de Tobie (12, 7 et 11) et priait intensément pour que le Seigneur m’explique lui-même ce qui venait de se passer en elle.
Or, rapidement, j’ai bien vu qu’elle n’allait pas bien et avait ces malaises qui m’avaient été expliqués par ma mère et mes cousines. Mettez-vous à ma place ! Je n’avais pas peur que Marie ait été adultère4 ! Je la savais bien trop pure, trop unie à Dieu. Mais alors comment pouvais-je concilier la certitude de sa virginité avec l’évidence de cette grossesse ? Comment être sûr qu’elle m’aimait et voulait m’épouser si elle ne me confiait un évènement si incompréhensible et bouleversant pour notre relation ?
Durant des heures alors, penché sur mes planches et mes outils, je ruminais ce mystère et priais Dieu de comprendre ce qu’il voudrait et quand il le voudrait. Alors un jour, me revint en mémoire la page d’Isaïe (7, 14) que vous venez d’entendre : « le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. »
Je connais bien ce mot hébreu : ‘almah (עלמה (employé ici par le grand prophète et qui désigne
une « adolescente vierge », physiquement et moralement5.

Alors j’ai compris… J’ai compris et j’ai tremblé. Si sa virginité devenait féconde, c’est que ma fiancée était la Vierge Mère prophétisée par Isaïe ! Celle que je pensais épouser était donc enceinte du Messie attendu depuis des siècles !
Vous savez la réaction du centurion que vous répétez avant chaque communion : « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit » (Mt 8, 8). Comment, moi, pouvais-je être digne !?
Simon-Pierre, face à la pêche miraculeuse « se jeta aux genoux de Jésus, en disant : “Eloigne-toi
de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur !” La frayeur en effet l’avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause du coup de filet qu’ils venaient de faire ». (Lc 5, 8-9).
Et moi ici, c’était bien plus qu’un tas de poissons dont j’étais le témoin sidéré depuis cette Annonciation ! J’avais donc mille fois plus de raisons de m’inquiéter !
Alors l’ange est venu me rassurer (Mt 1, 20) 6. Je pouvais la prendre chez moi : modeste ouvrier et pauvre pécheur, je pouvais héberger le Seigneur des Seigneurs.
Par l’ange, Dieu visitait alors mon humilité, pour me faire le protecteur de son Verbe et de l’Immaculée.
Par l’ange, Dieu visitait ma chasteté, pour me rendre père adoptif de son Fils.
Par l’ange, Dieu visitait mon labeur, pour que je sois travailleur sans jamais oublier l’Essentiel : cette Mère et cet Enfant.
Alors en ce jour, regardez Marie comme moi je l’ai fait durant ces 9 mois précédent la Noël.
Le corps de ma femme devenait le premier tabernacle de l’histoire, le premier ciboire, le plus beau calice. Il portait Dieu.
Mais infiniment plus qu’un tabernacle, un ciboire ou un calice, le corps de l’Immaculée nourrissait déjà celui du Sauveur. Et le petit Roi entendait, voyait, sentait, touchait déjà le monde et les hommes qu’il venait sauver, en elle, avec elle et par elle7.
Alors j’ai compris que je pouvais me sanctifier en vivant comme le petit Messie, en elle et par elle.
J’ai compris enfin que si en elle, la virginité devenait fécondité, alors loin d’être un rabougrissement de la personnalité, le don à Dieu de ma chasteté dilaterait mon cœur et me rendrait père au-delà de toutes les paternités humaines.
J’ai compris que par son fiat répondant à l’Annonce de l’ange, mon épouse Vierge rendait fécondes et sponsales toutes les virginités consacrées à Dieu.
Alors je vous en supplie, remerciez Dieu le Père du don infini de ce jour, contemplez l’Immaculée
dans toute sa beauté virginale, adorez le Sauveur qui dans sa grandeur inouïe se fait en elle si petit !
Ainsi soit-il.

2 Cf. Gérard BESSIÈRE, « Joseph » dans : Histoire des saints, Paris, Hachette, 1988, t. 1, p. 224, encadré (Françoise LAUTMAN).
3 Introït de la messe du 19 mars Justus ut palma florebit du Ps 91, 13-14 ; verset de l’Alléluia du 25 mars en temps pascal.
4 Cf. D. J. LALLEMENT, Vie et sainteté du juste Joseph, Paris, Téqui, 1987, p. 70-72.
5 Le mot hébreu ‘almah (עלמה (employé ici par Isaïe signifie « adolescente vierge, qui n’a jamais connu d’homme », une vierge jusqu’au début de sa vie fertile, qui a gardé la virginité de cœur, la plus essentielle, quoi qu’il en soit de sa virginité physique qui aurait pu être altérée par un accident. On la distingue de la bethoulâh (בתולה ,(mot qui qualifie celle qui a conservé sa virginité physique, son hymen (béthoulym), quel que soit son âge, mais qui peut avoir perdu en réalité sa chasteté. Les exégètes devraient lire à ce sujet les fortes démonstrations de l’ex-rabbin Paul DRACH en son De l’harmonie entre l’Église et la Synagogue, Paris, Paul Mellier, 1844, 2 vol., réimprimé par M. Desbonnet de Gent en Belgique, en 1978 ; lire en particulier

t. 2, p. 126-175. Ce sens paraît s’imposer d’ailleurs ici où le prophète annonce un privilège unique pour cette mystérieuse mère de l’Emmanuel : la Mère de l’Emmanuel sera une adolescente vierge en son corps et en son cœur (‘almah). C’est pourquoi les traducteurs juifs des Septante ont traduit ce mot hébreu par le grec παρθένο (parthénos que saint Jérôme reprendra en latin :
virgo). Saint Matthieu cite ce verset d’Isaïe en nommant bien cette mère comme parthénos, « vierge » et en l’appliquant naturellement à la maternité virginale de Marie de Nazareth (1, 23). En plus de P. DRACH, pour aller plus loin, voir : Joseph COPPENS, « La prophétie de l’Almah », in Eph. Theol. Lov., 1952 (t. XXVIII), p. 648-678, qui donne une large bibliographie ;
cf. aussi Solomon MANDELKERN, Concordance hébraïque, Tel Aviv, 1978, p. 881.
L’étude récente de Christophe RICO (La mère de l’Enfant-Roi, Isaïe 7,14. “‘Almâ” et “parthenos” dans l’univers biblique : un point de vue linguistique, Paris, Cerf, coll. « Lectio divina, 258 », La Bible en ses Traditions, 2013) prouve même
que ce n’est qu’à partir du XIVe siècle de notre ère que, dans l’ensemble du judaïsme, ‘almah fut traduit par « jeune fille » ou « femme jeune ». Au terme d’une riche étude sémantique, Ch. RICO traduit עלמה̔ almah (en Is 7,14 et ailleurs en AT) par « adolescente vierge », physiquement et moralement. Qui traduirait désormais ‘almah et parthénos (en Is 7, 14 & Mt 1, 23) par « jeune fille » » ou « femme jeune » ferait donc preuve d’ignorance linguistique et d’anachronisme.
6 Tableau de l’ange apparaissant à Joseph (vers 1640), par Georges de la Tour (1593-1652), musée des Beaux-Arts de Nantes.
7 Cf. Carlo Valerio BELLIENI, L’Aube du Moi, Paris, Éd. de l’Emmanuel, 2009. Membre de l’Académie pontificale pour la Vie, le Pr Bellieni est un spécialiste reconnu de la vie intra-utérine et développe ici magnifiquement la sensorialité du fœtus et de l’embryon et ses multiples liens avec la mère.

Open post

Belle fête de l’Annonciation !

En cette fête de l’Annonciation, prions pour toutes celles qui apprenant qu’elles soient enceintes, se retrouve sous pression de leur entourage… Qu’à l’image de Ste Marie, elles osent ce fiat ! Prions contre cette logique du tout avortement, prions pour la renaissance de la culture de vie dans notre société…

L’angelus est une prière en trois versets, en l’honneur de l’incarnation du Christ. Un Ave Maria suit chaque verset et une oraison conclut le tout. L’angelus se récite trois fois par jour, le matin, le midi et le soir au signal de la sonnerie de cloche appelée elle aussi Angelus (trois fois trois coups suivis d’une sonnerie en volée).
(On a coutume d’incliner légèrement la tête lorsque l’on dit « Et le Verbe s’est fait chair », en signe de révérence pour le mystère de l’Incarnation.)

V/. L’Ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,

R/. Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie …

V/. Voici la servante du Seigneur,

R/. qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie …

V/. Et le Verbe s’est fait chair,

R/. et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie ...

V/. Priez pour nous, sainte mère de Dieu,

R/. Afin que nous soyons rendu dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ.

PRIONS : Que ta grâce Seigneur notre Père se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus-Christ.

Open post

Saint Joseph, un modèle de protecteur de la Vie

Saint Joseph, époux de la Vierge, père adoptif de Jésus, est avant tout « un homme juste », à l’écoute de Dieu. Contemplons deux événements : l’annonce de la grossesse de Marie et la fuite en Egypte.

Lorsque Joseph, sans doute par Marie elle-même, apprend que celle-ci est enceinte, décide, non pas de la dénoncer mais de de la renvoyer en secret. Ayant formé ce projet en son cœur, l’ange lui apparut :

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; (…) Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 20). 

Annonciation de Joseph par Philippe de Champaigne

Après la naissance de Jésus, « l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte (…) » (Mt 2, 13-14) En effet, Hérode, devant la menace de ce « Roi » annoncé par les mages, envoie tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région. 

Que nous montre ces évènements? Joseph aurait pu suivre ce qui est prescrit dans la loi, c’est-à-dire lapider Marie (Dt 20, 22), mais il a su aller au-delà de la loi pour ne pas aller contre la charité. En écoutant le Seigneur, il a compris Sa volonté et Son amour, et c’est en cela qu’il est juste. De même, lorsque l’ange l’avertit de fuir en Egypte, Joseph obéit avec confiance, laissant de côté les craintes d’un départ si précipité à l’étranger, mettant ainsi tout en œuvre pour protéger cet enfant si fragile, cet enfant qui n’est autre que le Verbe de Vie. 

De nous jours, lorsque l’on sait que l’on conseille l’IMG quand l’enfant est malade, l’IVG si l’on estime que la mère ne pourra pas élever son enfant, cela nous renvoi directement à la question que Joseph a dû se poser « Qu’est ce qui est véritablement juste ? ». Et, devant la mort de ces innocents qui est annoncée « moi, choisit par le Seigneur, serais-je prêt à me lever, dans la nuit,  pour protéger ces innocents condamnés à mourir ? ». 

Saint Joseph, apprenez-nous la confiance, l’obéissance à Dieu, la prudence, la justice, la douceur et l’audace.

Prière à Saint Joseph pour les enfants à naitre

Open post

La violence contre les femmes – intention du Pape de février

« Les femmes sont sources de vie. Cependant elles sont continuellement offensées, battues, violentées, poussées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elles portent dans leur sein. » (Homélie du Pape du 1er janvier 2021)

​Oui, chez la femme, tout crie la vie et son corps le lui rappelle chaque mois. Ce ne peut être que contre-nature de lui arracher une vie dont elle est la première protectrice. C’est aussi le rôle de toute la société de l’aider à accomplir sa mission si précieuse. Mais, ce soutient manque dans bien des circonstances.

​Au moment où la femme se sent toute fragile, c’est une violence de s’attaquer au petit-être tellement dépendant, c’est une violence pour sa mère. Lui faire croire que c’est pour un bien meilleur est un mensonge et une atteinte à la liberté.

​Avec le Pape François, prions pour toutes les femmes qui ont subit un avortement ou toutes sortes d’autres formes de violence dans leur corps.

Open post

Révision de la loi bioéthique: où en est-on ?

Dans le processus de construction d’une loi, des étapes jalonnent le parcours avant la promulgation. “Texte adopté” ne signifie pas “loi voté”. Aujourd’hui , où en est on ?

Le texte adopté par l’assemblée nationale en seconde lecture en juillet 2020 sera discuté au Sénat en séance publique les 2, 3 et 4 février 2021 .

Mais avant cela, le 19 janvier, la commission spéciale examinera le rapport n°237 fait au nom de la commission spéciale durant la première lecture au sénat et déposé en janvier 2020.

Voir détail du processus sur le site du sénat.

Que propose le texte à ce jour ?

Résumé synthétique des articles introduits et adoptés en seconde lecture par le parlement.

Texte transmis au Sénat

Assistance Médicale à la Procréation (AMP)

L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP), appelé aussi PMA, ne sera plus réservé aux seuls couples infertiles mais aussi aux couples fertiles, couples de femmes ou femmes seules.

Lorsque le couple ou la femme feront appel à un donneur tiers de gamètes, il y aura une possibilité d’appariement des phénotypes, c’est à dire que l’on pourra choisir un donneur avec des caractéristiques physiques proches des parents.

Les entretiens préalables ne seront plus nécessairement fait avec un psychiatre ou psychologue mais pourront se faire avec un infirmier.

La filiation légale de l’enfant sera reconnue pour les deux femmes de couple homosexuel .

Le diagnostic pré implantatoire (DPI) sera étendu, d’abord dans deux centres français à titre d’essai. Actuellement cette technique est exceptionnelle. L’objectif est la détection d’un nombre de chromosomes atypique (trisomie 21 entres autres) pour être sûr de ne pas implanter de «mauvais » bébé…

Dons de gamètes

Le donneur pourra demander de conserver en réserve ses gamètes en vu d’une éventuelle future PMA.

L’accès à l’identité du donneur sera possible à la majorité sur demande de l’enfant issu de don . Néanmoins on ne pourra établir une filiation légale avec le donneur.

Recherche 

Des chimères homme-animal pour recherche sur la différenciation cellules souches en gamete pourront être faites. Des cellules souches humaines pourront être insérées chez la femelle animale.

La mention qui interdit de féconder les gamètes issues de cellules souches pluripotentes est supprimée.

Les peines encourues en cas de recherches illégales sur des cellules souches embryonnaires seront diminuées (2ans et 30 000€)

Open post
Marche pour la Vie

Les veillées pour la Vie seront présent à la Marche pour la Vie dimanche 17.01

La marche pour la vie de dimanche prochain aura bien lieu dans le respect des gestes barrières. Le mouvement des Veillées pour la Vie y aura un stand au jardin des associations : n’hésitez pas à nous y retrouver !!

Pour ceux qui ne pourrons pas venir, vous pourrez suivre la manifestation “connectée ”

Plus d’informations sur le site enmarchepourlavie.fr

Open post

Bioéthique : invitation au jeûne et à la prière

A partir du 15 janvier 

Alors que le projet de loi de bioéthique sera examiné en seconde lecture au Sénat à partir du 19 janvier, le groupe de bioéthique des Evêques de France, sous la responsabilité de  Mgr Pierre d’Ornellas, appelle à jeûner et prier quatre vendredis de suite pour “ouvrir nos yeux sur la grandeur sacrée du prochain”.

Le projet de texte actuellement en débat transgresse bien des principes anthropologiques fondamentaux de la dignité humaine et de son respect inconditionnel. En août dernier, Mgr d’Ornellas avait écrit après le vote de ce projet de loi, en seconde lecture, à l’Assemblée Nationale : « Les députés sont-ils allés dans le sens de l’histoire ? Leur vote n’est-il pas guidé par une certaine myopie ? Notre planète si malmenée nous impose d’urgence un virage écologique. L’usage excessif des techniques sur l’être humain ne nous obligera-t-il pas de prendre un virage, celui de l’écologie humaine ?  « Tout est lié » dans le respect du vivant, qu’il appartienne à la nature ou qu’il soit humain. Ne ratons pas le sens de l’histoire ! »

C’est pourquoi le groupe de bioéthique de la Conférence des Evêques de France propose quatre vendredis de jeûne et de prière : les 15, 22, 29 janvier et 5 février 2021.

“Chacun, chaque famille, chaque communauté, chaque paroisse, chaque équipe de mouvement trouvera sa manière de jeûner et sa forme de prière. Que tout soit fait dans la foi en Dieu notre Père. Qu’il ouvre nos yeux sur « la grandeur sacrée du prochain ». Qu’il nous engage à édifier ensemble une société où les techniques demeurent à leur humble et utile place de servantes, où les petits sont les premiers de cordée, où ainsi grandira la véritable fraternité”.

Contenu pour les 4 vendredis:

https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-bioethique/nos-yeux-souvrent-quatre-vendredis-de-jeune-de-priere-sortir-dune-bioethique-aveuglee/#1610466957808-877ba69c-6564

Open post

Venez Divin Messie !

A Noël, nous célébrons le mystère de l’incarnation de Dieu. La nativité de Jésus, c’est Dieu qui se fait homme pour nous retrouver, pour rejoindre notre condition humaine et nous sauver.

Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, n’a pas revendiqué sa condition divine pour nous rejoindre. Jésus, fils de David, n’est pas né dans un palais d’or et de diamants, non, il est né dans la plus grande simplicité qu’il soit, couché dans une mangeoire. Dieu, dans sa grande délicatesse pour nous rejoindre, s’est ainsi rendu proche des bergers, proche des pauvres, proche de nous.

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur . Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Luc 2, 1-12

Quelle simplicité dans cette annonce de l’ange! Dans ce mystère de l’incarnation, de la nativité de notre Sauveur, nous contemplons Dieu fait homme dans la plus grande humilité. Signe que Dieu n’exclut personne : tous sont appelés à lui, du plus pauvre berger aux mages venus d’Orient ! Nous voyons là notre société qui découvre son sauveur et se tourne vers lui pour l’adorer. Les langes préfigurent le linceul, le bois de la mangeoire préfigurant le bois de la Croix, bois du sacrifice d’où jaillit la vie, c’est bien un Dieu Sauveur qui vient de naître.

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »

Ce mystère de la nativité, c’est Dieu qui rejoint notre humanité, dans la plus grande pauvreté, dans la simplicité d’un enfant nouveau né…

Alors que penser de la crèche du Vatican ?

C’est probablement la représentation du mystère de l’incarnation de Dieu qui sera la plus vue cette année et force de constater qu’elle ne fait pas l’unanimité… “Moche, laid, ignoble ou hideux… Tout y passe pour critiquer cette représentation tout droit debarqué d’une lointaine galaxie de Star Wars… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne fait pas consensus autour du bien, du beau et du vrai…

On est un peu loin de la crèche du poveloro d’Assise qui visait à amener tout le village au pied de l’enfant Jésus… Neanmoins, certains essayent de la défendre, d’expliquer le concept… Nous avons lu l’article de la Vie à ce sujet et force de constater que si il faut se tordre l’esprit pour comprendre cette crèche.

Si Dieu en est venu à s’incarner dans une famille, dans la plus grande simplicité, pourquoi rendre abstrait ce qui est évident ?

Venite, adoremus eum…

Venez divin Messie
Sauvez nos jours infortunés,
Venez source de Vie
Venez, venez, venez !

1. Ah ! Descendez, hâtez vos pas ;
Sauvez les hommes du trépas,
Secourez-nous, ne tardez pas.
Dans une peine extrême,
Gémissent nos cœurs affligés.
Venez Bonté Suprême,
Venez, venez, venez !

2. Ah ! Désarmez votre courroux,
Nous soupirons à vos genoux,
Seigneur nous n’espérons qu’en vous,
Pour nous livrer la guerre
Tous les enfers sont déchaînés ;
Descendez sur la terre
Venez, venez, venez !

3. Que nos soupirs soient entendus,
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes ;
Grand Dieu, si vous nous pardonnez
Nous n’aurons plus d’alarmes,
Venez, venez, venez !

4. Si vous venez en ces bas-lieux,
Nous vous verrons victorieux,
Fermer l’enfer, ouvrir les cieux .
Nous l’espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés,
Tenez votre promesse,
Venez, venez, venez !

5. Ah ! Puissions-nous chanter un jour
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire et votre amour !
C’est là l’heureux présage
De ceux que vous prédestinez,
Donnez-nous en un gage,
Venez, venez, venez !

Open post

Confiné mais tous en cœur pour la Vie !

Il y a 10 ans, le Vatican avait souhaité un témoignage ecclésial commun pour demander à Dieu sa grâce pour la conversion des cœurs et pour une culture de la Vie et de l’Amour. Durant les 10 dernières années, un mouvement de laïcs catholiques français à repris et redéveloppé cette initiative pour la renaissance de la culture de Vie dans notre société…

Cette année, avec le confinement, nous n’aurons pas autant de paroisse que les années passées à témoigner de la renaissance de la culture de vie… Dès lors que les paroisses ne peuvent proposer des temps d’adoration avec une église ouverte pour l’entrée en avent, car il est tout à fait légal pour un curé d’exposer le Saint Sacrement dans son église ouverte, il est possible de déclarer sa veillée “confiné” :

Que vous soyez en famille, en coloc ou en solitaire, nous serons tous en cœur pour la vie le 28 novembre 2020 !

Vous trouverez bientôt sur notre site internet la trame confiné 2020 : inscrivez-vous et faisons rayonner la France de milliers de Veillées pour la Vie !

Posts navigation

1 2 3 5 6 7 8 9 10 11 20 21 22
Scroll to top
Translate »